Force est d'admettre que si l'adoption du projet - le précédent avait été revu et corrigé par l'opposition à François Tatti - est un acte important, la "réconciliation" scellée par ce vote quasi unanime, est plus importante encore, puisqu'elle va permettre, enfin, à la collectivité de se remettre dans le bon sens de la marche au service des habitants des cinq communes qui la composent.
Mais cette réconciliation ne sera que de circonstance. Pour permettre, essentiellement, à l'institution de fonctionner (voir par ailleurs). Pas question pour autant pour la majorité communautaire d'occulter le différend qui subsiste entre elle et François Tatti.
Il n'en demeure pas moins que tous les conseillers communautaires qui sont intervenus dans le débat avant d'approuver le budget primitif - Francis Riolacci s'est abstenu et Jean Zuccarelli a voté contre - ont néanmoins manifesté un fort désir de remettre l'institution en marche et; à partir de la nouvelle gouvernance; instituée par François Tatti et les représentants des autres communes, travailler dans le bon sens et l'intérêt général.
Mais cette réconciliation ne sera que de circonstance. Pour permettre, essentiellement, à l'institution de fonctionner (voir par ailleurs). Pas question pour autant pour la majorité communautaire d'occulter le différend qui subsiste entre elle et François Tatti.
Il n'en demeure pas moins que tous les conseillers communautaires qui sont intervenus dans le débat avant d'approuver le budget primitif - Francis Riolacci s'est abstenu et Jean Zuccarelli a voté contre - ont néanmoins manifesté un fort désir de remettre l'institution en marche et; à partir de la nouvelle gouvernance; instituée par François Tatti et les représentants des autres communes, travailler dans le bon sens et l'intérêt général.
Majorité de la communauté d’agglomération : "Un nouveau mode de gouvernance pour éviter le blocage de l'institution"
Le communiqué de la majorité communautaire
La Communauté d'agglomération de Bastia est confrontée à une situation atypique et exceptionnelle. Élu en avril 2014 Président de la CAB au titre d'un accord passé entre les cinq communes représentées au sein de la communauté d'agglomération, François Tatti a perdu la confiance de ses mandants, qui ont
notamment voté contre son projet de budget en 2015 et adopté le leur. En pareille situation, il est d'usage que l'Exécutif tire les conséquences de ce désaveu et quitte ses fonctions. François Tatti n'a pas voulu le faire et est resté en place à la faveur d'un vide juridique interdisant tout vote visant à permettre
la désignation d'un nouveau Président. La situation apparaît donc bloquée et ce d'autant mieux qu'en janvier 2016, le Président a retiré toutes leurs délégations aux vice-présidents, décidant ainsi de gouverner totalement seul l'institution communautaire. Ces choix unilatéraux, que nous n'avons pas les moyens juridiques d'empêcher ou de débloquer, conduisent l'institution communautaire dans le mur. Ils pénalisent également gravement les cinq communes membres de la communauté d'agglomération.
Dans ces conditions, conformément au souci constant de l'intérêt général qui est et a été le sien, la majorité communautaire a choisi de faire primer l'intérêt de l'institution, des communes et de la population sur toute autre considération. Nous avons donc décidé de proposer à François Tatti un nouveau mode de gouvernance et de participer à la gestion de la CAB, pour éviter le blocage de l'institution et essayer de lui permettre de jouer son rôle. L'accord de gouvernance passé vise à permettre un véritable fonctionnement collégial de la CAB et à garantir à la majorité communautaire l'application effective de ses décisions.
Nous l'appliquerons dans l'intérêt de l'institution, de nos communes et de nos populations.
La Communauté d'agglomération de Bastia est confrontée à une situation atypique et exceptionnelle. Élu en avril 2014 Président de la CAB au titre d'un accord passé entre les cinq communes représentées au sein de la communauté d'agglomération, François Tatti a perdu la confiance de ses mandants, qui ont
notamment voté contre son projet de budget en 2015 et adopté le leur. En pareille situation, il est d'usage que l'Exécutif tire les conséquences de ce désaveu et quitte ses fonctions. François Tatti n'a pas voulu le faire et est resté en place à la faveur d'un vide juridique interdisant tout vote visant à permettre
la désignation d'un nouveau Président. La situation apparaît donc bloquée et ce d'autant mieux qu'en janvier 2016, le Président a retiré toutes leurs délégations aux vice-présidents, décidant ainsi de gouverner totalement seul l'institution communautaire. Ces choix unilatéraux, que nous n'avons pas les moyens juridiques d'empêcher ou de débloquer, conduisent l'institution communautaire dans le mur. Ils pénalisent également gravement les cinq communes membres de la communauté d'agglomération.
Dans ces conditions, conformément au souci constant de l'intérêt général qui est et a été le sien, la majorité communautaire a choisi de faire primer l'intérêt de l'institution, des communes et de la population sur toute autre considération. Nous avons donc décidé de proposer à François Tatti un nouveau mode de gouvernance et de participer à la gestion de la CAB, pour éviter le blocage de l'institution et essayer de lui permettre de jouer son rôle. L'accord de gouvernance passé vise à permettre un véritable fonctionnement collégial de la CAB et à garantir à la majorité communautaire l'application effective de ses décisions.
Nous l'appliquerons dans l'intérêt de l'institution, de nos communes et de nos populations.