Le 16 août - samedi donc - après avoir satisfait à toutes étapes de l'embarquement le pilote du Bastia-Bruxelles leur annonce qu'il ne sera pas possible d'emmener tous leurs bagages avec eux.
La raison ?
L'avion en raison d'une surcharge - 1 000 l environ - de kérosène est trop lourd. Dès lors pour décoller sans problème il convient de le délester d'une bonne partie de ses bagages.
Les passagers n'en croient pas leurs oreilles. Pourtant il faut bien en passer par là et laisser sur place une bonne partie de ses effets personnels sur place.
L'affaire en serait, sans doute, restée là s'il n'y avait eu à bord de l'appareil en surcharge une députée wallone Christine Defraigne.
Nos confrères de Sud Presse relayent sa plainte de la sorte.
"Je peux vous dire que les gens étaient furieux», précise-t-elle.
«Je privilégie Brussels Airlines pour mes déplacements en avion, car je veux être positive vis-à-vis d’une société qui génère des emplois en Belgique. Mais là, je dois bien avouer qu’il y a un truc qui n’allait pas du tout. N’y avait-il pas d’autre solution que de laisser la moitié des bagages sur le tarmac, de façon aléatoire? J’avais une trousse de médicaments dans ma valise, car je suis un traitement que je devais prendre le soir même. Là, j’ai dû chercher une pharmacie de garde le dimanche matin pour tenter de trouver le même médicament.»
Christine Defraigne raconte, aussi, qu’elle a vu des personnes âgées totalement désemparées, «car elles avaient dans les bagages laissés sur place des médicaments indispensables à des fins respiratoires et cardiaques».
Et toujours selon Sud Presse, leur calvaire n’allait pas s’arrêter là. À Zaventem, les passagers ont dû faire la file pour obtenir une liste des bagages débarqués, en fait un formulaire à remplir via Internet…