Salle du Palatinu
CEV 8e de finale aller
GFCA-Amriswill
Evolution du score 24-22 (27’), 26-24 (33’), 18-25 (25’), 25-21 (29’)
Spectateurs : 1000 environ
Arbitres : MM. Strandqon (Esp) et Widiarz (Ang)
GFCA
Six de départ
Takaniko, Buissière, Lacassie, Stoilovic, Dailey, Simovski (cap.). Libero : Exiga. Puis Petrov, Buissière, Castard. Ent : F.Ferrandez.
Amriswill
Six de départ
Prevel, Van Berkel, Howatson, Fellay, Ljubicic (cap.), Steigmeier. Libero: Daniel. Puis Muntwiler, Stiel, Baghdadi, Schweiz, Kriech, Brandi. Ent: R.Pavlicevic.
C’est un GFCA, de nouveau diminué par les absences de Mineiro, Mijalovic et Petreas, dernier en date, qui doit se frotter au champion de Suisse, reversé en CEV après son élimination en ligue des Champions. Les Gaziers, usés par le rythme des matchs veulent, néanmoins, sortir vainqueurs de cette double confrontation synonyme de billet historique pour un quart de finale de coupe d’Europe.
Une attaque gagnante et un contre donnent d’entrée la couleur pour des Suisses qui ne sont pas venus faire de la figuration (0-2,3-4). Lacassie et Takaniko se chargent très vite de remettre le Gaz sur les bons rails (6-4, 7-5). Solide au contre et en réception, le GFCA qui profite, en outre, de la maladresse adverse, vire logiquement en tête au premier temps mort (8-6). Et comme Jovi Simovski semble revenir à son meilleur niveau, les « rouge et bleu » prennent le large dans une salle déjà chauffée à blanc (11-7, 12-8, 13-9). Le jeu ajaccien est plus fluide, les combinaisons plus variées et les attaques plus tranchantes. Résultat, une avance confortée au second temps mort technique (16-11). On se dit, dans les travées du Palatinu, que le Gaz file vers le gain du premier set. Pourtant, dans un temps fort, les Suisses reviennent à -2 (16-14, 17-15) et recollent même sur un service gagnant de Van Berkel (17-16). Le Gaz a du mal à maintenir son avance mais il reprend ses distances au money-time (20-18). Simovski et Lacassie donnent un +4 décisif (22-18). L’attaque tranchante du capitaine ajaccien voit le Gaz filer vers la première manche (23-19). Encore une fois, Amriswill revient de nulle part grâce à son pointu Steigmeier (23-22). Le service dehors de Prevel offre deux balles de set au Gaz. Lacassie finit le travail d’une belle attaque plein centre (25-22).
CEV 8e de finale aller
GFCA-Amriswill
Evolution du score 24-22 (27’), 26-24 (33’), 18-25 (25’), 25-21 (29’)
Spectateurs : 1000 environ
Arbitres : MM. Strandqon (Esp) et Widiarz (Ang)
GFCA
Six de départ
Takaniko, Buissière, Lacassie, Stoilovic, Dailey, Simovski (cap.). Libero : Exiga. Puis Petrov, Buissière, Castard. Ent : F.Ferrandez.
Amriswill
Six de départ
Prevel, Van Berkel, Howatson, Fellay, Ljubicic (cap.), Steigmeier. Libero: Daniel. Puis Muntwiler, Stiel, Baghdadi, Schweiz, Kriech, Brandi. Ent: R.Pavlicevic.
C’est un GFCA, de nouveau diminué par les absences de Mineiro, Mijalovic et Petreas, dernier en date, qui doit se frotter au champion de Suisse, reversé en CEV après son élimination en ligue des Champions. Les Gaziers, usés par le rythme des matchs veulent, néanmoins, sortir vainqueurs de cette double confrontation synonyme de billet historique pour un quart de finale de coupe d’Europe.
Une attaque gagnante et un contre donnent d’entrée la couleur pour des Suisses qui ne sont pas venus faire de la figuration (0-2,3-4). Lacassie et Takaniko se chargent très vite de remettre le Gaz sur les bons rails (6-4, 7-5). Solide au contre et en réception, le GFCA qui profite, en outre, de la maladresse adverse, vire logiquement en tête au premier temps mort (8-6). Et comme Jovi Simovski semble revenir à son meilleur niveau, les « rouge et bleu » prennent le large dans une salle déjà chauffée à blanc (11-7, 12-8, 13-9). Le jeu ajaccien est plus fluide, les combinaisons plus variées et les attaques plus tranchantes. Résultat, une avance confortée au second temps mort technique (16-11). On se dit, dans les travées du Palatinu, que le Gaz file vers le gain du premier set. Pourtant, dans un temps fort, les Suisses reviennent à -2 (16-14, 17-15) et recollent même sur un service gagnant de Van Berkel (17-16). Le Gaz a du mal à maintenir son avance mais il reprend ses distances au money-time (20-18). Simovski et Lacassie donnent un +4 décisif (22-18). L’attaque tranchante du capitaine ajaccien voit le Gaz filer vers la première manche (23-19). Encore une fois, Amriswill revient de nulle part grâce à son pointu Steigmeier (23-22). Le service dehors de Prevel offre deux balles de set au Gaz. Lacassie finit le travail d’une belle attaque plein centre (25-22).
