Ce jeudi 29 avril, Xavier Dandoy de Casabianca était à la galerie Noir et Blanc sur la place du Marché pour inaugurer son exposition qui se tient jusqu’au 11 mai prochain.
Œuvres numériques
Au sous-sol de la galerie bastiaise, il revient sur son travail récent et les œuvres exposées : « Ce sont, en quelque sorte, des estampes numériques. Je les ai voulues pratiques et accessibles. Contrairement à une toile, je peux transférer ce fichier numérique qui pèse quelques octets à une autre galerie ou à des scolaires. Il leur suffit alors de l’imprimer et les enfants peuvent jouer ou travailler autour de l’objet et de ses déclinaisons. »
En effet, Xavier a voulu ajouter une touche numérique virtuelle à ses œuvres.
Equipée d’un flashcode, une des toiles renvoie à une application : la Revue OR#2. Une fois téléchargée, elle met en relation la poésie avec le papier. Grâce à cette application de réalité augmentée, l’œuvre ou l’une des pages de la revue fait entendre le poème de la bouche même du poète et de ses instruments.
Durant chaque écoute, la page s‘augmente d’un poème visuel se dérobant au papier. « J’aime cette idée de mouvement, de mutation, confirme Xavier. L’œuvre s’anime, elle vit. Elle peut se transformer en application, en vidéo… Ça décloisonne l’œuvre et j’aime l’idée qu’elle puisse être déclinée et ainsi utilisée. » Il insiste : « Mes tableaux sont un montage d’éléments visuels et graphiques auquel j’ajoute du contenu. Je fais un peu “ma cuisine”. Faire ça où je veux et quand je veux, ne pas être dépendant d’un lieu comme un atelier, me plaît. J’aime aussi cette idée de démocratisation artistique. Je ne me sens pas vraiment propriétaire de l’œuvre, elle doit vivre sa vie. »
Peinture
L’exposition rassemble aussi des œuvres plus anciennes, des toiles disons “plus classiques” telle que la série Les raisins d’Orneto : « Je suis issu des arts-déco. J’ai très vite eu envie de peindre même si cette envie variait en fonction des années et surtout des moyens. Pour peindre, il faut du temps, il faut surtout du matériel, un lieu et une disponibilité. Quand j‘étais sur Paris, j’avais un atelier à Arcueil. Mais la série que vous voyez là, je l’ai débutée à mon arrivée en Corse. Dans l’atelier de mon père en fait, à Pietracorbara. »
Expositions
Si Xavier a depuis levé le pied sur la peinture, du fait de son travail – la maison d’édition Éoliennes – et de sa vie de famille, la création fait toujours partie de son quotidien. « Ces créations, ces “affiches” numériques sont une bonne synthèse. J’aime la typographie, la composition, la poésie, elles me permettent de mêler le tout. Et de les montrer ici…ou ailleurs ! Je dois d’ailleurs exposer en novembre à Una Volta. Mais ce sont des visuels que j’ai aussi envie de faire vivre, de décloisonner. Pourquoi ne pas les coller dans la rue par exemple ? Encore plus aujourd’hui avec la période que l’on vit, je sens que les gens ont besoin de sortir, de bouger, de se rencontrer, d’échanger. L’art sert aussi à ça. »
Xavier l’a constaté en recevant des messages de soutien à l’annonce de son exposition. « Oui, une personne m’a écrit : “ça fait du bien de voir un artiste qui s’accroche, qui ne baisse pas le rideau, malgré la période.” C’est rassurant, ça donne envie de créer…et d’exposer. »
• Double actualité pour Xavier Dandoy de Casabianca
En plus de cette exposition, Xavier vient d’être édité par Matteria Scritta. Son recueil de poèmes intitulé Noms prénom, est disponible à la galerie Noir et Blanc et en librairie. Corse Net Infos vous en dira plus très prochainement.
Œuvres numériques
Au sous-sol de la galerie bastiaise, il revient sur son travail récent et les œuvres exposées : « Ce sont, en quelque sorte, des estampes numériques. Je les ai voulues pratiques et accessibles. Contrairement à une toile, je peux transférer ce fichier numérique qui pèse quelques octets à une autre galerie ou à des scolaires. Il leur suffit alors de l’imprimer et les enfants peuvent jouer ou travailler autour de l’objet et de ses déclinaisons. »
En effet, Xavier a voulu ajouter une touche numérique virtuelle à ses œuvres.
Equipée d’un flashcode, une des toiles renvoie à une application : la Revue OR#2. Une fois téléchargée, elle met en relation la poésie avec le papier. Grâce à cette application de réalité augmentée, l’œuvre ou l’une des pages de la revue fait entendre le poème de la bouche même du poète et de ses instruments.
Durant chaque écoute, la page s‘augmente d’un poème visuel se dérobant au papier. « J’aime cette idée de mouvement, de mutation, confirme Xavier. L’œuvre s’anime, elle vit. Elle peut se transformer en application, en vidéo… Ça décloisonne l’œuvre et j’aime l’idée qu’elle puisse être déclinée et ainsi utilisée. » Il insiste : « Mes tableaux sont un montage d’éléments visuels et graphiques auquel j’ajoute du contenu. Je fais un peu “ma cuisine”. Faire ça où je veux et quand je veux, ne pas être dépendant d’un lieu comme un atelier, me plaît. J’aime aussi cette idée de démocratisation artistique. Je ne me sens pas vraiment propriétaire de l’œuvre, elle doit vivre sa vie. »
Peinture
L’exposition rassemble aussi des œuvres plus anciennes, des toiles disons “plus classiques” telle que la série Les raisins d’Orneto : « Je suis issu des arts-déco. J’ai très vite eu envie de peindre même si cette envie variait en fonction des années et surtout des moyens. Pour peindre, il faut du temps, il faut surtout du matériel, un lieu et une disponibilité. Quand j‘étais sur Paris, j’avais un atelier à Arcueil. Mais la série que vous voyez là, je l’ai débutée à mon arrivée en Corse. Dans l’atelier de mon père en fait, à Pietracorbara. »
Expositions
Si Xavier a depuis levé le pied sur la peinture, du fait de son travail – la maison d’édition Éoliennes – et de sa vie de famille, la création fait toujours partie de son quotidien. « Ces créations, ces “affiches” numériques sont une bonne synthèse. J’aime la typographie, la composition, la poésie, elles me permettent de mêler le tout. Et de les montrer ici…ou ailleurs ! Je dois d’ailleurs exposer en novembre à Una Volta. Mais ce sont des visuels que j’ai aussi envie de faire vivre, de décloisonner. Pourquoi ne pas les coller dans la rue par exemple ? Encore plus aujourd’hui avec la période que l’on vit, je sens que les gens ont besoin de sortir, de bouger, de se rencontrer, d’échanger. L’art sert aussi à ça. »
Xavier l’a constaté en recevant des messages de soutien à l’annonce de son exposition. « Oui, une personne m’a écrit : “ça fait du bien de voir un artiste qui s’accroche, qui ne baisse pas le rideau, malgré la période.” C’est rassurant, ça donne envie de créer…et d’exposer. »
• Double actualité pour Xavier Dandoy de Casabianca
En plus de cette exposition, Xavier vient d’être édité par Matteria Scritta. Son recueil de poèmes intitulé Noms prénom, est disponible à la galerie Noir et Blanc et en librairie. Corse Net Infos vous en dira plus très prochainement.