La question animale monte dans l’opinion publique. Dernière preuve en date : ce mardi après la diffusion d'images de maltraitance et cruauté dans un abattoirs basque, le ministère de l'Agriculture a ordonné des inspections dans tous les établissements françaises. La vidéo filmée dans un abattoir de Mauléon-Licharre (Pyrénées-Atlantiques), au cœur du Pays Basque, a choqué à travers le pays.
Mais jusqu’où faut-il arriver pour reconnaitre les droits des animaux ?
Pendant deux jours, Dominic Hofbauer, éducateur en éthique animale chez GAIA (asso belge de défense des droits des animaux) a rencontré les lycéens corses pour leur parler d’éthique animale et de la responsabilité des hommes à l'égard des autres animaux. La première conférence a eu lieu mardi matin avec les étudiants du Lycée bastiais du Fango. Dans la même journée, l’après-midi, Hofbauer qui est aussi co-redacteur des Cahiers antispécistes et bloggeur du Huffington Post, a rencontré les lycéens du Paul-Vincensini de Bastia et leur a proposé un "vidéo-débat" qui a permis aux jeunes des échanges poussés sur des réalités que souvent ils connaissent assez peu.
Durant l’année scolaire, l'équipe de GAIA Education, l'équivalent belge de l’association française L214, anime plus de 150 journées de sensibilisation à la défense des animaux, auprès plus 7.300 élèves du primaire et du secondaire. « Parler aux jeunes c’est un investissement essentiel pour l'avenir des animaux . – commente Hofbauer - L'adolescence est souvent une période où l'on fait un inventaire critique de nos habitudes et de nos valeurs, dont on a souvent hérité sans vraiment réfléchir. C'est l'âge où on commence à y introduire de la réflexion, on s'interroge sur les habitudes qui méritent d'être retenues, ou on en adopte d'autres en conformité avec nos propres réflexions. C'est une époque d'ouverture sur le monde et de grande curiosité ! Pendant l’animation de cet après-midi nous avons parlé des animaux d'élevage, la question de la mise à mort des animaux vient forcément sur le tapis sans que l'on ait à la provoquer. Mon rôle c'est d'accompagner ce questionnement sans être prescriptif, je présente objectivement les différentes positions qui existent…manger moins de viande ou être attentifs aux labels, se nourrir sans viande ou sans produits animaux, ce sont des solutions pour s’opposer aux pratiques actuelles d’abattage.».
Mais jusqu’où faut-il arriver pour reconnaitre les droits des animaux ?
Pendant deux jours, Dominic Hofbauer, éducateur en éthique animale chez GAIA (asso belge de défense des droits des animaux) a rencontré les lycéens corses pour leur parler d’éthique animale et de la responsabilité des hommes à l'égard des autres animaux. La première conférence a eu lieu mardi matin avec les étudiants du Lycée bastiais du Fango. Dans la même journée, l’après-midi, Hofbauer qui est aussi co-redacteur des Cahiers antispécistes et bloggeur du Huffington Post, a rencontré les lycéens du Paul-Vincensini de Bastia et leur a proposé un "vidéo-débat" qui a permis aux jeunes des échanges poussés sur des réalités que souvent ils connaissent assez peu.
Durant l’année scolaire, l'équipe de GAIA Education, l'équivalent belge de l’association française L214, anime plus de 150 journées de sensibilisation à la défense des animaux, auprès plus 7.300 élèves du primaire et du secondaire. « Parler aux jeunes c’est un investissement essentiel pour l'avenir des animaux . – commente Hofbauer - L'adolescence est souvent une période où l'on fait un inventaire critique de nos habitudes et de nos valeurs, dont on a souvent hérité sans vraiment réfléchir. C'est l'âge où on commence à y introduire de la réflexion, on s'interroge sur les habitudes qui méritent d'être retenues, ou on en adopte d'autres en conformité avec nos propres réflexions. C'est une époque d'ouverture sur le monde et de grande curiosité ! Pendant l’animation de cet après-midi nous avons parlé des animaux d'élevage, la question de la mise à mort des animaux vient forcément sur le tapis sans que l'on ait à la provoquer. Mon rôle c'est d'accompagner ce questionnement sans être prescriptif, je présente objectivement les différentes positions qui existent…manger moins de viande ou être attentifs aux labels, se nourrir sans viande ou sans produits animaux, ce sont des solutions pour s’opposer aux pratiques actuelles d’abattage.».
« L’antispecisme prend en compte les droits de tous les animaux ». il rappelle l’éducateur aux lycéens et universitaires de Corte, rencontrés ce mercredi matin dans l’amphithéâtre de la cité.
Invité par l’association étudiante Les belles lettres, Dominic Hofbauer, a expliqué aux jeunes les valeurs défendues par les antispécistes qui estiment que les animaux sont des êtres sensibles, c’est-à-dire capables de ressentir la douleur ou le plaisir, et qu’ils ont donc une valeur morale égale à l’homme.
Invité par l’association étudiante Les belles lettres, Dominic Hofbauer, a expliqué aux jeunes les valeurs défendues par les antispécistes qui estiment que les animaux sont des êtres sensibles, c’est-à-dire capables de ressentir la douleur ou le plaisir, et qu’ils ont donc une valeur morale égale à l’homme.
Une pensée égalitariste dans un monde qui a beaucoup à apprendre des animaux.