Rassemblement devant le commissariat où deux tracteurs ont longtemps stationnés. Mobilisation un peu plus tard devant la préfecture de Haute-Corse où le rond-point Leclerc a été, à son tour, barré par un tracteur mis en travers de la chaussée : les jeunes agriculteurs ne sont pas restés inactifs pendant que trois d'entre eux étaient entendus au commissariat de Bastia après la manifestation du 20 Avril relative à l'exclusion des jeunes agriculteurs de l'île du dispositif de la politique agricole commune (PAC).
Dans le courant de la soirée les tracteurs et les agriculteurs venus soutenir les trois personnes poursuivies se sont déplacés jusqu'au palais de Justice où là aussi la circulation était grandement perturbée.
Dans le même temps Nicolas Bessone, procureur de la République expliquait pourquoi Romain Provent, Cyril Provent et Sébastien Costa, visés par des plaintes de trois policiers blessés lors de la manifestation et de la préfecture avaient été déférés mardi au Parquet (notre vidéo).
Le procureur a rappelé que les trois jeunes agriculteurs auraient pu être interpellés plus tôt, à la préfecture notamment, mais le temps était, à l'époque, à la négociation. Même schéma quelques jours plus tard mais les négociations s'étaient déplacées à Paris.
"Qu'on soit pas content, qu'on manifeste : c'est un droit. Qu'on frappe des policiers qui sont juste là pour faire leur travail : c'est là finiront toujours en garde à vue et seront déférés devant un tribunal."
Ils seront poursuivis pour "violences volontaires sur une personne dépositaire de l'autorité publique" avec IIT de 10 jours pour l'un des prévenus et "dégradation en réunion de biens destinés à l'utilité publique."
Dans le courant de la soirée les tracteurs et les agriculteurs venus soutenir les trois personnes poursuivies se sont déplacés jusqu'au palais de Justice où là aussi la circulation était grandement perturbée.
Dans le même temps Nicolas Bessone, procureur de la République expliquait pourquoi Romain Provent, Cyril Provent et Sébastien Costa, visés par des plaintes de trois policiers blessés lors de la manifestation et de la préfecture avaient été déférés mardi au Parquet (notre vidéo).
Le procureur a rappelé que les trois jeunes agriculteurs auraient pu être interpellés plus tôt, à la préfecture notamment, mais le temps était, à l'époque, à la négociation. Même schéma quelques jours plus tard mais les négociations s'étaient déplacées à Paris.
"Qu'on soit pas content, qu'on manifeste : c'est un droit. Qu'on frappe des policiers qui sont juste là pour faire leur travail : c'est là finiront toujours en garde à vue et seront déférés devant un tribunal."
Ils seront poursuivis pour "violences volontaires sur une personne dépositaire de l'autorité publique" avec IIT de 10 jours pour l'un des prévenus et "dégradation en réunion de biens destinés à l'utilité publique."