
L'entrée de la clinique de l'Ospedale a été accidentée récemment, mais ça n'a rien à voir avec le chantier d'extension des urgences !
Depuis quelques semaines, le panneau d’entrée « Clinique de l’Ospedale » n’est plus relié comme avant au muret d’enceinte, il flanche bizarrement sur la droite, entouré de rubalise et de plots de chantier. Rien à voir avec les travaux d’extension des urgences, écarte le directeur de la clinique de l’Ospedale, Etienne François : « C’est un camion de livraison qui nous est rentré dedans », révèle-t-il, ledit camion défonçant malencontreusement la partie du muret qui soutenait le panneau.
Non, pour trouver trace des travaux d’extension des urgences, c’est au bout de la rue de la rue du Dr Jourdan qu’il convient de regarder, à proximité de stade Claude-Papi : depuis janvier, des murs y sont érigés sur 137m2. Ils seront reliés fin juin, à l’actuel service des urgences de la clinique, qui est à peine plus grand que son extension puisque s’étendant sur à peine 144 m². Des locaux « beaucoup trop exigus » et « qui ne répondaient plus aux attentes du personnel et de la population », confirme le délégué STC Lionel Baggioni, du syndicat majoritaire de l’établissement privé. Un constat partagé par la direction : « Tout était sous-dimensionné, ça manquait d’espace, même si les urgences restaient fonctionnelles avec le bloc opératoire juste à côté », déclare Rémy François, le président du conseil d’administration.
Non, pour trouver trace des travaux d’extension des urgences, c’est au bout de la rue de la rue du Dr Jourdan qu’il convient de regarder, à proximité de stade Claude-Papi : depuis janvier, des murs y sont érigés sur 137m2. Ils seront reliés fin juin, à l’actuel service des urgences de la clinique, qui est à peine plus grand que son extension puisque s’étendant sur à peine 144 m². Des locaux « beaucoup trop exigus » et « qui ne répondaient plus aux attentes du personnel et de la population », confirme le délégué STC Lionel Baggioni, du syndicat majoritaire de l’établissement privé. Un constat partagé par la direction : « Tout était sous-dimensionné, ça manquait d’espace, même si les urgences restaient fonctionnelles avec le bloc opératoire juste à côté », déclare Rémy François, le président du conseil d’administration.
En effet, depuis la construction de la clinique de l’Ospedale dans les années 70, les urgences n’avaient jamais été agrandies. C’est ce qu’ont voulu entreprendre les François père et fils, suite à leur arrivée à la tête de la clinique en novembre 2022. Un projet qu’ils ont néanmoins dû différer, en raison de la menace de fermeture qui a plané sur la maternité de la clinique en 2023. Aujourd’hui, cette menace est écartée et la direction a pu remettre sur la table son projet d’extension pour les urgences. Un projet à 1,2 million d’euros, autofinancé à 20 % : « Les 80 % restants sont des subventions européennes, obtenues avec l’aide de l’Agence régionale de santé. »
Des temps d'attente réduits pour les patients ?
Concrètement, une fois les travaux achevés (en juin, sauf imprévu), l’entrée des urgences se fera en façade de l’établissement, et non plus à l’arrière comme actuellement. Idem concernant l’accès des véhicules du SAMU et des pompiers. La capacité de la nouvelle salle d’accueil sera doublée et la direction promet que les temps d’attente ne seront plus aussi conséquents qu’avant car « il y aura un meilleure orientation à l’accueil du patient, avec une systématisation des circuits de prise en charge, » expose Etienne François. Autrement dit, complète son père Rémy, « il y aura des boxes pour l’accueil couché et d’autres pour l’accueil debout », selon que la situation nécessite de positionner, ou non, le patient sur un brancard. Une future configuration qui suffira à limiter le temps d’attente, assure la direction. « Les gens attendront moins longtemps dans le hall d’accueil, mais pour réduire encore plus l’attente, ça dépendra quand même du nombre de médecins et d’infirmiers... », oppose, prudent, Lionel Baggioni. La clinique a-t-elle besoin de recruter ? « Au niveau des urgences, le personnel est en nombre suffisant », reconnaît pourtant le syndicaliste, en accord avec la direction. Une fois l’extension achevée, Rémy François n’écarte pas la perspective de recruter du personnel soignant, mais à la marge : « Il y aura une ou deux embauches, peut-être. » Pour faire face à la forte affluence estivale, la direction mettra en place de mai à septembre une deuxième équipe pour relayer la première, « mais c’est déjà ce qu’on fait chaque été ».
Des temps d'attente réduits pour les patients ?
