Rassurés, ils l’ont tous été à l’issue d’un débat très fructueux qui s’est déroulé ce vendredi à l’Hôtel de Région. D’un côté, Gilles Simeoni, président de l’exécutif de Corse accompagné de Jean Biancucci, président de la commission des finances, de responsables de la CAB, du Conseil Départemental de Haute-Corse et de la Ville de Bastia.
De l’autre, Alain Orsoni et Luciani (ACA), Olivier Miniconi et Christophe Ettori (GFCA), Pierre-Marie Geronimi (SCB), Antoine Emmanuelli (CAB) et Antoine Exiga (GFCA Volley).
Dans l’ensemble, tous ont été satisfaits de cette réunion, certains déplorant qu’elle aurait pu avoir lieu en amont à l’occasion d’accessions plutôt qu’à l’issue d’une saison douloureuse pour le football corse et plus particulièrement bastiais. Le premier point consistait, dans les rangs de la CTC, à rassurer tout son monde. Et surtout Antoine Exiga, président d’un GFCA Volley qui a vu son recrutement 2017-2018 stoppé dans son élan, le club restant dans l’attente d’une subvention de 320 000 euros portée à son budget. Subvention qui avait, en premier lieu été diminuée à 120 000 euros. Du côté des « footeux », il y a, certes, les droits TV pour ce qui est de la L1 et la L2 mais la tâche semble plus délicate pour le CAB, relégué en National 2 et pensionnaire, cette saison, du National avec une visibilité moindre.
La situation a été, pour ce qui est des sommes dues au titre de l’exercice 2016-2017, assez clair et nos représentants peuvent dormir sur leurs deux oreilles. La suite se déclinera en un accompagnement progressif vers d’autres sources de financements. Les participants de cette réunion devraient se revoir pour finaliser ce nouveau projet…
Léon Luciani, président de l’ACA : « Cette réunion a été innovante dans la mesure où elle répond à une volonté de l’Exécutif de mettre en place un nouveau mode de fonctionnement, de l’écrire. Un fil conducteur qui devra guider le fonctionnement et les rapports entre la Collectivité et les différents clubs professionnels en matière de subvention. Cela répond à une demande des clubs. Nous comprenons bien que les subventions publiques ont des limites. Il existe des problèmes particuliers inhérents à chaque club mais le but c’est que, tous ensemble, nous définissions une marche à suivre pour les années à venir. Tout le monde est favorable à cette démarche. »
Olivier Miniconi président du GFCA : « On est très content de la démarche du président de l’Exécutif. Pour la première fois, on arrive à réunir diverses entités professionnelles au niveau des disciplines. Au-delà de l’urgence pour certains clubs, on sent bien la volonté de mettre en place une politique sportive dans le cadre des attributions de la CTC. La démarche est une première et nous la trouvons très constructive. Il s’agit, désormais, de normer les aides pour les différents clubs et pour les différentes disciplines et éviter le caractère d’urgence que peuvent représenter certains dossiers, notamment les passages devant les DNCG respectives de chacun. »
Antoine Exiga, président du GFCA Volley : « On a été reçus les premiers, il était nécessaire de savoir comment nous allions pouvoir boucler le budget de la saison qui s’est écoulée. J’ai expliqué notre bonne fois. Le dossier avait été déposé en novembre 2016 pour une subvention entérinée à hauteur de 320000 euros et, brutalement, j’avais appris en avril, qu’elle était ramenée à 120000 euros. On a pu trouver une solution avec la Collectivité pour, dans un premier temps, boucler la saison et travailler avec les autres clubs dans la perspective de la prochaine collectivité unique. On nous a demandé de réduire pour la saison à venir. On sera contraints de baisser notre budget et de ce fait, de revoir nos ambitions à la baisse. »
Gilles Simeoni, président de l’exécutif de Corse : « La volonté consiste à construire un cadre de concertation partagé avec les clubs professionnels et de haut niveau dans le domaine des sports collectifs. Les clubs du SCB, CAB, ACA, GFCA, section football et volley, ont participé à cette réunion dans un esprit extrêmement constructif. Sur le fond, nous avons beaucoup avancé. Il y a, à la fois, la volonté d’aider les clubs qui sont en difficulté financières et, en même temps, changer notre façon de travailler. C’est un travail à moyen et long terme. Et je souhaite que nous réfléchissions ensemble avec ces clubs de haut niveau pour construire un modèle économique autour du sport de haut niveau, qui permette aux clubs de poursuivre leurs projets dans le cadre d’une stratégie d’ensemble et en tenant compte du fait que l’argent public deviendra, pour ce qui est du sport professionnel, de plus en plus rare dans les années à venir. On ne peut pas, du jour au lendemain, tout bouleverser, ni faire disparaître des structures qui ont un impact important en termes d’images, l’idée sera donc d’accompagner les clubs vers un nouveau modèle économique dans lequel l’argent public aura tendance à diminuer, voire disparaître. On n’abandonnera pas, pour autant, les clubs. Il conviendra de réfléchir sur de nouveaux outils comme le fait d’actionner les moyens de caution prévus par la nouvelle loi Braillard, de favoriser l’accès aux crédits bancaires pour les clubs disposant d’un important patrimoine foncier ou pourquoi pas la création d’un fond spécifique pour le sport de haut niveau, en partenariat avec la CADEC par exemple. Cela permettra de mobiliser des financements pour accompagner les clubs dans le développement de leurs projets stratégiques. »
De l’autre, Alain Orsoni et Luciani (ACA), Olivier Miniconi et Christophe Ettori (GFCA), Pierre-Marie Geronimi (SCB), Antoine Emmanuelli (CAB) et Antoine Exiga (GFCA Volley).
