Afin d’établir une meilleure coopération entre la Corse et la Sardaigne pour la préservation des Bouches de Bonifacio, la création d’une réserve transfrontalière est actuellement dans les tuyaux. Le 25 janvier dernier, le président de l’Office de l’Environnement de la Corse (OEC), Guy Armanet, et son homologue sarde, l’Assessore della difesa dell’ambiente, Marco Porcu, ont en effet formalisé la signature d’un protocole d’entente structurant une démarche partenariale pour la création d’une réserve transfrontalière « Man and Biosphere » (MAB) de l’Unesco.
Dispositif labélisé intergouvernemental, le programme scientifique MAB prévoit « la mise en place de « Réserves de Biosphère » conçues comme des sites de démonstration et des lieux privilégiés pour expérimenter et illustrer des pratiques de développement durable, en conciliant le développement social et économique des populations avec la protection de l’environnement ainsi que le respect des valeurs culturelles ». « Cette nouvelle labellisation va venir chapeauter les réserves existantes », explique Jean-Michel Culioli, responsable de la réserve des Bouches de Bonifacio, en soulignant que l’objectif est ainsi de catalyser les compétences des quatre aires marines protégées de la zone : la Riserva Naturali di Bucchi di Bunifaziu, il Parco Nazionale dell’Asinara e l’Area Marina Protetta Isola dell’Asinara, il Parco Nazionale dell’Arcipelago de La Maddalena, l’Area Marina Protetta Capo Testa-Punta Falcone. « Nous travaillions à l’échelle de la Corse et de la Sardaigne de façon à ce que l’on puisse avoir deux réserves MAB labellisées par l’Unesco, qui vont être après unies par une réserve transfrontalière », précise-t-il en dévoilant que des demandes ont été formulées auprès des comités MAB France et MAB Italie.
Une fois la réserve MAB corso-sarde créée, celle-ci pourra bénéficier ainsi du support technique et du travail en synergie des quatre aires marines protégées dont l’expertise dans le domaine de la gestion écologique est reconnue à l’échelle européenne et dotera les deux îles d’un « véritable outil collaboratif ». « L’objectif de la création d’une réserve MAB c’est de travailler dans la conciliation de la protection de la biodiversité et des usages durables », indique Jean-Michel Culioli. « Nous sommes vraiment dans une logique où nous allons mettre en place des programmes européens, commencer les grandes lignes d’un plan de gestion, faire des actions communes, et établir des bases de données communes sur tout le Nord de la Sardaigne de la Maddalena à l’Asinara et sur tout le Sud de la Corse », ajoute-t-il en dévoilant encore : « À travers le protocole d’accord, nous avons créé un comité technique pour qu’on puisse coordonner ces deux actions et faire en sorte d’avoir une labellisation d’ici deux ans maximum ». Selon l’OEC, la directrice générale de l’Unesco se serait d’ores et déjà montrée « particulièrement intéressée par la pertinence de cette initiative ».
Dispositif labélisé intergouvernemental, le programme scientifique MAB prévoit « la mise en place de « Réserves de Biosphère » conçues comme des sites de démonstration et des lieux privilégiés pour expérimenter et illustrer des pratiques de développement durable, en conciliant le développement social et économique des populations avec la protection de l’environnement ainsi que le respect des valeurs culturelles ». « Cette nouvelle labellisation va venir chapeauter les réserves existantes », explique Jean-Michel Culioli, responsable de la réserve des Bouches de Bonifacio, en soulignant que l’objectif est ainsi de catalyser les compétences des quatre aires marines protégées de la zone : la Riserva Naturali di Bucchi di Bunifaziu, il Parco Nazionale dell’Asinara e l’Area Marina Protetta Isola dell’Asinara, il Parco Nazionale dell’Arcipelago de La Maddalena, l’Area Marina Protetta Capo Testa-Punta Falcone. « Nous travaillions à l’échelle de la Corse et de la Sardaigne de façon à ce que l’on puisse avoir deux réserves MAB labellisées par l’Unesco, qui vont être après unies par une réserve transfrontalière », précise-t-il en dévoilant que des demandes ont été formulées auprès des comités MAB France et MAB Italie.
Une fois la réserve MAB corso-sarde créée, celle-ci pourra bénéficier ainsi du support technique et du travail en synergie des quatre aires marines protégées dont l’expertise dans le domaine de la gestion écologique est reconnue à l’échelle européenne et dotera les deux îles d’un « véritable outil collaboratif ». « L’objectif de la création d’une réserve MAB c’est de travailler dans la conciliation de la protection de la biodiversité et des usages durables », indique Jean-Michel Culioli. « Nous sommes vraiment dans une logique où nous allons mettre en place des programmes européens, commencer les grandes lignes d’un plan de gestion, faire des actions communes, et établir des bases de données communes sur tout le Nord de la Sardaigne de la Maddalena à l’Asinara et sur tout le Sud de la Corse », ajoute-t-il en dévoilant encore : « À travers le protocole d’accord, nous avons créé un comité technique pour qu’on puisse coordonner ces deux actions et faire en sorte d’avoir une labellisation d’ici deux ans maximum ». Selon l’OEC, la directrice générale de l’Unesco se serait d’ores et déjà montrée « particulièrement intéressée par la pertinence de cette initiative ».
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