La 36e édition du Festivale di u filmu e di l’arte mediterranei a démarré sur les chapeaux de roues. La journée du samedi fut particulièrement passionnante avec le début de la compétition corse dès 9h30 au cinéma le Régent. Une salle bien remplie pour voir deux courts métrages – Un cœur de femme de Marie Murcia et Au Commencement d’Isabelle D’Olce – et un documentaire – L’Odeur du Gaz de Jean-Louis Tognetti.
A peine le temps de souffler, direction le Théâtre Municipal pour la diffusion de cinq courts métrages dans le cadre de la toute récente compétition des écoles de cinéma. Au même moment, au Régent, était projeté Amore e Malavita, une comédie italienne réalisée par Marco et Antonio Manetti, sortie en 2017 et présentée en sélection officielle à la Mostra de Venise.
De retour au Régent, un public de fidèle découvrait, à 16h30, le court métrage Casse-Noisette de Justine Julie Lefevre, grand prix du dernier Festival du Film de Lama et On m’a donné la Terre, documentaire de Francescu Artilly.
Pendant ce temps, au centre culturel Una Volta avait lieu le traditionnel Grand Débat : U Cantu corsu : reste-t-il toujours quelque chose à chanter? Animé par Christophe Bourseiller et Patrizia Gattaceca qui recevait, pour l’occasion, devant un public nombreux, Patrizia Poli, Alain di Meglio, Celia Picciocchi, Jacques Fusina, etc.
A 18h, c’est Rinatu Frassatti qui présentait au Théâtre son dernier moyen métrage, Beatrice, sur une actrice italienne tragiquement disparu. Un film poétique qui rend hommage au cinéma américain et italien des années 50.
A 19h, direction la salle des congrès du Théâtre pour le vernissage de l’exposition qui mêle les œuvres de Jean-André Bertozzi, de Louis Schiavo et une formidable collection de pochettes de disque du discophile Laurent Deville. L’occasion aussi de s’installer pour le Cabaret RCFM et d’écouter Patrizia Gattacceca, Thomas Bronzini ou encore Petru Bracci.
Mais il est déjà temps de rejoindre la salle du Théâtre pour la soirée d’ouverture. Après une présentation de cette édition 2018, Patrizia Poli et Michèle Corotti sont rejointes sur scène par Pierre Savelli, Maire de Bastia, Mattea Lacave, adjointe à la culture et Josepha Giacometti, Conseillère exécutive de Corse déléguée à la culture, au patrimoine, à l'éducation, à la formation, à l'enseignement supérieur et à la recherche qui assurent, tous et toutes, à tour de rôle, de leur soutient à ce très grand Festival.
Denis Parent prend alors le relais pour présenter l’équipe du film d’ouverture, Les Invisibles, avec le réalisateur Louis-Julien Petit (interview sur CNI). Une salle comble et un public qui ressort bouleversé par cette comédie autour d’un centre d’accueil pour femmes SDF porté par un trio d’actrice – Audrey Lamy, Corinne Masiero et Noémie Lvovsky – et de comédiennes non professionnelles jouant leur propre rôle.
A peine sorti de la salle, le public ne peut s’empêcher d’enchaîner quelques pas de danse, Pasqua et le collectif Disco sont aux platines et « envoient » du son pour cette 36e édition.
Quel plaisir de finir la journée en musique et de pouvoir « traîner » autour d’un verre, un peu plus longtemps qu’à l’accoutumé, dans le Péristyle du Théâtre, lieu convivial et propice aux échanges et au partage.
A peine le temps de souffler, direction le Théâtre Municipal pour la diffusion de cinq courts métrages dans le cadre de la toute récente compétition des écoles de cinéma. Au même moment, au Régent, était projeté Amore e Malavita, une comédie italienne réalisée par Marco et Antonio Manetti, sortie en 2017 et présentée en sélection officielle à la Mostra de Venise.
De retour au Régent, un public de fidèle découvrait, à 16h30, le court métrage Casse-Noisette de Justine Julie Lefevre, grand prix du dernier Festival du Film de Lama et On m’a donné la Terre, documentaire de Francescu Artilly.
Pendant ce temps, au centre culturel Una Volta avait lieu le traditionnel Grand Débat : U Cantu corsu : reste-t-il toujours quelque chose à chanter? Animé par Christophe Bourseiller et Patrizia Gattaceca qui recevait, pour l’occasion, devant un public nombreux, Patrizia Poli, Alain di Meglio, Celia Picciocchi, Jacques Fusina, etc.
A 18h, c’est Rinatu Frassatti qui présentait au Théâtre son dernier moyen métrage, Beatrice, sur une actrice italienne tragiquement disparu. Un film poétique qui rend hommage au cinéma américain et italien des années 50.
A 19h, direction la salle des congrès du Théâtre pour le vernissage de l’exposition qui mêle les œuvres de Jean-André Bertozzi, de Louis Schiavo et une formidable collection de pochettes de disque du discophile Laurent Deville. L’occasion aussi de s’installer pour le Cabaret RCFM et d’écouter Patrizia Gattacceca, Thomas Bronzini ou encore Petru Bracci.
