C’est le rendez-vous annuel des maires de France. La 106ème édition du Congrès des maires et des présidents d’intercommunalité de France s’est déroulée du 19 au 21 novembre à Paris. L’objectif ? Échanger et répondre aux questions qui préoccupent les élus à travers des débats et conférences. À un an et demi des prochaines élections municipales, une cinquantaine de maires insulaires ont fait le déplacement, à l’instar de Ange-Pierre Vivoni, maire de Sisco, qui dresse un bilan mitigé de ces trois jours de réunions. “Nous avons eu quelques bonnes nouvelles qui, je l’espère, se concrétiseront, mais dans l’ensemble le bilan est assez négatif.” Jean-Charles Orsucci, maire de Bonifacio, est quant à lui plus positif sur la question. “Nous avons interpellé le gouvernement, et je pense qu’ils ont compris l’inquiétude des maires et des collectivités.”
L’un des points soulevés par les élus concernait la demande de contribution des collectivités. Une préoccupation qui a été entendue. “Le gouvernement nous demandait cinq milliards d’euros”, explique Ange-Pierre Vivoni. “Normalement, la contribution passera à deux milliards d’euros. J’espère que cela sera adopté par les sénateurs.” Mais sur d’autres points, le constat est plus négatif. “J’ai discuté avec mes collègues du continent”, raconte Ange-Pierre Vivoni. “Beaucoup ne veulent pas se représenter en 2026. La vie de maire est devenue insupportable.” En effet, 2 400 maires ont démissionné depuis le début de leur mandat en juin 2020, selon Catherine Vautrin, ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation.
Autre problème évoqué lors de ce congrès : le déficit budgétaire de la France. “L’État pense que les communes sont responsables du déficit, mais c’est faux”, lance Ange-Pierre Vivoni. Un avis partagé par Jean-Charles Orsucci : “Je pense que le déficit de la France dépend plus de l’État en lui-même que des collectivités.”
L’un des points soulevés par les élus concernait la demande de contribution des collectivités. Une préoccupation qui a été entendue. “Le gouvernement nous demandait cinq milliards d’euros”, explique Ange-Pierre Vivoni. “Normalement, la contribution passera à deux milliards d’euros. J’espère que cela sera adopté par les sénateurs.” Mais sur d’autres points, le constat est plus négatif. “J’ai discuté avec mes collègues du continent”, raconte Ange-Pierre Vivoni. “Beaucoup ne veulent pas se représenter en 2026. La vie de maire est devenue insupportable.” En effet, 2 400 maires ont démissionné depuis le début de leur mandat en juin 2020, selon Catherine Vautrin, ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation.
Autre problème évoqué lors de ce congrès : le déficit budgétaire de la France. “L’État pense que les communes sont responsables du déficit, mais c’est faux”, lance Ange-Pierre Vivoni. Un avis partagé par Jean-Charles Orsucci : “Je pense que le déficit de la France dépend plus de l’État en lui-même que des collectivités.”
Les élus insulaires reçus par Catherine Vautrin
Mercredi matin, une cinquantaine d’élus de Corse ont été reçus par Catherine Vautrin. Une rencontre “très positive” selon Ange-Pierre Vivoni. “Nous avons eu un discours d’une personne responsable, qui connaît les problèmes que nous rencontrons en Corse. Elle nous a dit qu’elle allait se battre pour nous et avec nous.” Même constat du côté de Jean-Charles Orsucci : “La ministre souhaite défendre nos intérêts. Elle connaît très bien la Corse car elle y vit une partie de l’année.”
Durant cet entretien, la ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation a notamment évoqué le budget d’aide à la continuité territoriale. “Je pense que nous arriverons à avoir les 50 millions d’euros de budget que nous aimerions obtenir”, explique Ange-Pierre Vivoni. “Elle nous a dit que si l’on avait besoin, elle pourrait intervenir auprès des autres ministres pour les convaincre.”
Catherine Vautrin a également abordé d’autres sujets qui préoccupent les élus insulaires, comme l’assainissement de l’eau. “Elle a compris que c’était un sujet indispensable pour la Corse, et nous a dit qu’elle en ferait sa priorité”, précise Ange-Pierre Vivoni. Pour appuyer son discours, la ministre a annoncé aux maires qu’elle “se rendra en Corse toutes les cinq à six semaines pour suivre l’avancée des sujets”. “Elle enverra également ses conseillers à travers l’île, notamment dans les micro-régions, pour être au plus proche des habitants.” Un engagement qui a plu aux élus, comme l’explique Jean-Charles Orsucci : “Nous nous sentons entendus pour ce que nous sommes.” Avant de conclure : “Il n’y a eu aucune promesse, mais nous préférons un ministre à l’écoute que des promesses qui ne seront pas tenues.”
Mercredi matin, une cinquantaine d’élus de Corse ont été reçus par Catherine Vautrin. Une rencontre “très positive” selon Ange-Pierre Vivoni. “Nous avons eu un discours d’une personne responsable, qui connaît les problèmes que nous rencontrons en Corse. Elle nous a dit qu’elle allait se battre pour nous et avec nous.” Même constat du côté de Jean-Charles Orsucci : “La ministre souhaite défendre nos intérêts. Elle connaît très bien la Corse car elle y vit une partie de l’année.”
Durant cet entretien, la ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation a notamment évoqué le budget d’aide à la continuité territoriale. “Je pense que nous arriverons à avoir les 50 millions d’euros de budget que nous aimerions obtenir”, explique Ange-Pierre Vivoni. “Elle nous a dit que si l’on avait besoin, elle pourrait intervenir auprès des autres ministres pour les convaincre.”
Catherine Vautrin a également abordé d’autres sujets qui préoccupent les élus insulaires, comme l’assainissement de l’eau. “Elle a compris que c’était un sujet indispensable pour la Corse, et nous a dit qu’elle en ferait sa priorité”, précise Ange-Pierre Vivoni. Pour appuyer son discours, la ministre a annoncé aux maires qu’elle “se rendra en Corse toutes les cinq à six semaines pour suivre l’avancée des sujets”. “Elle enverra également ses conseillers à travers l’île, notamment dans les micro-régions, pour être au plus proche des habitants.” Un engagement qui a plu aux élus, comme l’explique Jean-Charles Orsucci : “Nous nous sentons entendus pour ce que nous sommes.” Avant de conclure : “Il n’y a eu aucune promesse, mais nous préférons un ministre à l’écoute que des promesses qui ne seront pas tenues.”