"Le Front de Libération National de la Corse a annoncé il y a presque 3 ans, un processus de démilitarisation et une sortie progressive de la clandestinité sans préalable et sans équivoque aucune mettant un terme à 4 décennies de lutte armée.
Pour que la construction d’une société Corse apaisée puisse enfin commencer, pour l’avènement d’une paix durable, nous devons par une volonté commune solutionner définitivement la question du rapprochement des prisonniers actuellement incarcérés loin de leurs familles, cet éloignement carcéral s’oppose ainsi à l’article 8 de la convention Européenne des droits de l’homme, concernant le rapprochement familial des détenus et condamnés, favorisant l’incarcération dans un lieu proche du domicile. De plus l’inscription au FIJAIT de nos prisonniers nous semble également en contradiction avec la déclaration des droits de l’homme : L’obligation de justifier de son adresse tous les 3 mois, déclarer son changement de domicile dans les 15 jours qui suivent et déclarer tout déplacement transfrontalier dans les quinze jours avant le départ. L’effacement des données au bout de 20 ans fait partie des mesures arbitraires qui classent nos prisonniers au même titre que les terroristes islamiques internationaux.
Il nous paraît opportun aujourd’hui de demander aux candidats à l’élection présidentielle de 2017 de faire un pas pour pérenniser ce nouvel horizon, comme cela s’est déjà produit à travers l’histoire politique du pays (LOI n° 89-473 du 10 juillet 1989 portant amnistie, art. 2 :
"Amnistie des infractions commises avant le 14 juillet 1988 à l'occasion d'événements d'ordre politique et social en relation avec une entreprise tendant à modifier le statut de la Corse, sont amnistiées toutes infractions commises antérieurement au 23 décembre 1981 à l'occasion d'événements d'ordre politique ou social en relation avec la détermination du statut de la Corse) et prononcer une mesure d’amnistie."
La Corse depuis Décembre 2015 est entrée dans une révolution démocratique. Une telle unité du peuple Corse autour d’une question ne s’est manifestée que très rarement dans notre histoire et le gouvernement Français ne peut plus feindre de l’ignorer. Ce processus s’inscrit dans la logique d’une résolution globale d’une crise sociale et économique profonde. Par conséquent, il ne peut s’opposer à la libération de militants embastillés pour la défense de leurs idées. Aujourd’hui c’est la société Corse dans son ensemble par des motions votées par la Collectivité Territoriale de Corse, le conseil Départementale de Haute-Corse, le Conseil d’administration de l’Université de Corse, nombreuses communautés de communes, et plusieurs centaines de communes, sans oublier des dizaines de signataires du manifeste du Canada, Bruxelles Barcelone et le Bénin... qui demandent la libération immédiate des prisonniers politiques, l’arrêt des poursuites pour les personnes recherchées et l’obtention de garanties pour une justice sereine, et équitable.
Conscients que les solutions politiques ne pourront passer que par la résolution définitive du problème des prisonniers et recherchés politiques Corses, l’Associu Sulidarità s’adresse aux candidats à l’élection présidentielle et leur demande de se positionner officiellement sur la situation des patriotes Corses exilés, incarcérés ou recherchés.
Pour éclaircir et acter les différents points cités plus haut, nous demandons à être reçus par les différents candidats à l’occasion de la campagne présidentielle."
Pour que la construction d’une société Corse apaisée puisse enfin commencer, pour l’avènement d’une paix durable, nous devons par une volonté commune solutionner définitivement la question du rapprochement des prisonniers actuellement incarcérés loin de leurs familles, cet éloignement carcéral s’oppose ainsi à l’article 8 de la convention Européenne des droits de l’homme, concernant le rapprochement familial des détenus et condamnés, favorisant l’incarcération dans un lieu proche du domicile. De plus l’inscription au FIJAIT de nos prisonniers nous semble également en contradiction avec la déclaration des droits de l’homme : L’obligation de justifier de son adresse tous les 3 mois, déclarer son changement de domicile dans les 15 jours qui suivent et déclarer tout déplacement transfrontalier dans les quinze jours avant le départ. L’effacement des données au bout de 20 ans fait partie des mesures arbitraires qui classent nos prisonniers au même titre que les terroristes islamiques internationaux.
Il nous paraît opportun aujourd’hui de demander aux candidats à l’élection présidentielle de 2017 de faire un pas pour pérenniser ce nouvel horizon, comme cela s’est déjà produit à travers l’histoire politique du pays (LOI n° 89-473 du 10 juillet 1989 portant amnistie, art. 2 :
"Amnistie des infractions commises avant le 14 juillet 1988 à l'occasion d'événements d'ordre politique et social en relation avec une entreprise tendant à modifier le statut de la Corse, sont amnistiées toutes infractions commises antérieurement au 23 décembre 1981 à l'occasion d'événements d'ordre politique ou social en relation avec la détermination du statut de la Corse) et prononcer une mesure d’amnistie."
La Corse depuis Décembre 2015 est entrée dans une révolution démocratique. Une telle unité du peuple Corse autour d’une question ne s’est manifestée que très rarement dans notre histoire et le gouvernement Français ne peut plus feindre de l’ignorer. Ce processus s’inscrit dans la logique d’une résolution globale d’une crise sociale et économique profonde. Par conséquent, il ne peut s’opposer à la libération de militants embastillés pour la défense de leurs idées. Aujourd’hui c’est la société Corse dans son ensemble par des motions votées par la Collectivité Territoriale de Corse, le conseil Départementale de Haute-Corse, le Conseil d’administration de l’Université de Corse, nombreuses communautés de communes, et plusieurs centaines de communes, sans oublier des dizaines de signataires du manifeste du Canada, Bruxelles Barcelone et le Bénin... qui demandent la libération immédiate des prisonniers politiques, l’arrêt des poursuites pour les personnes recherchées et l’obtention de garanties pour une justice sereine, et équitable.
Conscients que les solutions politiques ne pourront passer que par la résolution définitive du problème des prisonniers et recherchés politiques Corses, l’Associu Sulidarità s’adresse aux candidats à l’élection présidentielle et leur demande de se positionner officiellement sur la situation des patriotes Corses exilés, incarcérés ou recherchés.
Pour éclaircir et acter les différents points cités plus haut, nous demandons à être reçus par les différents candidats à l’occasion de la campagne présidentielle."