Dans l’ensemble, tous ont été satisfaits de cette réunion, certains déplorant qu’elle aurait pu avoir lieu en amont à l’occasion d’accessions plutôt qu’à l’issue d’une saison douloureuse pour le football corse et plus particulièrement bastiais. Le premier point consistait, dans les rangs de la CTC, à rassurer tout son monde. Et surtout Antoine Exiga, président d’un GFCA Volley qui a vu son recrutement 2017-2018 stoppé dans son élan, le club restant dans l’attente d’une subvention de 320 000 euros portée à son budget. Subvention qui avait, en premier lieu été diminuée à 120 000 euros. Du côté des « footeux », il y a, certes, les droits TV pour ce qui est de la L1 et la L2 mais la tâche semble plus délicate pour le CAB, relégué en National 2 et pensionnaire, cette saison, du National avec une visibilité moindre.
La situation a été, pour ce qui est des sommes dues au titre de l’exercice 2016-2017, assez clair et nos représentants peuvent dormir sur leurs deux oreilles. La suite se déclinera en un accompagnement progressif vers d’autres sources de financements. Les participants de cette réunion devraient se revoir pour finaliser ce nouveau projet…
Léon Luciani, président de l’ACA : « Cette réunion a été innovante dans la mesure où elle répond à une volonté de l’Exécutif de mettre en place un nouveau mode de fonctionnement, de l’écrire. Un fil conducteur qui devra guider le fonctionnement et les rapports entre la Collectivité et les différents clubs professionnels en matière de subvention. Cela répond à une demande des clubs. Nous comprenons bien que les subventions publiques ont des limites. Il existe des problèmes particuliers inhérents à chaque club mais le but c’est que, tous ensemble, nous définissions une marche à suivre pour les années à venir. Tout le monde est favorable à cette démarche. »
Olivier Miniconi président du GFCA : « On est très content de la démarche du président de l’Exécutif. Pour la première fois, on arrive à réunir diverses entités professionnelles au niveau des disciplines. Au-delà de l’urgence pour certains clubs, on sent bien la volonté de mettre en place une politique sportive dans le cadre des attributions de la CTC. La démarche est une première et nous la trouvons très constructive. Il s’agit, désormais, de normer les aides pour les différents clubs et pour les différentes disciplines et éviter le caractère d’urgence que peuvent représenter certains dossiers, notamment les passages devant les DNCG respectives de chacun. »
Antoine Exiga, président du GFCA Volley : « On a été reçus les premiers, il était nécessaire de savoir comment nous allions pouvoir boucler le budget de la saison qui s’est écoulée. J’ai expliqué notre bonne fois. Le dossier avait été déposé en novembre 2016 pour une subvention entérinée à hauteur de 320000 euros et, brutalement, j’avais appris en avril, qu’elle était ramenée à 120000 euros. On a pu trouver une solution avec la Collectivité pour, dans un premier temps, boucler la saison et travailler avec les autres clubs dans la perspective de la prochaine collectivité unique. On nous a demandé de réduire pour la saison à venir. On sera contraints de baisser notre budget et de ce fait, de revoir nos ambitions à la baisse. »
Gilles Simeoni, président de l’exécutif de Corse : « La volonté consiste à construire un cadre de concertation partagé avec les clubs professionnels et de haut niveau dans le domaine des sports collectifs. Les clubs du SCB, CAB, ACA, GFCA, section football et volley, ont participé à cette réunion dans un esprit extrêmement constructif. Sur le fond, nous avons beaucoup avancé. Il y a, à la fois, la volonté d’aider les clubs qui sont en difficulté financières et, en même temps, changer notre façon de travailler. C’est un travail à moyen et long terme. Et je souhaite que nous réfléchissions ensemble avec ces clubs de haut niveau pour construire un modèle économique autour du sport de haut niveau, qui permette aux clubs de poursuivre leurs projets dans le cadre d’une stratégie d’ensemble et en tenant compte du fait que l’argent public deviendra, pour ce qui est du sport professionnel, de plus en plus rare dans les années à venir. On ne peut pas, du jour au lendemain, tout bouleverser, ni faire disparaître des structures qui ont un impact important en termes d’images, l’idée sera donc d’accompagner les clubs vers un nouveau modèle économique dans lequel l’argent public aura tendance à diminuer, voire disparaître. On n’abandonnera pas, pour autant, les clubs. Il conviendra de réfléchir sur de nouveaux outils comme le fait d’actionner les moyens de caution prévus par la nouvelle loi Braillard, de favoriser l’accès aux crédits bancaires pour les clubs disposant d’un important patrimoine foncier ou pourquoi pas la création d’un fond spécifique pour le sport de haut niveau, en partenariat avec la CADEC par exemple. Cela permettra de mobiliser des financements pour accompagner les clubs dans le développement de leurs projets stratégiques. »