Le mardi 9 avril, les élèves de 3èmes du collège de Calvi ont eu l'opportunité de participer aux ateliers "hors les murs" du Mémorial de la Shoah, animés par Sophie Gagnard et Florianne Philippe, des intervenantes qualifiées. Ces ateliers, qui se dérouleront jusqu'au 11 avril, sont organisés dans les locaux de l'établissement en partenariat avec le Mémorial de la Shoah.
Le Mémorial de la Shoah, créé à la fin de la Seconde Guerre mondiale et développé au début des années 2000 sous la présidence de Simone Veil, vise à informer et à transmettre l'histoire de la Shoah tout en la reliant à des thématiques contemporaines. C'est dans cette perspective qu'a été proposée cette série d'ateliers, offrant aux élèves une occasion unique d'approfondir leurs connaissances historiques et de réfléchir à des sujets de société actuels.
Michel Romagnan, inspecteur d’académie et inspecteur pédagogique régional d’histoire-géographie à l’académie de Corse, référent académique Mémoire et Citoyenneté et coordinateur de l’équipe Valeurs de la République, a souligné l'importance de ces ateliers dans le cadre de la formation des élèves : "Nous avons un partenariat avec le Mémorial de la Shoah qui a été conclu en 2019. Et en vertu de ce partenariat, il y a 2 grands types d’activités. Les génocides, la Shoah, le génocide du Rwanda ou le génocide arménien. Et les ateliers qui ont une dimension tournée vers les élèves. Ils ont une dimension pédagogique et didactique et c’est un épaississement de ce que les professeurs ont fait en amont."
Pour cette session, deux thématiques ont été abordées : "Des JO de Berlin à nos jours : le sport, miroir de nos sociétés ?" et "La Fabrique du Complot : Hier et Aujourd'hui". Ces sujets, en adéquation avec le programme scolaire et les commémorations des 80 ans de la libération de la Corse, ont suscité un vif intérêt parmi les élèves. Arnaud Cohade, le principal du collège de Calvi, a souligné l'importance de ces ateliers dans la formation des élèves : "Notre fonction première lorsque nous sommes éducateurs et enseignants est de faire de nos élèves des diffuseurs de ce que l’on va enseigner, que ce soit avec les langues et les cultures régionales ou l’histoire et la géographie."
Pour les élèves, ces ateliers ont représenté une opportunité précieuse de découvrir de nouvelles perspectives et d'enrichir leur compréhension des événements historiques et de leur impact sur le présent. Marie-Jeanne Andreani, professeur d’histoire-géographie, a souligné l'impact positif de ces interventions : "C’est très intéressant, on apprend plein de choses, notamment sur les Jeux Olympiques et comment ça s’est passé pendant la guerre."
Les ateliers ont été animés par des professionnels du Mémorial, chacun spécialisé dans leur domaine. Florianne Philippe, intervenante pour le Mémorial de la Shoah, a animé l'atelier sur les JO de Berlin à nos jours, mettant en lumière le rôle du sport dans les revendications sociales et historiques. Sophie Gagnard, coordinatrice pédagogique au Mémorial de la Shoah, a quant à elle présenté l'atelier sur la fabrique du complot, permettant aux élèves de comprendre la différence entre un complot avéré et une théorie du complot.
Pour les élèves, ces interventions ont représenté bien plus qu'une simple séance d'apprentissage : elles ont permis de développer leur esprit critique et leur capacité à analyser les événements sous différents angles. Manon, élève de 3ème, résume ainsi l'expérience : Pour "C’est très intéressant, on apprend plein de choses, notamment sur les jeux olympiques et comment ça s’est passé pendant la guerre. On a vu aussi les différents points de vue des autres pays, leurs réaction du fait que les Jeux olympiques se soient déroulés en Allemagne alors qu il y avait une guerre. Il y a un lien avec les JO de Paris de cet été, notamment avec l’éventuelle participation des athlètes russes et ce qui en découlerait" .
