À l’occasion de l’augmentation de capital Femu Quì, destinée à convaincre entreprises et épargnants sensibles à l’investissement éthique de souscrire des actions à son capital, l’entreprise corse de capital-investissement Femu Quì propose une série de 5 monographies sur des entreprises industrielles insulaires. Contrairement à certaines idées reçues, la Corse a une tradition industrielle. Les 5 entreprises évoquées dans cette série en sont une illustration contemporaine.
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L’industrie en Corse : hommes, machines et produits | Découvrez l’action de Femu Quì
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Il faut avoir arpenté, derrière Ivan-Paul Cassetari les 3 000 mètres-carrés de son usine, située sur la commune de Lucciana, pour mesurer combien un homme peut être passionné par son activité professionnelle... quand bien même celle-ci ne serait-elle pas, de prime abord, très excitante aux yeux du commun des mortels. Et il faut l'avoir suivi dans une visite guidée de sa blanchisserie industrielle pour comprendre combien cette activité peut effectivement s'avérer digne du plus grand intérêt, à travers la découverte des différentes étapes du nettoyage de linge, à grande échelle. Une méthodologie standard à laquelle ce chef d'entreprise a d'ailleurs apporté plusieurs touches personnelles, à partir d'une réflexion pragmatique visant à renforcer la compétitivité de son usine dans plusieurs domaines. Des mesures visant à prolonger la durée de vie des lourds appareillages ou à diminuer leur consommation électrique, à des techniques innovantes destinées à limiter les effets des variations liées à des éléments naturels extérieurs (notamment le PH de l'eau, quotidiennement testé), en passant par d'ingénieuses trouvailles issues de patientes expérimentations, Ivan-Paul Cassetari assouvit ainsi sa passion pour son usine en faisant en sorte d'optimiser sans cesse le processus complexe à partir duquel peuvent être traitées (c'est-à-dire triées, lavées, séchées, repassées, conditionnées) jusqu'à 35 tonnes de linge par jour en « haute saison ».
Ce qui vaut à BIHC (Blanchisserie Industrielle de Haute-Corse) d'afficher aujourd'hui un chiffre d'affaires de 5 millions d'euros, trois fois supérieur à ce qu'il était en 2008 quand Ivan-Paul Cassetari accéda au gouvernail de ce navire. Une progression liée aussi à l'important investissement (5 millions d’euros) consenti pour doter celui-ci d'équipements mécaniques et informatiques de haute technologie. Le tout composant une chaîne de travail au sein de laquelle deux tunnels » (l'appellation des tambours de 18 mètres de long dans lesquels le linge est lavé), deux chaudières (13 bars), et d'énormes rouleaux de repassage (portés à une température de 185 degrés) font figure de « monstres sacrés » aux yeux d'un homme en quelque sorte « rattrapé par son enfance ».
Après avoir pendant près de 30 ans exercé dans l'hôtellerie de luxe, c'est une sorte de retour aux sources qu'a en effet effectué Ivan-Paul Cassetari, petit-fils de Madeleine Bagni, fondatrice du premier pressing dont aient pu jouir les habitants du Valincu. Autant dire qu'à la fin des années 50, le gamin a ainsi été conduit à se familiariser avec les effluves de lessive, javel, eau oxygénée et acide acétique qui s'échappaient de la blanchisserie située sur la place de l'église de Prupià. Des émanations qui, aujourd'hui, composent donc de nouveau son environnement olfactif, au cœur de cette usine qui emploie 40 salariés à l'année. Et dont la production estivale réclame le renfort de 70 saisonniers (dont certains logés sur place dans d'excellentes conditions) quand notre industrie touristique est à son plein régime avec, pour BIHC, les arrivées massives de linge induites, en provenance, notamment, des compagnies de transport maritime et des principaux établissements hôteliers insulaires, auxquels BIHC loue toutes ces pièces (draps, éponges, peignoirs, tapis, etc...) dont le stock représente un "capital" de l'ordre des 2,5 millions d’euros.