Mais il est déjà temps de rejoindre la salle du Théâtre pour la soirée d’ouverture. Après une présentation de cette édition 2018, Patrizia Poli et Michèle Corotti sont rejointes sur scène par Pierre Savelli, Maire de Bastia, Mattea Lacave, adjointe à la culture et Josepha Giacometti, Conseillère exécutive de Corse déléguée à la culture, au patrimoine, à l'éducation, à la formation, à l'enseignement supérieur et à la recherche qui assurent, tous et toutes, à tour de rôle, de leur soutient à ce très grand Festival.
Denis Parent prend alors le relais pour présenter l’équipe du film d’ouverture, Les Invisibles, avec le réalisateur Louis-Julien Petit (interview sur CNI). Une salle comble et un public qui ressort bouleversé par cette comédie autour d’un centre d’accueil pour femmes SDF porté par un trio d’actrice – Audrey Lamy, Corinne Masiero et Noémie Lvovsky – et de comédiennes non professionnelles jouant leur propre rôle.
A peine sorti de la salle, le public ne peut s’empêcher d’enchaîner quelques pas de danse, Pasqua et le collectif Disco sont aux platines et « envoient » du son pour cette 36e édition.
Quel plaisir de finir la journée en musique et de pouvoir « traîner » autour d’un verre, un peu plus longtemps qu’à l’accoutumé, dans le Péristyle du Théâtre, lieu convivial et propice aux échanges et au partage.
Le dimanche
Le dimanche, le Festival fait relâche le matin pour laisser le temps de se remettre de la grande soirée de la veille et pour permettre aux nombreux invités de découvrir Bastia.
C’est dès 14h que l’activité reprend au cinéma Le Régent avec la diffusion d’un épisode Back to Corsica – nouvelle série de France3 Via Stella – suivi de Good Morning, 3e film de Bahij Hojeij, produit par De Gaulle Eid. Une projection suivie d’un des films de la sélection CinéMioches, Dililli à Paris de Michel Ocelot (réalisateur de Kirikou). Pendant ce temps, au théâtre, Rachid Tizzi, projectionniste en chef se prépare à lancé la suite de la compétions corse avec les deux derniers films – Sur Tes Traces d’Alexandre Oppecini et Carnet de Tango d’Emmanuel Eliah. Le jury de cette compétition aura la lourde tâche, à l’issu de cette ultime projection, de choisir le meilleur documentaire et la meilleure fiction de cette 36e édition. Un exercice particulièrement difficile au vue de la qualité de la production cette année.
A peine le temps de se délecter d’un concert de la Lyre Bastiaise dans le Péristyle que la compétition des films méditerranéens commence avec la diffusion au Théâtre de The Reports on Sarah and Saleem, film palestinien de Muayad Alayan.
Enfin, pour clôturer ce week-end bien chargé, le Festival Arte Mare rend hommage au réalisateur corse Paul Vecchiali avec la projection de son film Le Cancre.
Un moment fort émouvant auquel le réalisateur ne peut malheureusement pas participé pour des problèmes de santé.
Le Festival Arte Mare se poursuit jusqu’à samedi. Le programme est en ligne ici.
Le dimanche, le Festival fait relâche le matin pour laisser le temps de se remettre de la grande soirée de la veille et pour permettre aux nombreux invités de découvrir Bastia.
C’est dès 14h que l’activité reprend au cinéma Le Régent avec la diffusion d’un épisode Back to Corsica – nouvelle série de France3 Via Stella – suivi de Good Morning, 3e film de Bahij Hojeij, produit par De Gaulle Eid. Une projection suivie d’un des films de la sélection CinéMioches, Dililli à Paris de Michel Ocelot (réalisateur de Kirikou). Pendant ce temps, au théâtre, Rachid Tizzi, projectionniste en chef se prépare à lancé la suite de la compétions corse avec les deux derniers films – Sur Tes Traces d’Alexandre Oppecini et Carnet de Tango d’Emmanuel Eliah. Le jury de cette compétition aura la lourde tâche, à l’issu de cette ultime projection, de choisir le meilleur documentaire et la meilleure fiction de cette 36e édition. Un exercice particulièrement difficile au vue de la qualité de la production cette année.
A peine le temps de se délecter d’un concert de la Lyre Bastiaise dans le Péristyle que la compétition des films méditerranéens commence avec la diffusion au Théâtre de The Reports on Sarah and Saleem, film palestinien de Muayad Alayan.
Enfin, pour clôturer ce week-end bien chargé, le Festival Arte Mare rend hommage au réalisateur corse Paul Vecchiali avec la projection de son film Le Cancre.
Un moment fort émouvant auquel le réalisateur ne peut malheureusement pas participé pour des problèmes de santé.
Le Festival Arte Mare se poursuit jusqu’à samedi. Le programme est en ligne ici.