Les ports et aéroports de l'île sont actuellement bloqués à cause d’un mouvement syndical initié par les salariés de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Corse (CCI). Cette action intervient après une assemblée générale agitée, tenue le 3 octobre au Palais des Congrès d'Ajaccio, où les discussions sur la création de Syndicats Mixtes Ouverts (SMO) pour gérer les infrastructures portuaires et aéroportuaires ont pris un tournant inattendu.
Le désaccord principal réside dans la gestion des ports et aéroports, dont les concessions arrivent à terme à la fin de l’année. Alors que la Collectivité de Corse, avec l’appui de la CCI, avait validé la création d'un SMO pour garantir la gestion de ces infrastructures, l’État a émis des réserves juridiques de dernière minute par la voix d'Alexandre Patrou, Secrétaire Général pour les Affaires de Corse. Selon ce dernier, le modèle proposé présente des risques légaux importants, notamment en ce qui concerne la concurrence.
Ce revirement a suscité la colère du président de l'Exécutif corse, Gilles Simeoni, qui a dénoncé une « déclaration de guerre » de la part de l’État, craignant que des groupes privés internationaux, tels que Vinci ou Eiffage, ne tentent de prendre le contrôle des infrastructures stratégiques de l'île. Simeoni a également exprimé son mécontentement concernant l’absence de réponse sur le financement de 50 millions d’euros supplémentaires pour la continuité territoriale.
Conséquence directe de ces tensions, les salariés de la CCI ont lancé un mouvement de grève qui paralyse désormais les infrastructures. À l’aéroport d'Ajaccio, de nombreux vols ont été annulés, tandis qu’à Bastia, aucun avion ne décolle ou n'atterrit. Le port de Bastia, quant à lui, a suspendu l’embarquement des passagers, provoquant un embouteillage important dans les environs. À Figari et Calvi, les vols sont également annulés ou en attente.
Le STC, a exprimé son indignation face à l'attitude de l'État dans un communiqué. Selon le syndicat, cette décision de revoir le mode de gestion est "inacceptable" après des années de concertation. Le syndicat affirme son opposition catégorique à tout appel d'offres pour les infrastructures stratégiques insulaires : "En Corse, c'est non !".
Le désaccord principal réside dans la gestion des ports et aéroports, dont les concessions arrivent à terme à la fin de l’année. Alors que la Collectivité de Corse, avec l’appui de la CCI, avait validé la création d'un SMO pour garantir la gestion de ces infrastructures, l’État a émis des réserves juridiques de dernière minute par la voix d'Alexandre Patrou, Secrétaire Général pour les Affaires de Corse. Selon ce dernier, le modèle proposé présente des risques légaux importants, notamment en ce qui concerne la concurrence.
Ce revirement a suscité la colère du président de l'Exécutif corse, Gilles Simeoni, qui a dénoncé une « déclaration de guerre » de la part de l’État, craignant que des groupes privés internationaux, tels que Vinci ou Eiffage, ne tentent de prendre le contrôle des infrastructures stratégiques de l'île. Simeoni a également exprimé son mécontentement concernant l’absence de réponse sur le financement de 50 millions d’euros supplémentaires pour la continuité territoriale.
Conséquence directe de ces tensions, les salariés de la CCI ont lancé un mouvement de grève qui paralyse désormais les infrastructures. À l’aéroport d'Ajaccio, de nombreux vols ont été annulés, tandis qu’à Bastia, aucun avion ne décolle ou n'atterrit. Le port de Bastia, quant à lui, a suspendu l’embarquement des passagers, provoquant un embouteillage important dans les environs. À Figari et Calvi, les vols sont également annulés ou en attente.
Le STC, a exprimé son indignation face à l'attitude de l'État dans un communiqué. Selon le syndicat, cette décision de revoir le mode de gestion est "inacceptable" après des années de concertation. Le syndicat affirme son opposition catégorique à tout appel d'offres pour les infrastructures stratégiques insulaires : "En Corse, c'est non !".
Sur le terrain, les effets de ce blocage sont immédiats provoquant des embouteillages importants à rentrée de Bastia et Ajaccio. Les automobilistes, bloqués par la fermeture des accès, constatent un ralentissement