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Le 23 octobre, la deuxième phase du chantier du Vieux-Port de Bastia allait commencer par le réaménagement du quai Nord, sauf que l'entreprise Sade ne s'est pas présentée sur le chantier. Selon des informations de RCFM, elle s'est désistée car elle n'aurait pas intégré dans son offre de prix le coût de transport des déchets d'amiante vers le continent.
En charge de la maîtrise d'œuvre du chantier, la municipalité de Bastia précise par la voix de son directeur général des services, Jérôme Terrier, "ne pas avoir eu de relation directe" avec l'entreprise Sade. En effet, le marché avait été attribué à la société Brando BTP, qui avait sous-traité à Sade cette partie du chantier. "Brando BTP nous a dit qu'elle avait révoqué l'entreprise Sade, pour déclarer une autre entreprise qualifiée comme sous-traitant."
Ce nouveau sous-traitant, c'est la Société routière de Haute-Corse, basée à Biguglia. "Ils sont agréés pour l'amiante", valide Jérôme Terrier. Le temps pour toutes les parties de s'organiser, le nouveau sous-traitant sera en mesure d'attaquer le désamiantage du quai Nord le 8 janvier prochain. Dans l'attente, le chantier n'est pas à l'arrêt, mais les priorités ont été inversées. Brando BTP travaille actuellement à la réfection du quai des Martyrs et du môle des pêcheurs, ce qui devait initialement constituer la dernière tranche du chantier. En dépit de ce contretemps, le DGS assurer que le chantier sera livré dans les délais, à savoir pour le printemps 2024 : "Il était prévu sur dix semaines. On espère même l'optimiser, notamment par l'augmentation des cadences de travail."
Chômage partiel et commission d'indemnisation
Conséquence indirecte de la défection de Sade, certains commerçants du quai Nord avaient pris des dispositions allant dans le sens d'une réduction de leurs activités, le temps des travaux. Suite à ce contretemps, ils s'estiment légitimes à demander un dédommagement, ce qui leur sera accordé, s'engage la ville de Bastia. "Il y aura deux registres de dédommagement, précise Jérôme Terrier. D'abord, le recours au chômage partiel, pour ceux qui l'ont demandé. Les services de l'Etat instruisent la demande de ces restaurateurs impactés directement. Ensuite, une commission d'indemnisation se réunira. Elle se basera sur le chiffre d'affaires des commerçants, sur la base des pièces justificatives qui auront été produites. Au premier trimestre de l'année prochaine, on aura les éléments pour que la commission, présidée par un magistrat, puisse statuer."
En charge de la maîtrise d'œuvre du chantier, la municipalité de Bastia précise par la voix de son directeur général des services, Jérôme Terrier, "ne pas avoir eu de relation directe" avec l'entreprise Sade. En effet, le marché avait été attribué à la société Brando BTP, qui avait sous-traité à Sade cette partie du chantier. "Brando BTP nous a dit qu'elle avait révoqué l'entreprise Sade, pour déclarer une autre entreprise qualifiée comme sous-traitant."
Ce nouveau sous-traitant, c'est la Société routière de Haute-Corse, basée à Biguglia. "Ils sont agréés pour l'amiante", valide Jérôme Terrier. Le temps pour toutes les parties de s'organiser, le nouveau sous-traitant sera en mesure d'attaquer le désamiantage du quai Nord le 8 janvier prochain. Dans l'attente, le chantier n'est pas à l'arrêt, mais les priorités ont été inversées. Brando BTP travaille actuellement à la réfection du quai des Martyrs et du môle des pêcheurs, ce qui devait initialement constituer la dernière tranche du chantier. En dépit de ce contretemps, le DGS assurer que le chantier sera livré dans les délais, à savoir pour le printemps 2024 : "Il était prévu sur dix semaines. On espère même l'optimiser, notamment par l'augmentation des cadences de travail."
Chômage partiel et commission d'indemnisation
Conséquence indirecte de la défection de Sade, certains commerçants du quai Nord avaient pris des dispositions allant dans le sens d'une réduction de leurs activités, le temps des travaux. Suite à ce contretemps, ils s'estiment légitimes à demander un dédommagement, ce qui leur sera accordé, s'engage la ville de Bastia. "Il y aura deux registres de dédommagement, précise Jérôme Terrier. D'abord, le recours au chômage partiel, pour ceux qui l'ont demandé. Les services de l'Etat instruisent la demande de ces restaurateurs impactés directement. Ensuite, une commission d'indemnisation se réunira. Elle se basera sur le chiffre d'affaires des commerçants, sur la base des pièces justificatives qui auront été produites. Au premier trimestre de l'année prochaine, on aura les éléments pour que la commission, présidée par un magistrat, puisse statuer."