Comme au premier set, les Suisses débutent mieux une deuxième manche de toute beauté (0-3). Intraitables au block et sous l’impulsion du tandem Van Berkel-Steigmeir, ils donnent le tournis au collectif gazier et maintiennent, cette fois, leur cadence (1-4, 2-5). Le gaz doit puiser dans ses réserves pour rester dans la roue (4-6) mais c’est bien Amriswill qui vire en tête au premier temps mort technique (6-8). Les Suisses prennent même une avance confortable (6-10, 8-11). Dans cette adversité, le GFCA parvient à sortir des échanges de haute voltige pour recoller (10-11, 11-12, 12-13) et retrouver, peu à peu, des couleurs. Le match monte en intensité et l’on se rend coup pour coup. Simovski, grand bonhomme de cette manche et même du match, allume, à deux reprises, la défense suisse permettant au Gaz de revenir du diable vauvert et prendre un ascendant psychologique au premier temps mort technique (16-15). Le Macédonien est sur un nuage (18-15). Mais les Suisses montrent que leur place n’est nullement usurpée. En adversaire particulièrement coriace, ils profitent d’un temps faible ajaccien pour revenir (18-18, 19-19). Et nous offrir une fin de set au suspense haletant (20-20, 21-21, 22-22). On assiste à un mano-à-mano entre Simovski et Van Berkel. Bizarrement, un interminable arrêt de jeu en raison d’un changement non effectué dans les règles côté suisse, casse le rythme. Van Berkel n’a pas perdu le sien (22-23). Takaniko remet les pendules à l’heure (23-23). C’est le moment choisi par Ferrandez pour faire entre Castard. Ce dernier sauve une balle de set. Dailey place un ace synonyme de balle de 2-0. Castard envoie un missile qui met le Gaz sur orbite (26-24).
Les Suisses n’ont pas dit leur dernier mot. Et ils vont, du reste, rapidement, le démontrer en dominant les débats de la troisième manche face à des Ajacciens émoussés. Les deux équipes se tiennent en début de set (2-2, 3-3). Puis, le Gaz prend les devants (6-3, 7-4). Cette fois, la fatigue se fait sentir dans les rangs insulaire, le block adverse gagne la bataille du filet, Amriswill enfile les points (6 consécutifs), recolle, puis prend l’avantage (7-8, 8-10, 8-12). Steigmeir, le pointu suisse, n’a rien perdu de sa ferveur. Le Gaz, lui, ne trouve plus de trajectoires, perd pied au filet, se bat comme il peut en réception, mais il donne des signes inquiétants (8-14, 9-15, 10-16). Les Suisses semblent beaucoup frais physiquement et filent, malgré un Brett Dailey qui s’accroche, vers la réduction du score (11-18, 13-20). Il n’y aura guère de suspense cette fois, en fin de set (15-22). Van Berkel continue d’enfiler les points et offre 7 balles de 2-1 à ses couleurs (17-24). Amriswill revient logiquement en 25 minutes (18-25).
Le GFCA est-il capable d’éviter le tie-break et d’avoir les ressources mentales et surtout physiques d’enlever la décision ? Telle est l’incertitude majeure qui plane à l’entame de la quatrième manche. Le Gaz retrouve de sa ferveur en puisant dans ses réserves. Cette fois, il prend les devants et maintient un court avantage (3-2, 4-3, 5-4, 6-5) avant de prendre un +2 au premier temps mort technique (8-6). L’incertitude concernant la fraîcheur physique semble balayée. Poussés par leur public, les Ajacciens parviennent à maintenir leur avance (10-8, 11-9, 12-10). D’autant que, cette fois-ci, Simovski, irrésistible, trouve enfin des angles (13-10, 14-11). Au deuxième temps mort technique, le Gaz est toujours devant (16-13). Fred Ferrandez fait, de nouveau, tourner et l’on a droit au même « sketch » (changements), que lors des sets précédents. L’arbitre anglais M. Widiarz voulant, lui aussi, participer à la fête. Un nouvel arrêt qui ne brise pas l’élan « rouge et bleu » (18-15). Simovski donne un avantage important au Gaz qui vire avec un +4 au money-time (20-16). On croit les Suisses assommés, c’est mal les connaître. Ils s’accrochent et recollent (20-18, 20-19). Intraitable en réception et solide au block, le GFCA où Castard soir un service missile au bon moment reprend les devants (22-20, 23-20). Une faute adverse offre 4 balles de match dans un Palatinu en ébullition (24-21).
Comme un symbole, c’est Brette Dailey qui donne une victoire historique au GFCA. Grandiose !
Le GFCA est-il capable d’éviter le tie-break et d’avoir les ressources mentales et surtout physiques d’enlever la décision ? Telle est l’incertitude majeure qui plane à l’entame de la quatrième manche. Le Gaz retrouve de sa ferveur en puisant dans ses réserves. Cette fois, il prend les devants et maintient un court avantage (3-2, 4-3, 5-4, 6-5) avant de prendre un +2 au premier temps mort technique (8-6). L’incertitude concernant la fraîcheur physique semble balayée. Poussés par leur public, les Ajacciens parviennent à maintenir leur avance (10-8, 11-9, 12-10). D’autant que, cette fois-ci, Simovski, irrésistible, trouve enfin des angles (13-10, 14-11). Au deuxième temps mort technique, le Gaz est toujours devant (16-13). Fred Ferrandez fait, de nouveau, tourner et l’on a droit au même « sketch » (changements), que lors des sets précédents. L’arbitre anglais M. Widiarz voulant, lui aussi, participer à la fête. Un nouvel arrêt qui ne brise pas l’élan « rouge et bleu » (18-15). Simovski donne un avantage important au Gaz qui vire avec un +4 au money-time (20-16). On croit les Suisses assommés, c’est mal les connaître. Ils s’accrochent et recollent (20-18, 20-19). Intraitable en réception et solide au block, le GFCA où Castard soir un service missile au bon moment reprend les devants (22-20, 23-20). Une faute adverse offre 4 balles de match dans un Palatinu en ébullition (24-21).
Comme un symbole, c’est Brette Dailey qui donne une victoire historique au GFCA. Grandiose !