Forza Nova réuni devant l’Office public de l’habitat Corse, à Bastia pour une conférence de presse, mardi 28 mai 2024.
« Mettre en exergue la situation du logement, et la non-possibilité des compatriotes corses à se loger. » Tel était l’objet de la conférence de presse organisée par les dirigeants du parti Forza Nova, mardi 28 mai, devant l’Office public de l’habitat Corse de Bastia. Au côté de Christophe Canioni, en tête de liste du parti pour les élections municipales de 2026, se trouvaient également son président Fillipo de Carlo et Jean-Antoine Giacomi, son vice-président. Tous souhaitent, à l’unisson « porter à la connaissance de nos compatriotes, ce qu’il se passe en matière de logement ». Au pied de l’immeuble bastiais, Christophe Canioni pointe notamment des « carences » de la part de la municipalité de la ville, « qui ne fait pas le nécessaire ».
« Chacun peut le constater, les franges les plus précarisées de notre peuple ont de plus en plus de mal à se loger », annonce Christophe Canioni en préambule. Et d’assurer notamment qu’à Bastia, 1 900 foyers, majoritairement composés de familles monoparentales, ou de jeunes couples corses sont en attente d'un logement social. « On le voit clairement, nous avons des logements sociaux qui sont attribués à une population continentale et extraeuropéenne, au détriment du peuple autochtone qu’est le peuple corse », fustige Fillipo de Carlo. De son côté, le candidat à l’élection municipale de 2026 met en cause « une politique globale délibérée de Grand Remplacement menée par le régime de Paris et déclinée localement ». Le leader du parti y voit une volonté de « mixité sociale », mise en place par le biais du Droit au logement opposable (DALO) et de Solidarité et renouvellement urbain (SRU). Ces dispositifs auraient pour dessein « la marginalisation » et la « dilution » du peuple corse sur sa terre.
« Chacun peut le constater, les franges les plus précarisées de notre peuple ont de plus en plus de mal à se loger », annonce Christophe Canioni en préambule. Et d’assurer notamment qu’à Bastia, 1 900 foyers, majoritairement composés de familles monoparentales, ou de jeunes couples corses sont en attente d'un logement social. « On le voit clairement, nous avons des logements sociaux qui sont attribués à une population continentale et extraeuropéenne, au détriment du peuple autochtone qu’est le peuple corse », fustige Fillipo de Carlo. De son côté, le candidat à l’élection municipale de 2026 met en cause « une politique globale délibérée de Grand Remplacement menée par le régime de Paris et déclinée localement ». Le leader du parti y voit une volonté de « mixité sociale », mise en place par le biais du Droit au logement opposable (DALO) et de Solidarité et renouvellement urbain (SRU). Ces dispositifs auraient pour dessein « la marginalisation » et la « dilution » du peuple corse sur sa terre.
Le système d’attribution des logements comme fer de lance
Selon le parti, la loi DALO, et le contingent préfectoral représentant 30% des 5 100 logements sociaux de la CAB – « quasi exclusivement affecté à l'immigration extraeuropéenne » - écarteraient les Corses « au profit de familles nombreuses étrangères ». Une position largement contestée par Juliette Ponzevera, Présidente de l’Office public de l’habitat Corse. « On s’inscrit totalement en faux sur un quelconque avantage. Ce qu’il en ressort aujourd’hui, c’est que les candidats sont tous traités de la même façon », affirme-t-elle. Et de rappeler que « cette loi est valable pour les Maghrébins, pour les Italiens, pour les Français ou pour les Corses ».
Les dossiers présentés pour accéder à des logements sociaux sur la CAB sont traités selon des critères stricts. À savoir : le lieu de résidence de la famille, la localisation de l'établissement des enfants, et le lieu de travail. De plus, les demandes de DALO qui sont faites « proviennent quasiment exclusivement de gens qui vivent en corse, et qui se retrouvent dans une situation qui nécessite un droit opposable au logement, pour pouvoir retrouver rapidement un lieu de vie, assure-t-elle. Ils vivent en Corse depuis plusieurs années, et ce ne sont pas, comme on a pu l’entendre, des gens qui vivent sur le continent et qui veulent venir vivre en Corse pour avoir un cadre de vie meilleur et se sentir plus en sécurité ».
