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Attentats : Manuel Valls vient soutenir les gendarmes


le Vendredi 6 Décembre 2013 à 19:44

Manuel Valls, que l'on annonce en Corse ce samedi, avait assuré au lendemain du double tir de roquettes contre le casernes Battesti, à Ajaccio, et de Montesoro, à Bastia que "rien ne détournerait le Gouvernement d'agir avec la gendarmerie et la police en Corse."



Manuel Valls vient soutenir les gendarmes
Manuel Valls vient soutenir les gendarmes
Le ministre de l’Intérieur condamne avec la plus grande fermeté les deux tirs de roquette commis, en début de soirée, contre la caserne de gendarmerie Paoli de Bastia et la caserne de gendarmerie Battesti d’Ajaccio signifiait un communiqué du ministère de l'Intérieur. "Ces deux tirs n’ont heureusement fait aucune victime mais ils ont provoqué des dégâts matériels.Les préfets de Corse-du-Sud et de Haute-Corse se sont immédiatement rendus sur les lieux avec les procureurs de la République. Le parquet anti-terroriste du tribunal de grande instance de Paris est saisi de l’affaire." Manuel Valls, selon le même communiqué, a tenu "à souligner l’extrême gravité de ces actes commis contre des bâtiments publics, dédiés à la protection des Corses, abritant des gendarmes et leurs familles, et symboles de l’Etat républicain. Il assure les gendarmes de Corse et leurs familles de son soutien total.

Ces actes ne détourneront en aucun cas l’Etat de son action constante dans la lutte contre toutes les formes de criminalité et de délinquance. Ces dernières semaines, gendarmes et policiers ont procédé sur l’ile à de nombreuses interpellations dans des affaires de terrorisme et de criminalité organisée. Ils obtiennent des résultats dans des affaires de racket et d’extorsion, qui dérangent manifestement ceux qui veulent faire régner la violence en Corse.

Tout sera mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ces actes intolérables."

Dans le courant de la journée les réactions de condamnation ont été nombreuses.

Dominique Bucchini, président de l'assemblée de Corse

« Je condamne avec la plus grande fermeté les deux attentats qui ont simultanément visé les casernes de gendarmerie de Bastia et d’Ajaccio. Je tiens à apporter mon soutien moral aux gendarmes ainsi qu’à leurs familles. Ces deux actes visant des hommes et des femmes exerçant une mission difficile au service de la population, ne peuvent trouver aucune justification.

Je condamne ces actions violentes, fondées sur une logique de peur inacceptable, au moment même où la Corse cherche, par le débat démocratique et le dialogue, à tracer des voies  nouvelles pour son avenir ».

Camille de Rocca Serra,  député de la Corse-du -Sud et président du groupe Rassembler pour la Corse

«Je condamne fermement les attentats perpétrés hier soir contre les casernes Battesti à Ajaccio et Montesoro à Bastia. C’est à l’heure du repas, dans un lieu de vie où sont logées des dizaines de famille, que les tirs de roquette ont été lancés contre 

les bâtiments, mettant en péril de nombreuses personnes. 

Le recours à ces modes opératoires ne peut mener notre île que dans l’impasse et risque un jour de porter atteinte, volontairement ou pas, à la vie humaine. La  destruction des biens d’autrui, l’usage d’explosifs, le recours gratuit à la violence 

sont des comportements intolérables que rien ne peut justifier et qui traduisent le reniement de notre culture et de nos valeurs. Il est temps que cela cesse pour que la Corse s’engage sur la voie de l’apaisement. Dans l’incompréhension et l’indignation que suscitent ces opérations simultanées déplorables, je tiens à assurer les personnes présentes dans les bâtiments de toute ma solidarité.»


Emile Zuccarelli, maire de Bastia

De lâches attentats ont frappé, ce jeudi 5 décembre, les gendarmeries d’Ajaccio et de Bastia, causé des dégâts matériels et mis en danger les gendarmes, leurs femmes et leurs enfants.

Ils visaient des fonctionnaires qui concourent de multiples manières au service dupublic.

Ils doivent être condamnés de la manière la plus vigoureuse et la plus claire par tous ceux qui ont le souci de l’ordre et de la sécurité de leurs concitoyens.
J’adresse à l’ensemble de la Gendarmerie l’expression de ma confiance et de ma solidarité.


