Très coquette, souriante, Michelle Morucci, épouse Arnaud, née le 4 février 1914 a reçu de nombreuses visites mercredi à son domicile du quartier neuf à Calvi ou en présence de sa famille, elle fêtait son 100e anniversaire.
Ange Santini, maire de Calvi, entouré de Renée Baron, adjointe, déléguée aux affaires sociales, Pancrace Guglielmacci, Annie Falcucci et Françoise Sévéon, adjoints, a salué la centenaire.
« C’est pour nous tous un grand jour de se retrouver ici pour fêter le 100e anniversaire de Mme Michelle Morucci, épouse Arnaud, née le 4 février 1914. Ce n’est pas banal, ce n’est pas courant en effet de se retrouver pour un tel évènement. Depuis 1995 que nous sommes élus, c’est la 3efois seulement que nous avons le privilège et l’honneur de fêter les 100 ans de l’une de nos concitoyennes.
4 février 1914 - 4 février 2014, un siècle, 100 ans…
Imaginons nous ma chère Michelle en un siècle, tout ce que vous avez pu connaître, constater, voir la vie, ici, ailleurs, l’ évolution des plus belles, des plus grandes inventions qui ont bouleversé le monde que nous traversons. Est-ce un bien, un mal, chacun appréciera ».
Et de poursuivre :
« Michelle est née on l’a dit le 4 février 1914 un peu par hasard à Chalons-sur-marne. Pourquoi cette ville ? Tout simplement parce-que ses parents originaires de Castinetta, commune de Morosaglia, et notamment son père était en poste dans cette ville en qualité d’enseignant
Elle connaîtra une enfance, une adolescence, partagée entre Castinetta, Bastia et Brest où son père enseignait les Maths au lycée de Brest.
Il y a eu ensuite la tranche de 20 ans à 50 ans :
Mariée à Claude Arnaud, industriel, elle a partagé sa vie entre Paris, l’Allemagne, l’Autriche, où son époux était appelé pour son travail. C’est dire que l’horizon s’ouvre. Ce n’est pas que la Corse, la France, c’est aussi un certain nombre de pays limitrophes qui forgent le caractère.
Il y a eu ensuite la période de 50 à 75 ans.
«A la cinquantaine, la vie prend une autre tournure puisque son mari Claude décède. La vie de Michelle bascule, tout ne pourra plus être comme avant mais, pour autant il faut bien continuer à avancer. Elle décide alors en 1964 de s’installer dans sa résidence secondaire de Calvi, où elle partage avec ses enfants et petits-enfants, la joie d’être en famille.
Enfin, il y a la tranche 75 ans – 100 ans.
C’est l’époque où Michelle choisit de s’installer définitivement à Calvi où ses attaches sentimentales la ramènent.
Le terrain a été acquis en 1956 et la construction est intervenue en 1960. Pour l’anecdote, je crois savoir qu’à cette époque Michelle n’était pas tout à fait d’accord pour acheter à Calvi. C’est en effet son mari qui avait souhaité acheter à Calvi plutôt qu’à Erbalunga ou Bastia.
Depuis, je pense qu’elle n’a pas eu à le regretter puisqu’elle est devenue centenaire. Je veux croire entre autre que le climat de la ville, de la Corse y est pour quelque-chose.
Et puis, à partir de 1975 et jusqu’à aujourd’hui, en espérant que ça dure très longtemps, elle a décidé de s’installer définitivement à Calvi où son attache sentimentale la ramène. Elle a la chance de pouvoir compter sur sa fille et sur son gendre qui sont toujours là.
Ce que je voulais aussi dire à titre personnel qu’en 19995 lorsque j’ai été élu maire, elle venait me voir de temps en temps dans mon bureau avec son regard à la fois malicieux qu’elle n’a pas perdu d’ailleurs mais aussi un peu autoritaire je dois le dire, elle n’hésitait pas à faire quelques remontrances plus ou moins justifiées mais elles y étaient, ce qui ne nous a pas empêché d’être d’accord sur la plupart des sujets.
Aujourd’hui, en rentrant dans la pièce j’ai retrouvé ce regard ».
Le premier magistrat de Calvi devait ensuite insisté sur le rôle des enfants, des petits-enfants, des arrière petits-enfants.
« Je voudrais notamment rendre hommage à ses enfants, à France et Jean-Pierre. On ne s’épanouit d’autant mieux lorsqu’on est entouré des siens. Malheureusement, trop souvent nous voyons des gens d’un certain âge qui ne peuvent pas continuer à dérouler leur vie de façon sereine ».
Et de conclure : « Je veux croire aussi que le bon air calvais, entouré de la famille vous a permis de franchir ce cap centenaire. Aussi, tout ce que je peux vous souhaiter en mon nom personnel et celui de toutes celles et tous ceux présents, que ça continue le plus longtemps possible, et surtout, dans cette forme-là ».
