"Voilà bientôt 4 ans le F Hollande a été élu Président de la République. Son programme se voulait en rupture avec la politique menée par Sarkozy. Lutter contre la Finance ;mieux partager les richesses et renforcer le dialogue social.
Malheureusement aucun de ces engagements ne s'est concrétisé. Au contraire, très vite le MEDEF et son président P Gattaz ont su imposer leur ligne. Loi Macron, pacte de responsabilité, flexibilité et maintenant pour couronner le tout la Loi travail,
Résultat un chômage record ; une précarité grandissante et une croissance économique en berne.
En Corse malgré les fonds publics importants (TVA inférieure, crédit impôt corse pour les entreprises, enveloppe de continuité territoriale....) nous détenons le record national d'emplois précaires et à temps partiel.
Le nombre record d'employés sous statut détaché, la course aux emplois low cost encouragée notamment par le patronat Corse avec le soutien de l'exécutif de la CTC dans le maritime prouve à quel point la question sociale est traitée dans notre région.
Voilà maintenant que le président de la CTC M Talamoni sort du chapeau sa charte pour l'emploi local soit disant pour créer de l'emploi pour les « Corses ». Une nouvelle fois de la poudre aux yeux populiste destinée à tromper l'opinion. Nous aurions préféré que l'exécutif et l'Assemblée de Corse prenne clairement position contre la loi travail et lutte contre le statut de travailleur détaché.
Concernant le développement de l'emploi local la CGT est disponible pour le Bâtiment, et surtout l'Agriculture au moment ou la FNSEA avec le MEDEF défend la loi El Khomri de favoriser l’insertion des salariés de Corse et lutter contre le dumping social dans ces secteurs.
En Corse peut être plus qu'ailleurs, le 31 mars doit être une grande journée de grève et de manifestation pour faire reculer le chômage et placer la question sociale au cœur des enjeux."
Malheureusement aucun de ces engagements ne s'est concrétisé. Au contraire, très vite le MEDEF et son président P Gattaz ont su imposer leur ligne. Loi Macron, pacte de responsabilité, flexibilité et maintenant pour couronner le tout la Loi travail,
Résultat un chômage record ; une précarité grandissante et une croissance économique en berne.
En Corse malgré les fonds publics importants (TVA inférieure, crédit impôt corse pour les entreprises, enveloppe de continuité territoriale....) nous détenons le record national d'emplois précaires et à temps partiel.
Le nombre record d'employés sous statut détaché, la course aux emplois low cost encouragée notamment par le patronat Corse avec le soutien de l'exécutif de la CTC dans le maritime prouve à quel point la question sociale est traitée dans notre région.
Voilà maintenant que le président de la CTC M Talamoni sort du chapeau sa charte pour l'emploi local soit disant pour créer de l'emploi pour les « Corses ». Une nouvelle fois de la poudre aux yeux populiste destinée à tromper l'opinion. Nous aurions préféré que l'exécutif et l'Assemblée de Corse prenne clairement position contre la loi travail et lutte contre le statut de travailleur détaché.
Concernant le développement de l'emploi local la CGT est disponible pour le Bâtiment, et surtout l'Agriculture au moment ou la FNSEA avec le MEDEF défend la loi El Khomri de favoriser l’insertion des salariés de Corse et lutter contre le dumping social dans ces secteurs.
En Corse peut être plus qu'ailleurs, le 31 mars doit être une grande journée de grève et de manifestation pour faire reculer le chômage et placer la question sociale au cœur des enjeux."