Approcher l'épave rouillée du Costa Concordia, qui se trainait à un peu plus de 1 mile à l'heure derrière eux remorqueurs au large de Bastia, n'a pas été chose aidée ce mercredi. L'équipage et la vedette rapide de bastia-offshore-fishing.com - un Quicksilver 900 de 9 mètres -ont pourtant mis pourtant la "gomme" dès la sortie du plan d'eau Vieux-Port de Bastia et une petite demi-heure plus tard le lent convoi était à portée d'objectif. Mais la surprise de la découverte curieuse dépassée pas question d'aller voir plus près.
Encadré devant, derrière et sur le côté, le Concordia grand bateau blessé, faudra se contenter de l'observer de loin.
Pas question en tout cas d'approcher à moins de trois miles nautiques de l'épave. Dans le cas contraire, la "guardia costiera" italienne vient vous le rappeler fermement puis avec le sourire.
Mais difficile de ne pas succomber à la tentation d'aller voir de plus près le mastodonte qui entame sa traversée de l'Ile d'Elbe par le Sud.
Il est vrai qu'il n'y a pas de bateaux qui pare dans le secteur.
Plus facile dans ces conditions de se faire répérer.
La "guardia costièra" qui avait admis une distance de 2 miles entre la vedette de Bastia Offshore fishing association, qui célèbre la passion de la pêche sportive en méditerranée, intime à présent de prendre des distances : 3 miles. Et les militaires italiens insistent. Et accompagnent notre vedette jusqu'à la distance requise.
Pendant ce temps le Concordia poursuit à son rythme.
Mais au fur et à mesure que le temps passe l'attention envers l'épave qui effectue son dernier voyage diminue. L'occasion est belle pour constater de visu que le Canal de Corse est particulièrement fréquenté. par des bâtiments qui, pétroliers et porte-containeurs, ont parfois l'envergure du Concordia.
Dans le même la vedette avec aux commandes Daniel Bouniot du Bastia Offshore fishing,, qui n'est pas venu là pour rien, procède à plusieurs prélévements derrière le convoi qui sétale sur plusieurs mile et donne l'impression de progresser de moins en moins vite.
Il est temps alors de mettre le cap sur le Jason qui à la limite des eaux territoriales attend l'arrivée de Ségolène Royal venue assister au passage du Concordia.
Il est près de 18 heures lorsque la ministre de l'environnement à bord d'un bâtiment de la Marine nationale approche du remorqueur qui stationne depuis le début de la matinée en plein cœur de la mer Tyrrhénienne. Un peu avant une demi douzaine d'embarcations avait essayé de s'approcher de la tête du convoi.
Mais la guardia costiéra a encore sévi.
Et le Costa Concordia qui approchait à ce moment-là de Capraia poursuivait, tranquillement, sa progression vers Gênes.