Noëlle Romero et son compagnon Franck Baldin, lorsqu'elle le laissait s'exprimer derrière le box vitré du TGI de Bastia, n'ont jamais reconnu avoir fait subir des sévices aux animaux qui étaient dans leur appartement.
C'est leur amour pour ces animaux qu'ils les recueillaient la nuit. "Ils étaient malades, notre souci a été seulement et uniquement de les recueillir pour les soigner" ont dit et répété les deux prévenus.
Et Caramel, le chien de Pascale Basteri et son mari sont venus chercher au numéro 10 de la rue Chanoine-Letteron, en compagnie de Richard Rey, n'a jamais été jeté du premier étage de l'appartement. "Le chien était bien trop lourd pour que nous puissions le soulever, ouvrir la fenêtre en hauteur et le jeter dans le vide, 2,50 m plus bas".
Oui, Caramel les a suivis, mais ils ont appelé leur propriétaire en vain. Mais au grand jamais il n'a jamais été dans l'appartement et jamas ils ne lui ont infligé de sévices comme on veut le faire croire.
Pourtant les deux prévenus comparaissaient pour sévices graves commis sur des animaux domestiques notamment 30 chats atteints de gale, de coryza, dermatide, un avec un œil enfoncé dans la boite crânienne, 4 chiens, une corneille avec les ailes coupées, 14 pigeons avec des ailes brisées et une poule en cage mais aussi pour avoir jeté Caramel du premier étage.
Pourtant lorsque les policiers appelés par… Noëlle Romero, parce qu'on était en train d'enfoncer sa porte, sont parvenus à l'appartement ils ont découvert une véritable ménagerie - "je les considérais comme mes bébés" dira t-elle au fil de son interrogatoire par la présidente du TGI - qui baignait dans des conditions de salubrité exécrable.
Trouvé aussi dans l'appartement une cage qui, selon l'accusation, aurait pu servir a y enfermer les chats croisés par le couple au cours de ses pérégrinations nocturnes.
"Mais la cage rouillées n'a jamais été utilisée. Nous l'avons trouvé dans une poubelle", "le chat à l'œil crevé ? Chez moi il était bien !""Les oiseaux blessés ? Nous les avons trouvé avec les ailes brisées".
Noëlle Romero a réponse à tout.
L'interrogatoire de Franck Baldin, poursuivi pour violence sur sa voisine de box, qui répond souvent à sa place est du même tonneau.
Pour la partie civile (SPA) Me Valery Vincenti a dénoncé " la tentative grossière de Noëlle Romero qui a voulu nous faire croire que ces animaux étaient ses bébés" et a demandé au tribunal de condamner le couple à la hauteur de son comportement".
Me Labouret représentant les intérêts de la SPA et de Pascale Basteri a estimé que les deux prévenus voulaient faire passer "des vessies pour des lanternes" et indiqué au tribunal que si un vétérinaire avait trouvé Caramel en bonne santé, il avait remarqué que le chien se léchait excessivement l'anus ce "qui ne permet pas d'écarter un traumatisme de l'anus !"
Francesca Seatelli, qui représentait la fondation d'assistance aux animaux, a réclamé "une peine exemplaire adaptée aux faits pour éviter la récidive".
Caroline Tharot, la procureure de la République a appelé à "raison garder".
On ne juge pas les 10 ans d'activités de Noëlle Romero et Franck Baldin. Il est question du vol d'un chien et de sévices et des actes de cruauté auxquels tous ses animaux ont été soumis. Il s'agit d'infractions caractérisées et ni l'un ni l'autre n'ont jamais été en mesure de mettre un frein à leur spirale
"Je ne demanderai pas une peine exemplaire comme une pétition le réclame, mais une peine juste et de justice pour ces personnes victimes d'une altération du discernement".
Me Aurelia Dominici-Campagna, n'a pas manqué pour le compte de Noëlle Romero de rappeler que le fait d'avoir perdu un enfant est un élément qui a pu créer chez elle une réel traumatisme, ce qui pourrait expliquer la présence de poupées et de peluches dans l'appartement de la rue Droite. Et que ce n'est une peine de prison mais une obligation de soins qui l'aidera.
On nous a présenté des montres dans le box, mais ce n'est pas le dossier qui est jugé" a t-elle ajouté en demandant la relaxe pour sa cliente pour les sévices et pour le vol de Caramel.
Me Anais Colombani a rappelé quant à elle la démarche qui avait celle de Franck Baldin qui ramassaient des chats qui étaient déjà malades pour les soigner et demandé la relaxe pour son client pour Caramel. Et pour les faits de violence assumés, fruits d'un parcours de vie difficile, une peine qui prenne en compte sa détresse sociale.
On connait le jugement.
Les deux protagonistes de cette triste affaire, qui agite les réseaux sociaux depuis dimanche, sont également condamnés l'un et l'autre à suivre des soins appropriés, il leur est également et définitivement interdit de posséder des animaux et Franck Baldin a obligation lui de travailler au terme de sa peine.