Ces ateliers ont donc été une réussite tant du point de vue pédagogique que de l'engagement des élèves dans des réflexions essentielles pour leur compréhension du monde contemporain.
Le Mémorial de la Shoah, créé à la fin de la Seconde Guerre mondiale et développé au début des années 2000 sous la présidence de Simone Veil, vise à informer et à transmettre l'histoire de la Shoah tout en la reliant à des thématiques contemporaines. C'est dans cette perspective qu'a été proposée cette série d'ateliers, offrant aux élèves une occasion unique d'approfondir leurs connaissances historiques et de réfléchir à des sujets de société actuels.
Michel Romagnan, inspecteur d’académie et inspecteur pédagogique régional d’histoire-géographie à l’académie de Corse, référent académique Mémoire et Citoyenneté et coordinateur de l’équipe Valeurs de la République, a souligné l'importance de ces ateliers dans le cadre de la formation des élèves : "Nous avons un partenariat avec le Mémorial de la Shoah qui a été conclu en 2019. Et en vertu de ce partenariat, il y a 2 grands types d’activités. Les génocides, la Shoah, le génocide du Rwanda ou le génocide arménien. Et les ateliers qui ont une dimension tournée vers les élèves. Ils ont une dimension pédagogique et didactique et c’est un épaississement de ce que les professeurs ont fait en amont."
Pour cette session, deux thématiques ont été abordées : "Des JO de Berlin à nos jours : le sport, miroir de nos sociétés ?" et "La Fabrique du Complot : Hier et Aujourd'hui". Ces sujets, en adéquation avec le programme scolaire et les commémorations des 80 ans de la libération de la Corse, ont suscité un vif intérêt parmi les élèves. Arnaud Cohade, le principal du collège de Calvi, a souligné l'importance de ces ateliers dans la formation des élèves : "Notre fonction première lorsque nous sommes éducateurs et enseignants est de faire de nos élèves des diffuseurs de ce que l’on va enseigner, que ce soit avec les langues et les cultures régionales ou l’histoire et la géographie."
Pour les élèves, ces ateliers ont représenté une opportunité précieuse de découvrir de nouvelles perspectives et d'enrichir leur compréhension des événements historiques et de leur impact sur le présent. Marie-Jeanne Andreani, professeur d’histoire-géographie, a souligné l'impact positif de ces interventions : "C’est très intéressant, on apprend plein de choses, notamment sur les Jeux Olympiques et comment ça s’est passé pendant la guerre."
Les ateliers ont été animés par des professionnels du Mémorial, chacun spécialisé dans leur domaine. Florianne Philippe, intervenante pour le Mémorial de la Shoah, a animé l'atelier sur les JO de Berlin à nos jours, mettant en lumière le rôle du sport dans les revendications sociales et historiques. Sophie Gagnard, coordinatrice pédagogique au Mémorial de la Shoah, a quant à elle présenté l'atelier sur la fabrique du complot, permettant aux élèves de comprendre la différence entre un complot avéré et une théorie du complot.
Pour les élèves, ces interventions ont représenté bien plus qu'une simple séance d'apprentissage : elles ont permis de développer leur esprit critique et leur capacité à analyser les événements sous différents angles. Manon, élève de 3ème, résume ainsi l'expérience : Pour "C’est très intéressant, on apprend plein de choses, notamment sur les jeux olympiques et comment ça s’est passé pendant la guerre. On a vu aussi les différents points de vue des autres pays, leurs réaction du fait que les Jeux olympiques se soient déroulés en Allemagne alors qu il y avait une guerre. Il y a un lien avec les JO de Paris de cet été, notamment avec l’éventuelle participation des athlètes russes et ce qui en découlerait" .
Ces ateliers ont donc été une réussite tant du point de vue pédagogique que de l'engagement des élèves dans des réflexions essentielles pour leur compréhension du monde contemporain.