Si elle convient que de nombreux dossiers sont « en souffrance », due à l’attente d’un logement, Juliette Ponzevera précise qu’il ne s’agit pas spécifiquement de foyers corses. « Aujourd’hui, la Corse manque de 12 000 logements sociaux . Ce qu’il faut faire c’est construire, pour satisfaire tout le monde », martèle-t-elle.
De leur côté, Forza Nova souhaite que les élus de la CAB à « engagent une politique de corsisation des logements sociaux, au besoin, en s'opposant à l'appareil d'État français » et demande, en parallèle à l'Assemblée de Corse d’« intégrer la corsisation des logements sociaux dans le périmètre des accords de Beauvau ».
Les dossiers présentés pour accéder à des logements sociaux sur la CAB sont traités selon des critères stricts. À savoir : le lieu de résidence de la famille, la localisation de l'établissement des enfants, et le lieu de travail. De plus, les demandes de DALO qui sont faites « proviennent quasiment exclusivement de gens qui vivent en corse, et qui se retrouvent dans une situation qui nécessite un droit opposable au logement, pour pouvoir retrouver rapidement un lieu de vie, assure-t-elle. Ils vivent en Corse depuis plusieurs années, et ce ne sont pas, comme on a pu l’entendre, des gens qui vivent sur le continent et qui veulent venir vivre en Corse pour avoir un cadre de vie meilleur et se sentir plus en sécurité ».
Si elle convient que de nombreux dossiers sont « en souffrance », due à l’attente d’un logement, Juliette Ponzevera précise qu’il ne s’agit pas spécifiquement de foyers corses. « Aujourd’hui, la Corse manque de 12 000 logements sociaux . Ce qu’il faut faire c’est construire, pour satisfaire tout le monde », martèle-t-elle.
De leur côté, Forza Nova souhaite que les élus de la CAB à « engagent une politique de corsisation des logements sociaux, au besoin, en s'opposant à l'appareil d'État français » et demande, en parallèle à l'Assemblée de Corse d’« intégrer la corsisation des logements sociaux dans le périmètre des accords de Beauvau ».
« Mettre un terme à tous les partenariats avec les structures immigrationnistes »
Dans le même temps, Forza Nova appelle également « les élus de la Communauté d’Agglomération de Bastia (CAB) et de la ville de Bastia à mettre un terme à tous les partenariats avec les structures immigrationnistes ». Faisant notamment référence aux associations avà Basta, Fratellanza ou encore LDH. « [Ces associations] ne sont ni plus ni moins que des pompes aspirantes », qui, grâce aux subventions obtenues « avec l’argent des honnêtes citoyens corses, font venir des immigrés », affirme Fillipo de Carlo. Par leurs actions, ces associations « au moteur politique » auraient pour vocation, « le Grand Remplacement. Le remplacement des populations européennes par les populations extra-européennes. (…) Petit à petit, ils visent à remplacer les populations autochtones ».
Christophe Canioni estime que ces structures ont pour vocation première de « s’occuper des populations d’origine immigrée ». S’il n’y voit pas là « un discours de rejet », l’homme politique souhaite « prioriser les compatriotes corses ». « Pour nous, un pouvoir nationaliste corse ne peut pas favoriser le remplacement de sa population qui doit passer avant les autres. »
Christophe Canioni estime que ces structures ont pour vocation première de « s’occuper des populations d’origine immigrée ». S’il n’y voit pas là « un discours de rejet », l’homme politique souhaite « prioriser les compatriotes corses ». « Pour nous, un pouvoir nationaliste corse ne peut pas favoriser le remplacement de sa population qui doit passer avant les autres. »