La confiscation des animaux la condamnation solidaire à 700 € de dommages et intérêts à la propriétaire du chien Caramel ainsi qu'aux associations SOS 4 Pattes, SPA et Animaux en détresse.
C'est leur amour pour ces animaux qu'ils les recueillaient la nuit. "Ils étaient malades, notre souci a été seulement et uniquement de les recueillir pour les soigner" ont dit et répété les deux prévenus.
Et Caramel, le chien de Pascale Basteri et son mari sont venus chercher au numéro 10 de la rue Chanoine-Letteron, en compagnie de Richard Rey, n'a jamais été jeté du premier étage de l'appartement. "Le chien était bien trop lourd pour que nous puissions le soulever, ouvrir la fenêtre en hauteur et le jeter dans le vide, 2,50 m plus bas".
Oui, Caramel les a suivis, mais ils ont appelé leur propriétaire en vain. Mais au grand jamais il n'a jamais été dans l'appartement et jamas ils ne lui ont infligé de sévices comme on veut le faire croire.
Pourtant les deux prévenus comparaissaient pour sévices graves commis sur des animaux domestiques notamment 30 chats atteints de gale, de coryza, dermatide, un avec un œil enfoncé dans la boite crânienne, 4 chiens, une corneille avec les ailes coupées, 14 pigeons avec des ailes brisées et une poule en cage mais aussi pour avoir jeté Caramel du premier étage.
Pourtant lorsque les policiers appelés par… Noëlle Romero, parce qu'on était en train d'enfoncer sa porte, sont parvenus à l'appartement ils ont découvert une véritable ménagerie - "je les considérais comme mes bébés" dira t-elle au fil de son interrogatoire par la présidente du TGI - qui baignait dans des conditions de salubrité exécrable.
Trouvé aussi dans l'appartement une cage qui, selon l'accusation, aurait pu servir a y enfermer les chats croisés par le couple au cours de ses pérégrinations nocturnes.
"Mais la cage rouillées n'a jamais été utilisée. Nous l'avons trouvé dans une poubelle", "le chat à l'œil crevé ? Chez moi il était bien !""Les oiseaux blessés ? Nous les avons trouvé avec les ailes brisées".
Noëlle Romero a réponse à tout.
L'interrogatoire de Franck Baldin, poursuivi pour violence sur sa voisine de box, qui répond souvent à sa place est du même tonneau.
Pour la partie civile (SPA) Me Valery Vincenti a dénoncé " la tentative grossière de Noëlle Romero qui a voulu nous faire croire que ces animaux étaient ses bébés" et a demandé au tribunal de condamner le couple à la hauteur de son comportement".
Me Labouret représentant les intérêts de la SPA et de Pascale Basteri a estimé que les deux prévenus voulaient faire passer "des vessies pour des lanternes" et indiqué au tribunal que si un vétérinaire avait trouvé Caramel en bonne santé, il avait remarqué que le chien se léchait excessivement l'anus ce "qui ne permet pas d'écarter un traumatisme de l'anus !"
Francesca Seatelli, qui représentait la fondation d'assistance aux animaux, a réclamé "une peine exemplaire adaptée aux faits pour éviter la récidive".
Caroline Tharot, la procureure de la République a appelé à "raison garder".
On ne juge pas les 10 ans d'activités de Noëlle Romero et Franck Baldin. Il est question du vol d'un chien et de sévices et des actes de cruauté auxquels tous ses animaux ont été soumis. Il s'agit d'infractions caractérisées et ni l'un ni l'autre n'ont jamais été en mesure de mettre un frein à leur spirale
"Je ne demanderai pas une peine exemplaire comme une pétition le réclame, mais une peine juste et de justice pour ces personnes victimes d'une altération du discernement".
Me Aurelia Dominici-Campagna, n'a pas manqué pour le compte de Noëlle Romero de rappeler que le fait d'avoir perdu un enfant est un élément qui a pu créer chez elle une réel traumatisme, ce qui pourrait expliquer la présence de poupées et de peluches dans l'appartement de la rue Droite. Et que ce n'est une peine de prison mais une obligation de soins qui l'aidera.
On nous a présenté des montres dans le box, mais ce n'est pas le dossier qui est jugé" a t-elle ajouté en demandant la relaxe pour sa cliente pour les sévices et pour le vol de Caramel.
Me Anais Colombani a rappelé quant à elle la démarche qui avait celle de Franck Baldin qui ramassaient des chats qui étaient déjà malades pour les soigner et demandé la relaxe pour son client pour Caramel. Et pour les faits de violence assumés, fruits d'un parcours de vie difficile, une peine qui prenne en compte sa détresse sociale.
On connait le jugement.
Les deux protagonistes de cette triste affaire, qui agite les réseaux sociaux depuis dimanche, sont également condamnés l'un et l'autre à suivre des soins appropriés, il leur est également et définitivement interdit de posséder des animaux et Franck Baldin a obligation lui de travailler au terme de sa peine.
La confiscation des animaux la condamnation solidaire à 700 € de dommages et intérêts à la propriétaire du chien Caramel ainsi qu'aux associations SOS 4 Pattes, SPA et Animaux en détresse.