Ange Santini devait enfin remettre à notre centenaire la médaille d’honneur de la ville, avant de l’inviter à souffler les bougies.
Ange Santini, maire de Calvi, entouré de Renée Baron, adjointe, déléguée aux affaires sociales, Pancrace Guglielmacci, Annie Falcucci et Françoise Sévéon, adjoints, a salué la centenaire.
« C’est pour nous tous un grand jour de se retrouver ici pour fêter le 100e anniversaire de Mme Michelle Morucci, épouse Arnaud, née le 4 février 1914. Ce n’est pas banal, ce n’est pas courant en effet de se retrouver pour un tel évènement. Depuis 1995 que nous sommes élus, c’est la 3efois seulement que nous avons le privilège et l’honneur de fêter les 100 ans de l’une de nos concitoyennes.
4 février 1914 - 4 février 2014, un siècle, 100 ans…
Imaginons nous ma chère Michelle en un siècle, tout ce que vous avez pu connaître, constater, voir la vie, ici, ailleurs, l’ évolution des plus belles, des plus grandes inventions qui ont bouleversé le monde que nous traversons. Est-ce un bien, un mal, chacun appréciera ».
Et de poursuivre :
« Michelle est née on l’a dit le 4 février 1914 un peu par hasard à Chalons-sur-marne. Pourquoi cette ville ? Tout simplement parce-que ses parents originaires de Castinetta, commune de Morosaglia, et notamment son père était en poste dans cette ville en qualité d’enseignant
Elle connaîtra une enfance, une adolescence, partagée entre Castinetta, Bastia et Brest où son père enseignait les Maths au lycée de Brest.
Il y a eu ensuite la tranche de 20 ans à 50 ans :
Mariée à Claude Arnaud, industriel, elle a partagé sa vie entre Paris, l’Allemagne, l’Autriche, où son époux était appelé pour son travail. C’est dire que l’horizon s’ouvre. Ce n’est pas que la Corse, la France, c’est aussi un certain nombre de pays limitrophes qui forgent le caractère.
Il y a eu ensuite la période de 50 à 75 ans.
«A la cinquantaine, la vie prend une autre tournure puisque son mari Claude décède. La vie de Michelle bascule, tout ne pourra plus être comme avant mais, pour autant il faut bien continuer à avancer. Elle décide alors en 1964 de s’installer dans sa résidence secondaire de Calvi, où elle partage avec ses enfants et petits-enfants, la joie d’être en famille.
Enfin, il y a la tranche 75 ans – 100 ans.
C’est l’époque où Michelle choisit de s’installer définitivement à Calvi où ses attaches sentimentales la ramènent.
Le terrain a été acquis en 1956 et la construction est intervenue en 1960. Pour l’anecdote, je crois savoir qu’à cette époque Michelle n’était pas tout à fait d’accord pour acheter à Calvi. C’est en effet son mari qui avait souhaité acheter à Calvi plutôt qu’à Erbalunga ou Bastia.
Depuis, je pense qu’elle n’a pas eu à le regretter puisqu’elle est devenue centenaire. Je veux croire entre autre que le climat de la ville, de la Corse y est pour quelque-chose.
Et puis, à partir de 1975 et jusqu’à aujourd’hui, en espérant que ça dure très longtemps, elle a décidé de s’installer définitivement à Calvi où son attache sentimentale la ramène. Elle a la chance de pouvoir compter sur sa fille et sur son gendre qui sont toujours là.
Ce que je voulais aussi dire à titre personnel qu’en 19995 lorsque j’ai été élu maire, elle venait me voir de temps en temps dans mon bureau avec son regard à la fois malicieux qu’elle n’a pas perdu d’ailleurs mais aussi un peu autoritaire je dois le dire, elle n’hésitait pas à faire quelques remontrances plus ou moins justifiées mais elles y étaient, ce qui ne nous a pas empêché d’être d’accord sur la plupart des sujets.
Aujourd’hui, en rentrant dans la pièce j’ai retrouvé ce regard ».
Le premier magistrat de Calvi devait ensuite insisté sur le rôle des enfants, des petits-enfants, des arrière petits-enfants.
« Je voudrais notamment rendre hommage à ses enfants, à France et Jean-Pierre. On ne s’épanouit d’autant mieux lorsqu’on est entouré des siens. Malheureusement, trop souvent nous voyons des gens d’un certain âge qui ne peuvent pas continuer à dérouler leur vie de façon sereine ».
Et de conclure : « Je veux croire aussi que le bon air calvais, entouré de la famille vous a permis de franchir ce cap centenaire. Aussi, tout ce que je peux vous souhaiter en mon nom personnel et celui de toutes celles et tous ceux présents, que ça continue le plus longtemps possible, et surtout, dans cette forme-là ».
Ange Santini devait enfin remettre à notre centenaire la médaille d’honneur de la ville, avant de l’inviter à souffler les bougies.