"Je souhaite ardemment que ce devoir de mémoire soit présent à jamais dans tous les esprits des jeunes et des moins jeunes car nous ne pourrons jamais assez honorer leur action, jamais assez en tirer les leçons pour aujourd'hui et pour demain" a notamment souligné François Orlandi, président du conseil départemental, en rendant hommage à tous ceux qui ont animé la Résistance.
"Que nous ont enseigné ces hommes et ces femmes qui, pour certains, n'avaient pas encore 25 ans? Des valeurs que nous partageons en tant qu'élu et en tant qu'homme : courage, solidarité, assistance à autrui parce que nos pères et nos grands-pères s'y sont consacrés… Notre Corse a été le premier département français libéré ce que nos livres d'histoire ne s'emploient qu'insuffisamment à rappeler. La liberté, la fraternité, la démocratie, les droits de l'homme sont les thèmes essentiels qui garantissent une bonne cohésion sociale. Et cette journée d'échanges sera un appel de plus pour le partage et la fraternité ."
"Que nous ont enseigné ces hommes et ces femmes qui, pour certains, n'avaient pas encore 25 ans? Des valeurs que nous partageons en tant qu'élu et en tant qu'homme : courage, solidarité, assistance à autrui parce que nos pères et nos grands-pères s'y sont consacrés… Notre Corse a été le premier département français libéré ce que nos livres d'histoire ne s'emploient qu'insuffisamment à rappeler. La liberté, la fraternité, la démocratie, les droits de l'homme sont les thèmes essentiels qui garantissent une bonne cohésion sociale. Et cette journée d'échanges sera un appel de plus pour le partage et la fraternité ."
En écho à cette intervention Alain Thirion, préfet de Haute-Corse, a rappelé lui aussi que la Résistance corse avait joué un rôle crucial dans la libération du "premier morceau de France libéré" selon les termes du général de Gaulle.
"Elle a montré la voie à la France entière" en rappelant le "serment de Bastia" du 4 Décembre 1938 des combattants "qui ont fait de leur île un symbole de résistance et de patriotisme".
"Ainsi rendre hommage aux résistants corses qui, comme Jean Moulin, ont fait le choix de France et de la République quand celle-ci était menacée de disparaitre, c'est rendre hommage à la Résistance entière" a poursuivi le préfet en citant Fred Scamaroni, Jean Nicoli, Danielle Casanova. "Ces hommes et ces femmes corses ont porté haut les valeurs de sacrifice et d don de soi au nom d'un combat mené pour défendre une certaine idée de l'homme faite de dignité, de liberté, d'abnégation ainsi que la fidélité absolue aux idéaux républicains de Liberté, d'Egalité et de Fraternité".
Puis après avoir rappelé, lui aussi, que la Corse avait été le premier département libéré " grâce au courage de ses habitants et des soldats français parmi lesquels ceux du 1er bataillon de choc et les goumiers marocains" Alain Thirion a rendu hommage à "ces sentinelles de la liberté, ces combattants glorieux et anonymes" qui "ont participé de façon décisive à un extraordinaire sursaut qui dressa bientôt toutes les forces vives de France contre l'oppression et qui permit la victoire finale contre la barbarie nazie".
" Ils sont l'esprit de la Résistance. Ils ont fait notre histoire. Nous sommes leurs obligés".
"Elle a montré la voie à la France entière" en rappelant le "serment de Bastia" du 4 Décembre 1938 des combattants "qui ont fait de leur île un symbole de résistance et de patriotisme".
"Ainsi rendre hommage aux résistants corses qui, comme Jean Moulin, ont fait le choix de France et de la République quand celle-ci était menacée de disparaitre, c'est rendre hommage à la Résistance entière" a poursuivi le préfet en citant Fred Scamaroni, Jean Nicoli, Danielle Casanova. "Ces hommes et ces femmes corses ont porté haut les valeurs de sacrifice et d don de soi au nom d'un combat mené pour défendre une certaine idée de l'homme faite de dignité, de liberté, d'abnégation ainsi que la fidélité absolue aux idéaux républicains de Liberté, d'Egalité et de Fraternité".
Puis après avoir rappelé, lui aussi, que la Corse avait été le premier département libéré " grâce au courage de ses habitants et des soldats français parmi lesquels ceux du 1er bataillon de choc et les goumiers marocains" Alain Thirion a rendu hommage à "ces sentinelles de la liberté, ces combattants glorieux et anonymes" qui "ont participé de façon décisive à un extraordinaire sursaut qui dressa bientôt toutes les forces vives de France contre l'oppression et qui permit la victoire finale contre la barbarie nazie".
" Ils sont l'esprit de la Résistance. Ils ont fait notre histoire. Nous sommes leurs obligés".
"Nous sommes des passeurs de mémoire. Nous sommes des gens qui n'avons pas connu cette période terrible de l'occupation et de la Résistance" a souligné pour sa part Sixte Ugolini, président de l'ANCR2B qui auparavant avait dit au préfet combien ses propos avaient été appréciés.
"Néanmoins il y a quelques porteurs de mémoire qui sont encore parmi nous, qui nous aident et nous éclairent. La plupart ne peuvent pas se déplacer" a regretté Sixte Ugolini qui a cependant tenu à saluer dans l'assistance un de ces porteurs de mémoire, porteuse en l'occurrence, puisque il s'agit de Marie-Antoinette Alfonsi, "fidèle parmi tous les fidèles" .
Après quoi le colloque s'est ouvert avec les interventions respectives de Pierre Agostini ( La collaboration), Hubert Lenziani (Collaboration dans le Niolo : entre convictions et règlements de comptes), Guy Meria (Résistance et clandestinité en Corse), Sylvain Gergory (Les prisonniers de guerre corses, une captivité singulière) et Françosi Pomponi et Nanou Poletti (Giraud-De Gaulle, le rôle des Corses à Alger) parce que, ainsi que l'a encore souligné le président de l''ANCR, "nous avons besoin des historiens, de ceux qui réfléchissent sur les événements et qui cherchent dans les documents tout ce qui peut nous permettre de mieux connaitre la période".
A l'issue du débat qui a suivi le colloque, les participants ont assisté à la cérémonie qui s'est déroulée à la stèle de la Résistance.
"Néanmoins il y a quelques porteurs de mémoire qui sont encore parmi nous, qui nous aident et nous éclairent. La plupart ne peuvent pas se déplacer" a regretté Sixte Ugolini qui a cependant tenu à saluer dans l'assistance un de ces porteurs de mémoire, porteuse en l'occurrence, puisque il s'agit de Marie-Antoinette Alfonsi, "fidèle parmi tous les fidèles" .
Après quoi le colloque s'est ouvert avec les interventions respectives de Pierre Agostini ( La collaboration), Hubert Lenziani (Collaboration dans le Niolo : entre convictions et règlements de comptes), Guy Meria (Résistance et clandestinité en Corse), Sylvain Gergory (Les prisonniers de guerre corses, une captivité singulière) et Françosi Pomponi et Nanou Poletti (Giraud-De Gaulle, le rôle des Corses à Alger) parce que, ainsi que l'a encore souligné le président de l''ANCR, "nous avons besoin des historiens, de ceux qui réfléchissent sur les événements et qui cherchent dans les documents tout ce qui peut nous permettre de mieux connaitre la période".
A l'issue du débat qui a suivi le colloque, les participants ont assisté à la cérémonie qui s'est déroulée à la stèle de la Résistance.