Le Dimanche 3 mars, Julie Douib, 35 ans, maman de deux enfants Antony, 8 ans et Luccas, 10 ans était assassinée de deux balles de 9 mm, dans son appartement situé au 2e étage de la Résidence de la Mer.
L'ex-concubin de la victime, Bruno Garcia, 43 ans, se présentait peu après à la Gendarmerie de l'Ile-Rousse, avant d'avouer être l'auteur de l'assassinat.
Le couple qui était séparé depuis plusieurs mois vivait une situation conflictuelle importante. Plusieurs plaintes et mains courantes ont été déposées à cet effet dans les services de Gendarmerie par les deux parties mais aussi le papa de Julie Douib.
Selon des témoignages, des menaces de mort auraient été proférées par l'auteur présumé de l'assassinat.
Malheureusement, depuis, Julie Douib est tombée sous les balles de celui-ci qui selon ses dires lui faisait vivre l'enfer depuis cette séparation, au point de craindre pour sa vie comme elle a eu le temps de confier à ses amies avant ce drame laissant deux enfants orphelins.
Samedi dernier, ce sont plus de 3 000 personnes qui se sont déplacées de toute la Corse pour participer avec la famille à une marche silencieuse, derrière la famille et l'ainé des enfants Luccas, en hommage à Julie.
La politique de lutte menée par le Gouvernement contre les violences faites au femmes pointée du doigt
Beaucoup d'accusations ont été portées sur les circonstances de cet assassinat qui pour le plus grand nombre aurait pu être évité.
Des tensions sont également apparues. La politique menée par le gouvernement en la matière est également pointée du doigt.
Tous, unanimes, demandent à ce que les choses bougent pour que Julie, comme les 30 autres femmes tuées depuis le début de l'année ne le soit pas pour rien.
Julie on l'a dit, a été inhumée la veille de la marche lors d'une cérémonie civile, dans la discrétion au cimetière de Monticello.
Les enfants ont repris le chemin de l'école en attendant une décision du juge des affaires sociales et les parents sont toujours en Balagne, dans l'attente d'avancées sur cet assassinat et sur la garde de leurs petit-enfants qu'ils souhaitent garder à leur côté.
Ce jeudi matin, alors que l'on pensait que chacun s'était résolu à laisser l'enquête se poursuivre comme il se doit, un tag a été découvert, route de Monticello à l'Ile-Rousse, pratiquement face à la Résidence de la Mer, sur lequel on pouvait lire: " Pauvre homme, honte à toi, tueur de femmes, ne reviens jamais dans notre ville".
Ce tag visant le meurtrier présumé n'a fait que raviver les tensions.
"ça va bouger pour toi Julie. On va se battre, justice sera faite". Ces mots de Julien, le papa de Julie prononcés samedi dernier juste avant le départ de la marche sont plus que jamais d'actualité.
Une messe le jeudi 21 mars à l'Ile-Rousse
Une messe en mémoire de Julie sera célébrée le jeudi 21 mars à 18 heures en l'église de l'Immaculée Conception à l'Ile-Rousse.
Tous ceux qui ont connu et aimé Julie ainsi que ceux qui ont été touchés par ce drame sont invités à cette messe pour le repos de son âme.
L'ex-concubin de la victime, Bruno Garcia, 43 ans, se présentait peu après à la Gendarmerie de l'Ile-Rousse, avant d'avouer être l'auteur de l'assassinat.
Le couple qui était séparé depuis plusieurs mois vivait une situation conflictuelle importante. Plusieurs plaintes et mains courantes ont été déposées à cet effet dans les services de Gendarmerie par les deux parties mais aussi le papa de Julie Douib.
Selon des témoignages, des menaces de mort auraient été proférées par l'auteur présumé de l'assassinat.
Malheureusement, depuis, Julie Douib est tombée sous les balles de celui-ci qui selon ses dires lui faisait vivre l'enfer depuis cette séparation, au point de craindre pour sa vie comme elle a eu le temps de confier à ses amies avant ce drame laissant deux enfants orphelins.
Samedi dernier, ce sont plus de 3 000 personnes qui se sont déplacées de toute la Corse pour participer avec la famille à une marche silencieuse, derrière la famille et l'ainé des enfants Luccas, en hommage à Julie.
La politique de lutte menée par le Gouvernement contre les violences faites au femmes pointée du doigt
Beaucoup d'accusations ont été portées sur les circonstances de cet assassinat qui pour le plus grand nombre aurait pu être évité.
Des tensions sont également apparues. La politique menée par le gouvernement en la matière est également pointée du doigt.
Tous, unanimes, demandent à ce que les choses bougent pour que Julie, comme les 30 autres femmes tuées depuis le début de l'année ne le soit pas pour rien.
Julie on l'a dit, a été inhumée la veille de la marche lors d'une cérémonie civile, dans la discrétion au cimetière de Monticello.
Les enfants ont repris le chemin de l'école en attendant une décision du juge des affaires sociales et les parents sont toujours en Balagne, dans l'attente d'avancées sur cet assassinat et sur la garde de leurs petit-enfants qu'ils souhaitent garder à leur côté.
Ce jeudi matin, alors que l'on pensait que chacun s'était résolu à laisser l'enquête se poursuivre comme il se doit, un tag a été découvert, route de Monticello à l'Ile-Rousse, pratiquement face à la Résidence de la Mer, sur lequel on pouvait lire: " Pauvre homme, honte à toi, tueur de femmes, ne reviens jamais dans notre ville".
Ce tag visant le meurtrier présumé n'a fait que raviver les tensions.
"ça va bouger pour toi Julie. On va se battre, justice sera faite". Ces mots de Julien, le papa de Julie prononcés samedi dernier juste avant le départ de la marche sont plus que jamais d'actualité.
Une messe le jeudi 21 mars à l'Ile-Rousse
Une messe en mémoire de Julie sera célébrée le jeudi 21 mars à 18 heures en l'église de l'Immaculée Conception à l'Ile-Rousse.
Tous ceux qui ont connu et aimé Julie ainsi que ceux qui ont été touchés par ce drame sont invités à cette messe pour le repos de son âme.