Rappelons qu’en première instance, la cour d'assise de Corse-du-sud à Ajaccio avait jugé l’accusé « irresponsable, pour un trouble mental ayant aboli le discernement au moment des actes"
Le Dr Jean-Claude Chanseau et le Dr Yves Tyrode, qui avaient rendu une expertise concluant à l'abolition du discernement, ont de nouveau présenté lundi des conclusions identiques.
Devant les journalistes, ce dernier a insisté sur les "troubles de la personnalité" d'Andy ainsi qu'une "tumeur temporale", dont les examens ont confirmé la présence, pour expliquer le comportement de l'adolescent.
"L'acte n'est pas un automatisme, mais une « parasomnie », un effet de cette tumeur au moment du sommeil paradoxal. (...) Il a bien commis l'acte, mais il n'était pas le sujet", a-t-il expliqué devant la caméra de notre confrère de France 3 Corse.
La cour présidée par Jacques Calmette a aussi entendu un avis contraire de la bouche du Dr Marie-Elisabeth Meyer-Buisan a pris une position différente : Andy présente selon elle des "troubles de la personnalité", mais n'est pas "malade mental" donc accessible à une sanction pénale.
Enfin, elle précise que sa place n'est pas en unité pour malades difficiles (UMD), mais qu'il devrait plutôt être soigné en ambulatoire.
Rappelons que Andy est actuellement hospitalisé en Unité pour Malade Difficile dans un Centre spécialisé à Montfavet , dans le Vaucluse. Il y poursuit des études de biologie, pratique du sport et, encadré par des infirmiers, il bénéficie régulièrement de sorties à Avignon.
Aujourd’hui, la Cour a entendu deux autres experts, le Dr Michel Gayda, qui s'était prononcé en faveur de l'abolition du discernement, et le Dr Christian Jullier, qui penche clairement pour la pleine responsabilité de l'accusé.
La famille d’Andy veut absolument connaître la vérité, savoir ce qui s’est réellement passé dans cette nuit du 11 au 12 août 2009 où l'adolescent s’était emparé d'un fusil à pompe appartenant à son père et avait tué dans leurs chambres son père et sa mère, puis ses deux frères, des jumeaux âgés de 10 ans. Il avait ensuite vidé un coffre-fort, dans la chambre des parents, contenant 2.500€ et une montre de valeur et quitté le domicile familial avec du linge.
Après avoir tenté de se suicider en s entaillant les veines, il avait, en pleine nuit, adressé à des amis des appels de détresse par des textos. C’est l’un de ses oncles qui devait le retrouver la nuit suivante sur une plage des environs et le conduire à la gendarmerie.
La famille ne comprend pas que Andy ait été jugé irresponsable de ses actes et qu'aujourd'hui, il soit dans un hôpital, sans traitement particulier, qu'il puisse poursuivre des études de Biologie, faire du sport et bénéficier de sorties encadrées.
Le Dr Jean-Claude Chanseau et le Dr Yves Tyrode, qui avaient rendu une expertise concluant à l'abolition du discernement, ont de nouveau présenté lundi des conclusions identiques.
Devant les journalistes, ce dernier a insisté sur les "troubles de la personnalité" d'Andy ainsi qu'une "tumeur temporale", dont les examens ont confirmé la présence, pour expliquer le comportement de l'adolescent.
"L'acte n'est pas un automatisme, mais une « parasomnie », un effet de cette tumeur au moment du sommeil paradoxal. (...) Il a bien commis l'acte, mais il n'était pas le sujet", a-t-il expliqué devant la caméra de notre confrère de France 3 Corse.
La cour présidée par Jacques Calmette a aussi entendu un avis contraire de la bouche du Dr Marie-Elisabeth Meyer-Buisan a pris une position différente : Andy présente selon elle des "troubles de la personnalité", mais n'est pas "malade mental" donc accessible à une sanction pénale.
Enfin, elle précise que sa place n'est pas en unité pour malades difficiles (UMD), mais qu'il devrait plutôt être soigné en ambulatoire.
Rappelons que Andy est actuellement hospitalisé en Unité pour Malade Difficile dans un Centre spécialisé à Montfavet , dans le Vaucluse. Il y poursuit des études de biologie, pratique du sport et, encadré par des infirmiers, il bénéficie régulièrement de sorties à Avignon.
Aujourd’hui, la Cour a entendu deux autres experts, le Dr Michel Gayda, qui s'était prononcé en faveur de l'abolition du discernement, et le Dr Christian Jullier, qui penche clairement pour la pleine responsabilité de l'accusé.
La famille d’Andy veut absolument connaître la vérité, savoir ce qui s’est réellement passé dans cette nuit du 11 au 12 août 2009 où l'adolescent s’était emparé d'un fusil à pompe appartenant à son père et avait tué dans leurs chambres son père et sa mère, puis ses deux frères, des jumeaux âgés de 10 ans. Il avait ensuite vidé un coffre-fort, dans la chambre des parents, contenant 2.500€ et une montre de valeur et quitté le domicile familial avec du linge.
Après avoir tenté de se suicider en s entaillant les veines, il avait, en pleine nuit, adressé à des amis des appels de détresse par des textos. C’est l’un de ses oncles qui devait le retrouver la nuit suivante sur une plage des environs et le conduire à la gendarmerie.
La famille ne comprend pas que Andy ait été jugé irresponsable de ses actes et qu'aujourd'hui, il soit dans un hôpital, sans traitement particulier, qu'il puisse poursuivre des études de Biologie, faire du sport et bénéficier de sorties encadrées.