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Il faut avoir arpenté, derrière Ivan-Paul Cassetari les 3 000 mètres-carrés de son usine, située sur la commune de Lucciana, pour mesurer combien un homme peut être passionné par son activité professionnelle... quand bien même celle-ci ne serait-elle pas, de prime abord, très excitante aux yeux du commun des mortels. Et il faut l'avoir suivi dans une visite guidée de sa blanchisserie industrielle pour comprendre combien cette activité peut effectivement s'avérer digne du plus grand intérêt, à travers la découverte des différentes étapes du nettoyage de linge, à grande échelle. Une méthodologie standard à laquelle ce chef d'entreprise a d'ailleurs apporté plusieurs touches personnelles, à partir d'une réflexion pragmatique visant à renforcer la compétitivité de son usine dans plusieurs domaines. Des mesures visant à prolonger la durée de vie des lourds appareillages ou à diminuer leur consommation électrique, à des techniques innovantes destinées à limiter les effets des variations liées à des éléments naturels extérieurs (notamment le PH de l'eau, quotidiennement testé), en passant par d'ingénieuses trouvailles issues de patientes expérimentations, Ivan-Paul Cassetari assouvit ainsi sa passion pour son usine en faisant en sorte d'optimiser sans cesse le processus complexe à partir duquel peuvent être traitées (c'est-à-dire triées, lavées, séchées, repassées, conditionnées) jusqu'à 35 tonnes de linge par jour en « haute saison ».
Ce qui vaut à BIHC (Blanchisserie Industrielle de Haute-Corse) d'afficher aujourd'hui un chiffre d'affaires de 5 millions d'euros, trois fois supérieur à ce qu'il était en 2008 quand Ivan-Paul Cassetari accéda au gouvernail de ce navire. Une progression liée aussi à l'important investissement (5 millions d’euros) consenti pour doter celui-ci d'équipements mécaniques et informatiques de haute technologie. Le tout composant une chaîne de travail au sein de laquelle deux tunnels » (l'appellation des tambours de 18 mètres de long dans lesquels le linge est lavé), deux chaudières (13 bars), et d'énormes rouleaux de repassage (portés à une température de 185 degrés) font figure de « monstres sacrés » aux yeux d'un homme en quelque sorte « rattrapé par son enfance ».
Après avoir pendant près de 30 ans exercé dans l'hôtellerie de luxe, c'est une sorte de retour aux sources qu'a en effet effectué Ivan-Paul Cassetari, petit-fils de Madeleine Bagni, fondatrice du premier pressing dont aient pu jouir les habitants du Valincu. Autant dire qu'à la fin des années 50, le gamin a ainsi été conduit à se familiariser avec les effluves de lessive, javel, eau oxygénée et acide acétique qui s'échappaient de la blanchisserie située sur la place de l'église de Prupià. Des émanations qui, aujourd'hui, composent donc de nouveau son environnement olfactif, au cœur de cette usine qui emploie 40 salariés à l'année. Et dont la production estivale réclame le renfort de 70 saisonniers (dont certains logés sur place dans d'excellentes conditions) quand notre industrie touristique est à son plein régime avec, pour BIHC, les arrivées massives de linge induites, en provenance, notamment, des compagnies de transport maritime et des principaux établissements hôteliers insulaires, auxquels BIHC loue toutes ces pièces (draps, éponges, peignoirs, tapis, etc...) dont le stock représente un "capital" de l'ordre des 2,5 millions d’euros.
Un développement maîtrisé qui a conduit BIHC à engager, à partir de 2011, une phase d’investissements importante (plus de 2 millions d’euros), correspondant à un renouvellement de son matériel industriel. Femu Quì est intervenu en 2012, au moment de la dernière phase de modernisation : l’achat et l'installation d’une chaudière à gaz basse pression, dernier modèle du genre, permettant de réaliser de fortes économies de consommation de gaz et d'eau, tout en diminuant l'impact environnemental. Sans oublier, les emplois ainsi confortés et les conditions de travail et de sécurité améliorées. À noter enfin que, dans un souci de diversifier son offre, BIHC a élargi celle-ci à la vente, afin de répondre à une demande croissante de sa clientèle. En 2009, l'entreprise a ainsi développé un réseau de distribution spécialisé en produits d'hygiène et de désinfection des surfaces, ainsi qu'une gamme complète de services dédiés à cette activité. Et cette année, elle a ouvert une grande surface (contigüe à son usine) spécialisée dans le vêtement de travail et de protection individuelle, ainsi que dans l'accessoire de nettoyage.
En savoir plus sur l’action de Femu Quì auprès des entreprises corses
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