A l’origine de cette invitation, le souhait des élèves de 6ème 1 (classe à horaires aménagés) et 6ème 4 de rencontrer l’écrivaine dont ils avaient lu plusieurs ouvrages. « Notre projet en français a consisté en un travail en amont sur le métier d’écrivain, les métiers du livre, des citations sur la lecture, les thèmes récurrents des livres de madame Hassan » explique Pascale Giovannetti.
« Des ateliers d'écriture ont été mis en place et on a élaboré un questionnaire pour le jour de la rencontre. Lors de ces ateliers nous avons pu assister à des échanges oraux sur les divers livres lus, les élèves livrant leurs impressions sur les différents livres de l’auteure. Débattre de certains thèmes encourage nos élèves à devenir des citoyens confiants, ouverts sur le monde. Les objectifs pédagogiques étaient nombreux : promouvoir la lecture, inciter à la lecture et au plaisir de lire, décoder les mécanismes de l’écriture, prendre la parole devant un groupe ou encore soutenir une écoute prolongée».
Yaël Hassan est une écrivaine jeunesse. Auteure juive issue d'une famille polonaise, née à Paris en 1952, elle a passé son enfance en Belgique, puis est retournée en France en 1966. En 1970, Yaël Hassan part s'installer en Israël avec toute sa famille. En 1984, elle revient en France avec son mari et ses deux filles. Elle poursuivra une carrière dans le tourisme jusqu'en 1994. Cette année là un terrible accident de voiture mettra fin à sa carrière. C’est lors de sa longue période d’immobilisation forcée qu’elle écrit son premier roman pour la jeunesse, "Un grand-père tombé du ciel" (1997), qui sera couronné par de très nombreux prix. Depuis, elle n’a eu de cesse d’ écrire des romans pour la jeunesse qui abordent des thèmes forts et d’actualité comme le racisme, la Seconde Guerre Mondiale et ses conséquences, le conflit israélo-palestinien, les relations grands-parents/enfant, l’intégration. En 2015, elle a obtenu le Prix des Incorruptibles (niveau CM2/6ème) pour son roman jeunesse "La fille qui n'aimait pas les fins", écrit avec Matthieu Radenac. L'ouvrage est également récompensé la même année du Prix Chronos (Genève) et du Prix Gragnotte.
Lors de cette rencontre, ce mardi matin, quatre élèves ont lu des textes à travers une mise en voix : lecture et musique. Un extrait a été traduit en corse. « Toutes ces manifestations incitent nos élèves à la lecture et au plaisir de lire » poursuit P. Giovannetti. « C’est une pratique pédagogique valorisante et adaptée .Tous les enfants s'impliquent volontiers et ceux qui d'habitude rencontrent des difficultés s'épanouissent par ce biais ». Grâce aux documentalistes, Paule Beveraggi et Philippe Bartolomei qui font partie intégrante du projet avec Isabelle Dominici, CPE, les élèves ont pu aussi réaliser plusieurs panneaux pour exposer les diverses recherches effectuées. Séduite et sensible à cette belle animation et à l’accueil du collège, Yaël Hassan envisage de revenir en résidence d’écriture en Corse pour un nouveau projet d’ouvrage pour la jeunesse.
CNI a suivi cette belle rencontre …
« Des ateliers d'écriture ont été mis en place et on a élaboré un questionnaire pour le jour de la rencontre. Lors de ces ateliers nous avons pu assister à des échanges oraux sur les divers livres lus, les élèves livrant leurs impressions sur les différents livres de l’auteure. Débattre de certains thèmes encourage nos élèves à devenir des citoyens confiants, ouverts sur le monde. Les objectifs pédagogiques étaient nombreux : promouvoir la lecture, inciter à la lecture et au plaisir de lire, décoder les mécanismes de l’écriture, prendre la parole devant un groupe ou encore soutenir une écoute prolongée».
Yaël Hassan est une écrivaine jeunesse. Auteure juive issue d'une famille polonaise, née à Paris en 1952, elle a passé son enfance en Belgique, puis est retournée en France en 1966. En 1970, Yaël Hassan part s'installer en Israël avec toute sa famille. En 1984, elle revient en France avec son mari et ses deux filles. Elle poursuivra une carrière dans le tourisme jusqu'en 1994. Cette année là un terrible accident de voiture mettra fin à sa carrière. C’est lors de sa longue période d’immobilisation forcée qu’elle écrit son premier roman pour la jeunesse, "Un grand-père tombé du ciel" (1997), qui sera couronné par de très nombreux prix. Depuis, elle n’a eu de cesse d’ écrire des romans pour la jeunesse qui abordent des thèmes forts et d’actualité comme le racisme, la Seconde Guerre Mondiale et ses conséquences, le conflit israélo-palestinien, les relations grands-parents/enfant, l’intégration. En 2015, elle a obtenu le Prix des Incorruptibles (niveau CM2/6ème) pour son roman jeunesse "La fille qui n'aimait pas les fins", écrit avec Matthieu Radenac. L'ouvrage est également récompensé la même année du Prix Chronos (Genève) et du Prix Gragnotte.
Lors de cette rencontre, ce mardi matin, quatre élèves ont lu des textes à travers une mise en voix : lecture et musique. Un extrait a été traduit en corse. « Toutes ces manifestations incitent nos élèves à la lecture et au plaisir de lire » poursuit P. Giovannetti. « C’est une pratique pédagogique valorisante et adaptée .Tous les enfants s'impliquent volontiers et ceux qui d'habitude rencontrent des difficultés s'épanouissent par ce biais ». Grâce aux documentalistes, Paule Beveraggi et Philippe Bartolomei qui font partie intégrante du projet avec Isabelle Dominici, CPE, les élèves ont pu aussi réaliser plusieurs panneaux pour exposer les diverses recherches effectuées. Séduite et sensible à cette belle animation et à l’accueil du collège, Yaël Hassan envisage de revenir en résidence d’écriture en Corse pour un nouveau projet d’ouvrage pour la jeunesse.
CNI a suivi cette belle rencontre …