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Bastia : L'opposition municipale exige de nouvelles élections


le Mercredi 1 Avril 2015 à 15:04

Le groupe des radicaux et des apparentés du conseil municipal de Bastia, rassemblé autour de Jean Zuccarelli, a estimé, mercredi matin, qu'un " retour aux urnes" était la "seule solution pour Bastia et sa région" après "l'implosion de la majorité municipale"



Bastia : L'opposition municipale exige de nouvelles élections
Jean Zuccarelli a notamment dénoncé lors de son intervention "le spectacle spectacle lamentale infligé aux bastiais" et montré du doigt  "la majorité municipale, née d'une union contre nature" qui "a, déjà, vécu".
Pour Jean Zuccarelli "ce divorce est la conséquence logique du coup de force de mars 2014, élection qui relevait bel et bien de l'escroquerie politicienne"
"Ce qui n'était rien d'autre qu'une union électoraliste n'aura tenu qu'un an, pas même le temps de présenter un budget, le document sanctionnant une politique municipale" a poursuivi leader du groupe des Radicaux qui s'est également attardé sur les départementales au terme desquelles "moins de 24 heures après la proclamation des résultats le binôme s'était, déjà, disloqué."
Jean Zuccarelli a continué sur le même ton en évoquant "le court passage mais lourd passif de l'ex-majorité municipale";  une situation politique grave "avec les institutions de la ville menacées de paralysie par le jeu politicien" à partir duquel "le jeu démocratique a été volontairement faussé et le résultat des urnes biaisé : Qu'en serait-il d'ailleurs des 55% du second tour de la liste de Gilles Simeoni si on lui retranchait les quelques 14% de la liste Tatti au premier ?"
Après avoir dit leurs inquiétudes pour Bastia, Jean Zuccarelli et ses amis ont estimé que le" retour aux urnes  était la seule solution pour Bastia et l'agglomération".
Francis Riolacci, qui a abondé dans le même sens, a souligné que la situation qui était le résultat du "choc des ambitions personnelles" animant tout à la fois Gilles Simeoni et François Tatti, ne saurait être supportée par les Bastiais sans bouger, surtout si des hausses venaient à sanctionner les prochaines décisions municipales ou communautaires…