Emmanuelle de Gentili, Conseillére Exécutive de Corse, Présidente de l'OEHC, adjointe au maire de Bastia

Emmanuelle de Gentili condamne fermement les attentats perpétrés la nuit derniére contre les gendarmeries de Bastia et Ajaccio. Ces actes inconscients d'une gravité inouïe auraient pu tuer ou blesser des fonctionnaires, et leurs familles, en charge de la sécurité des corses.

A l'heure ou une large majorité d'élus de l'Assemblée de Corse a posé les bases d'une solution politique aux maux dont souffrent notre ile, recevant un écho favorable du Gouvernement, ces agissements d'une minorité viennent jeter le trouble

une fois de plus, une fois de trop.

La Corse a souffert et souffre encore de cette violence aveugle et stérile qui ne saurait apporter une quelconque réponse.

Seuls le dialogue et le respect de tous les acteurs de la démocratie nous permettront collectivement de trouver une issue aux problémes de notre ile.

C'est ma conviction profonde de femme, de militante, d'élue de gauche.

J'apporte mon soutien et ma solidarité aux gendarmes et à leurs familles dans cette épreuve.


François Tatti, adjoint au maire de Bastia, conseiller territorial

« François Tatti, Conseiller Territorial de Corse et Adjoint au Maire de Bastia, condamne les actes de violence qui ont visé les casernes de gendarmerie ce jeudi 5 décembre à Ajaccio et à Bastia. Ces attentats constituent un retour en arrière inacceptable dans une Corse qui aspire plus que jamais à la paix. Notre île est en proie à une crise économique profonde et la seule « guerre » qui ait du sens, c’est le combat contre la précarité et le chômage. 

François Tatti apporte son soutien aux personnels et à leurs familles, et demande aux autorités d’appréhender les auteurs de ces attentats et de les traduire devant la justice. »


Jean Zuccarelli, conseiller exécutif de Corse, conseiller municipal de Bastia

"Je condamne fermement les attentats ayant visé dans la soirée de jeudi les deux casernes de gendarmerie de Bastia et d'Ajaccio. Il s'agit d'actes inacceptables et particulièrement irresponsables car mettant en danger les personnes, à une heure et dans des zones à forte fréquentation. D'autre part, rien ne saurait justifier de tels agissements à l'encontre de services et bâtiments publics. Ils sont le fruit d'une violence qu'il convient d'éradiquer et que tous les élus de la Corse se doivent de condamner clairement".


Aline Castellani, présidente du groupe de la Gauche Républicaine 

« Les attentats commis hier soir contre les casernes de gendarmerie à Ajaccio et Bastia plongent, une fois de plus, toute la société insulaire dans l’effroi et la.  Des actes d'une extrême violence qui auraient pu avoir des conséquences bien plus. Le groupe de la Gauche Républicaine exprime son émotion et sa solidarité envers  les familles des gendarmes. Il condamne avec la plus grande fermeté cet acte odieux désapprouvé par l’ensemble de la société corse.

Il demande aux autorités publiques de mettre tout en œuvre pour mettre un terme à ces violences qui n’ont pas lieu d’être en Démocratie et qui mettent en danger la construction d’une société rassemblée et pacifiée.»


Jacqueline Wrocleski-Arii présidente de l'A.N.A.C.R 2A

Après les tirs à la roquette qui ont visé les casernes de gendarmerie d’Ajaccio et Bastia, l’Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance de la Corse-du-Sud, apporte son soutien aux gendarmes et à leurs familles qui en ont été la cible ; si on ne déplore aucune victime, c’est pur hasard. 

L’ANACR 2A condamne avec la plus grande fermeté ces actes terroristes. Leurs auteurs, comme il est d’usage, se feront connaître plus tard mais il y a fort à parier qu’ils évoluent dans la mouvance nationaliste. (…)

Tous ceux qui sincèrement œuvrent pour marginaliser, voire éradiquer, la violence en Corse doivent  les délégitimer toutes, et d’abord celle qui se prévaut de motifs politiques. La France de 2013 n’est  pas celle des années 40. Le Préfet Erignac n’est pas Klaus Barbie.