Photo AFP
La cour d'appel de Paris a ordonné ce jeudi 8 juin la remise en liberté sous contrôle judiciaire de Charles Pieri, qui était incarcéré dans une affaire portant sur des infractions terroristes. À l’issue de sa mise en examen le 9 décembre dans une information judiciaire portant sur la menace du retour à la lutte armée du FLNC, le Front de libération nationale corse, Charles Pieri, 72 ans, avait été incarcéré. Un juge des libertés et de la détention (JLD) du tribunal de Paris avait décidé vendredi de ne pas prolonger sa détention provisoire. Mais le parquet antiterroriste (Pnat) a fait appel de cette décision.
Une décision totalement justifiée
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a confirmé ce jeudi la non-prolongation de la détention provisoire du militant nationaliste, qui est placé sous contrôle judiciaire avec l'obligation de ne pas résider en Corse, a précisé une source proche du dossier. "
Malgré les manœuvres du Pnat qui a tout tenté pour faire échec à la remise en liberté de Charles Pieri en faisant appel de l'ordonnance du JLD dans le quart d'heure et en faisant audiencer cette affaire le jour prévu pour sa libération, la chambre de l'instruction a confirmé sa remise en liberté, a réagi auprès de l'AFP l'un de ses avocats, Me Eric Barbolosi. "C'est une décision totalement justifiée au regard des éléments du dossier et de son état de santé' notamment, a-t-il ajouté, soulignant sa "très grande satisfaction".
Dans ce dossier, Charles Pieri et sept autres personnes sont mis en examen pour acquisition et détention non autorisées d'armes de catégorie B en relation avec une entreprise terroriste, refus de communication ou de mise en oeuvre d'une clé de chiffrement. Le militant du parti indépendantiste Corsica Libera, qui conteste les accusations, était le seul à être incarcéré.
Une décision totalement justifiée
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a confirmé ce jeudi la non-prolongation de la détention provisoire du militant nationaliste, qui est placé sous contrôle judiciaire avec l'obligation de ne pas résider en Corse, a précisé une source proche du dossier. "
Malgré les manœuvres du Pnat qui a tout tenté pour faire échec à la remise en liberté de Charles Pieri en faisant appel de l'ordonnance du JLD dans le quart d'heure et en faisant audiencer cette affaire le jour prévu pour sa libération, la chambre de l'instruction a confirmé sa remise en liberté, a réagi auprès de l'AFP l'un de ses avocats, Me Eric Barbolosi. "C'est une décision totalement justifiée au regard des éléments du dossier et de son état de santé' notamment, a-t-il ajouté, soulignant sa "très grande satisfaction".
Dans ce dossier, Charles Pieri et sept autres personnes sont mis en examen pour acquisition et détention non autorisées d'armes de catégorie B en relation avec une entreprise terroriste, refus de communication ou de mise en oeuvre d'une clé de chiffrement. Le militant du parti indépendantiste Corsica Libera, qui conteste les accusations, était le seul à être incarcéré.