Les ateliers pour enfants
À l’entrée du théâtre municipal, des ateliers attendaient les enfants des écoles primaires du département. Il y avait l’atelier « paper Toys » où les élèves se battaient, les doigts pleins de colle, avec des bouts de papier pour, tant bien que mal, construire des personnages en volume. Il y avait aussi l’atelier tampons, à partir d’une création originale de Vincent Sardon, où les enfants ont pu réaliser leurs propres œuvres à coup d’encre fraiche. Rappelons que ces ateliers sont ouverts au public jusqu’à mercredi.
Vendredi, débat avec Rascal, Troubs et Edmond Baudoin
Pendant que Benjamin Flao dédicaçait ses affiches et que les spectateurs dégustaient des bières au petit comptoir du centre culturel, les artistes Rascal, Troubs et Edmond Baudoin ont animé la salle en présentant leurs œuvres et en racontant leur histoire.
Rascal consacre son talent aux enfants. À la fois auteur et illustrateur, il a raconté au public ses aventures d’écrivain et ses rencontres professionnelles. Troubs et Edmond Baudoin sont des dessinateurs-voyageurs, ils ont d’ailleurs visité de nombreux pays ensemble. Dans certains endroits du monde, on pensait qu’ils étaient homosexuels, au Mexique, on les soupçonnait d’être des espions américains… autant d’anecdotes qui ont amusé l’auditoire vendredi soir.
Rascal consacre son talent aux enfants. À la fois auteur et illustrateur, il a raconté au public ses aventures d’écrivain et ses rencontres professionnelles. Troubs et Edmond Baudoin sont des dessinateurs-voyageurs, ils ont d’ailleurs visité de nombreux pays ensemble. Dans certains endroits du monde, on pensait qu’ils étaient homosexuels, au Mexique, on les soupçonnait d’être des espions américains… autant d’anecdotes qui ont amusé l’auditoire vendredi soir.
Lewis Trondheim, du soleil et des conférences
Samedi, la principale activité de la mâtinée fût la rencontre avec Lewis Trondheim au péristyle du musée de Bastia. Avec un sourire rempli d’humanité, le dessinateur s’est prêté volontiers au jeu des questions-réponses durant près d’une heure.
Gilles Simeoni, Dominique Mattei, Cédric Villani et Edmond Baudoin ont même fait un selfie
Aux alentours de midi, un repas fut organisé au jardin suspendu du musée, en présence des artistes, du maire de Bastia Gilles Simeoni et de tout le personnel du centre culturel Una Volta. Un moment agréable, plein de convivialité, où les participants ont su profiter du beau temps pour prendre quelques photos.
L’exposition « Les histoires d’A… »
Pour cette exposition, huit dessinateurs ont fort bien usé de leur talent pour rendre hommage aux histoires de cœur. Seul de grands artistes sont capables de transmettre avec autant de génie « l’émotion » par le dessin, et donner, peut-être, un petit aperçu de ce qu’est l’amour.
Depuis le début du festival, les histoires d’A n’ont pas laissé les visiteurs indifférents. Chacun a pu retrouver, à travers les croquis affichés, des moments de vie touchants : la joie d’une rencontre, le bonheur d’être dans les bras d'une personne, puis les différences qui mènent à l’incompréhension, la colère, l’espérance d’une réconciliation, les regrets… Ces sentiments sont dessinés, entre autres, par Xavier Mussat. On retrouve les planches de son album « Carnation » au centre culturel. On y observe la vie d’un couple, l’histoire d’une femme débordée par ses doutes, et d’un homme visiblement trop sensible. Les deux souffrent sans se le dire... la fin de cette « histoire d’A » originale est à découvrir en ville.
Depuis le début du festival, les histoires d’A n’ont pas laissé les visiteurs indifférents. Chacun a pu retrouver, à travers les croquis affichés, des moments de vie touchants : la joie d’une rencontre, le bonheur d’être dans les bras d'une personne, puis les différences qui mènent à l’incompréhension, la colère, l’espérance d’une réconciliation, les regrets… Ces sentiments sont dessinés, entre autres, par Xavier Mussat. On retrouve les planches de son album « Carnation » au centre culturel. On y observe la vie d’un couple, l’histoire d’une femme débordée par ses doutes, et d’un homme visiblement trop sensible. Les deux souffrent sans se le dire... la fin de cette « histoire d’A » originale est à découvrir en ville.
Samedi après-midi, Edmond Baudoin et Cédric Villani au théâtre
Cédric Villani a reçu en 2010 la médaille Fields, qui est une des plus prestigieuses récompenses pour la reconnaissance de travaux en mathématiques. Il est issu d'une famille d'universitaires et… d’artistes. C’est surement pourquoi il s’entend aussi bien avec le dessinateur Edmond Baudoin.
Ils ont alors parlé ensemble de leur expérience pour la réalisation de leur œuvre « Les rêveurs lunaires » qui permet, même aux moins « matheux », de comprendre enfin la fission atomique. Le public a pu partager quelques anecdotes contées avec le sourire et même le rire de ces auteurs rayonnant de simplicité, d’empathie… d’amour.
« Les rêveurs lunaires, quatre génies qui ont changé l’Histoire », raconte les inventions, et les aventures qui en découlent, de Heisenberg, Alan Turing, Leo Szilard et Hugh Dowding. Physicien ou mathématicien durant la Seconde Guerre mondiale, ils ont mis leur génie au service d’une bombe atomique ou d’un code secret qui a permis le débarquement en Normandie. L’œuvre pose alors des questions aux lecteurs. Peut-on être considéré comme un génie en ayant fait du mal, sont-ils fiers ou honteux ? Les réponses se retrouvent au fil des pages.
Ils ont alors parlé ensemble de leur expérience pour la réalisation de leur œuvre « Les rêveurs lunaires » qui permet, même aux moins « matheux », de comprendre enfin la fission atomique. Le public a pu partager quelques anecdotes contées avec le sourire et même le rire de ces auteurs rayonnant de simplicité, d’empathie… d’amour.
« Les rêveurs lunaires, quatre génies qui ont changé l’Histoire », raconte les inventions, et les aventures qui en découlent, de Heisenberg, Alan Turing, Leo Szilard et Hugh Dowding. Physicien ou mathématicien durant la Seconde Guerre mondiale, ils ont mis leur génie au service d’une bombe atomique ou d’un code secret qui a permis le débarquement en Normandie. L’œuvre pose alors des questions aux lecteurs. Peut-on être considéré comme un génie en ayant fait du mal, sont-ils fiers ou honteux ? Les réponses se retrouvent au fil des pages.
Centre Una volta : des vidéos originales sur internet
La communication mise en place cette année par le centre culturel Una Volta est très élaborée, riche, et partagée instantanément sur internet. De nombreuses vidéos et photos ont été publiées sur les réseaux sociaux, principalement sur Facebook. On y retrouve en détail les expositions, les ambiances et les interviews des artistes qui ont façonné d’une belle manière ce festival. Rappelons le programme de dimanche : à 10h30 au café Una Volta : rencontre autour de l'exposition "Déplacés, Réfugiés" animée par Jean-Christophe Ogier (France Info)
à 14h30 au théâtre municipal : courts-métrages Arte (jeunesse) et à 16h au théâtre municipal : projections Arte documentaires; "Le temps perdu" de Pierre Schoeller et "Let me people go" de Régis Wargnier.
à 14h30 au théâtre municipal : courts-métrages Arte (jeunesse) et à 16h au théâtre municipal : projections Arte documentaires; "Le temps perdu" de Pierre Schoeller et "Let me people go" de Régis Wargnier.