Concrètement, une fois les travaux achevés (en juin, sauf imprévu), l’entrée des urgences se fera en façade de l’établissement, et non plus à l’arrière comme actuellement. Idem concernant l’accès des véhicules du SAMU et des pompiers. La capacité de la nouvelle salle d’accueil sera doublée et la direction promet que les temps d’attente ne seront plus aussi conséquents qu’avant car « il y aura un meilleure orientation à l’accueil du patient, avec une systématisation des circuits de prise en charge, » expose Etienne François. Autrement dit, complète son père Rémy, « il y aura des boxes pour l’accueil couché et d’autres pour l’accueil debout », selon que la situation nécessite de positionner, ou non, le patient sur un brancard. Une future configuration qui suffira à limiter le temps d’attente, assure la direction. « Les gens attendront moins longtemps dans le hall d’accueil, mais pour réduire encore plus l’attente, ça dépendra quand même du nombre de médecins et d’infirmiers... », oppose, prudent, Lionel Baggioni. La clinique a-t-elle besoin de recruter ? « Au niveau des urgences, le personnel est en nombre suffisant », reconnaît pourtant le syndicaliste, en accord avec la direction. Une fois l’extension achevée, Rémy François n’écarte pas la perspective de recruter du personnel soignant, mais à la marge : « Il y aura une ou deux embauches, peut-être. » Pour faire face à la forte affluence estivale, la direction mettra en place de mai à septembre une deuxième équipe pour relayer la première, « mais c’est déjà ce qu’on fait chaque été ».
L’extension va créer des boxes de consultation supplémentaires, dont le nombre précis reste à déterminer. Et tout sera plus spacieux, de la salle d’accueil au bloc opératoire, en passant par les couloirs, de manière à rendre « moins anxiogène » la prise en charge des patients. Une fois l'extension achevée construite, s'engagera en septembre le chantier de réhabilitation des urgences existantes pour unifier l'ensemble. Une deuxième phase qui devrait se terminer avant la fin de l'année. La direction de la clinique précise que tous ces périodes de travaux n'auront pas d'impact sur le fonctionnement des urgences, notamment durant l'été. Le futur service des urgences sera concentré sur un niveau, mais à terme, la direction espère pouvoir lancer une nouvelle tranche de travaux sur un étage, pour y construire des bureaux de consultation, ainsi que des logements pour le personnel médical appelé en renfort.
L'un des quatre services d'urgences de Corse
Avec cette extension, la clinique perd quelques places de stationnement, mais étudie auprès de la mairie la possibilité d’en recréer à proximité. Ce que confirme le maire de Porto-Vecchio, Jean-Christophe Angelini : « On a effectivement commencé à considérer les choses autour de la clinique, et je ne doute pas que l’on avance, on a un dialogue constant et productif. » Il sait combien l’établissement privé porto-vecchiais joue un rôle crucial dans la mission de service public que l’ARS lui a confiée : les urgences de Porto-Vecchio sont fréquentées chaque année par près de 18 000 personnes, c’est l’un des quatre services des urgences de Corse (les autres sont à Ajaccio, Bastia et Calvi). « Sans les urgences, beaucoup de résidents secondaires n’auraient sans doute pas choisi de venir à Porto-Vecchio », fait remarquer Rémy François qui, en menant à terme ce projet d’extension, entend conforter l’ARS dans sa décision de lui confier cette mission de service public. Mais si la maternité a vu sa pérennité être menacée, cela ne semble pas le cas des urgences, écarte Jean-Christophe Angelini : « Nous ne sommes pas inquiets à ce stade, mais oui, ça supposait une modernisation et une extension de la clinique. Ce qui est en cours. »
Avec cette extension, la clinique perd quelques places de stationnement, mais étudie auprès de la mairie la possibilité d’en recréer à proximité. Ce que confirme le maire de Porto-Vecchio, Jean-Christophe Angelini : « On a effectivement commencé à considérer les choses autour de la clinique, et je ne doute pas que l’on avance, on a un dialogue constant et productif. » Il sait combien l’établissement privé porto-vecchiais joue un rôle crucial dans la mission de service public que l’ARS lui a confiée : les urgences de Porto-Vecchio sont fréquentées chaque année par près de 18 000 personnes, c’est l’un des quatre services des urgences de Corse (les autres sont à Ajaccio, Bastia et Calvi). « Sans les urgences, beaucoup de résidents secondaires n’auraient sans doute pas choisi de venir à Porto-Vecchio », fait remarquer Rémy François qui, en menant à terme ce projet d’extension, entend conforter l’ARS dans sa décision de lui confier cette mission de service public. Mais si la maternité a vu sa pérennité être menacée, cela ne semble pas le cas des urgences, écarte Jean-Christophe Angelini : « Nous ne sommes pas inquiets à ce stade, mais oui, ça supposait une modernisation et une extension de la clinique. Ce qui est en cours. »