Jean-Baptiste Raffalli, conseiller général et conseiller municipal de Bastia en charge du patrimoine a remis au terme du colloque la médaile du Patrimoine de la ville de Bastia au Dottore Aldo Agosto, directeur des Archives de Gênes
Puis le sujet du colloque a été abordé par le président Francis Beretti, et le public désireux d’en savoir un peu plus sur une période de la Corse qui va du Moyen-Age au XVIIIe siècle a été largement satisfait.
L’art militaire au Moyen-Age, largement exposé par Philippe Colombani, les fortifications seigneuriales qui ont existé avant les révoltes populaires des années 1350, à partir du site de Rostino fouillé par Daniel Istria dont ce dernier nous a dit que sur la voie d’Ajaccio à Bastia il en avait mémorisé une trentaine, ont permis de mieux connaître la vie sociétale de notre île à l’époque médiévale.
Les interventions se sont succédé ensuite sur la période du XVIe siècle largement évoquée par Antoine-Marie Graziani et Gianni Ridella qui ont présenté deux aspects différents de ce siècle lourd en faits de guerre. Français, Corses, Turcs, Génois se sont affrontés dans l’île et autour de l’île et les Génois ont tenté d’armer la Corse au moyen de pièces d’artillerie dans les nouvelles fortifications qu’ils édifièrent.
Deux autres parties ont fait l’objet de communications : la première consacrée à l’illustration des Corses à l’extérieur de l’île par Jean-Baptiste Ricci puis par Jean-Christophe Liccia et la seconde plus centrée sur la part des Corses dans la guerre de Succession d’Autriche, et sur l’existence d’un parti français en Corse au XVIIIe siècle. Une mention intéressante concernant les régiments corses de Gênes et leurs uniformes par Aldo Agosto d’après les planches de Riccardo Dellepiane a séduit le public, tandis qu’une approche nouvelle de la bataille de Ponte Novo attendu par beaucoup d’auditeurs a fait l’objet de beaucoup de questions.
Les actes seront publiés dans un prochain bulletin et d’ores et déjà, le bureau de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse, qui a organisé cette journée, prépare le colloque de novembre 2013 dont le sujet sera : « La Corse et le monde méditerranéen des origines au Moyen-Age : échanges et circuits commerciaux ».
L’art militaire au Moyen-Age, largement exposé par Philippe Colombani, les fortifications seigneuriales qui ont existé avant les révoltes populaires des années 1350, à partir du site de Rostino fouillé par Daniel Istria dont ce dernier nous a dit que sur la voie d’Ajaccio à Bastia il en avait mémorisé une trentaine, ont permis de mieux connaître la vie sociétale de notre île à l’époque médiévale.
Les interventions se sont succédé ensuite sur la période du XVIe siècle largement évoquée par Antoine-Marie Graziani et Gianni Ridella qui ont présenté deux aspects différents de ce siècle lourd en faits de guerre. Français, Corses, Turcs, Génois se sont affrontés dans l’île et autour de l’île et les Génois ont tenté d’armer la Corse au moyen de pièces d’artillerie dans les nouvelles fortifications qu’ils édifièrent.
Deux autres parties ont fait l’objet de communications : la première consacrée à l’illustration des Corses à l’extérieur de l’île par Jean-Baptiste Ricci puis par Jean-Christophe Liccia et la seconde plus centrée sur la part des Corses dans la guerre de Succession d’Autriche, et sur l’existence d’un parti français en Corse au XVIIIe siècle. Une mention intéressante concernant les régiments corses de Gênes et leurs uniformes par Aldo Agosto d’après les planches de Riccardo Dellepiane a séduit le public, tandis qu’une approche nouvelle de la bataille de Ponte Novo attendu par beaucoup d’auditeurs a fait l’objet de beaucoup de questions.
Les actes seront publiés dans un prochain bulletin et d’ores et déjà, le bureau de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse, qui a organisé cette journée, prépare le colloque de novembre 2013 dont le sujet sera : « La Corse et le monde méditerranéen des origines au Moyen-Age : échanges et circuits commerciaux ».