Point d’allocution d’ouverture hier pour la première session de l’année où l’on est entré dans le vif du sujet. Les orientations budgétaires ? Bien sûr, la situation est saine, les marges de manœuvre se maintiennent et permettent d’assurer un niveau d’activité économique important, les délibérations ont d’ailleurs été adoptées à l’unanimité mais le cœur n’y était visiblement pas.
Revenons d’ailleurs sur ce qui caractérise ces orientations budgétaires :
Revenons d’ailleurs sur ce qui caractérise ces orientations budgétaires :
- L’effort pour maintenir le niveau d’investissement à environ 67 millions d’euros
- La poursuite des politiques sociales malgré la diminution des aides de l’Etat
- Les dépenses de fonctionnement stabilisées, y compris en matière de personnel dont elles progressent de moins de 2 millions d’euros
- L’épargne brute (capacité d’autofinancement du Département) s’élève à plus de 35 millions d’euros
- Le montant du budget principal, qui sera adopté fin mars, sera de 269 millions d’euros
- L’harmonisation des taux (ramenés à 13,43%) avec ceux pratiqués en Haute-Corse. Cela représente une baisse de la pression fiscale sur les ménages de la Corse-du-Sud d’environ 900 000 euros
Une nouvelle collectivité ou mais…
Le président du Conseil Départemental s’est laissé aller à quelques commentaires sur la situation du Département qu’il juge saine, mais c’est surtout au niveau de l’avenir qu’il s’est le plus souvent exprimé :
« Vous avez pu constater que nos résultats sont très bons. Ils nous permettent d’assurer un niveau d’activité important pour nos entreprises tout en faisant jouer les solidarités humaines et territoriales sans pour autant mettre en péril nos marges de manœuvre ultérieures. Vous avez pu constater que lorsque le débat politique s’est instauré, il a aussitôt porté sur le devenir des deux départements et de la nouvelle collectivité de Corse. Il est difficile d’entrer dans ce débat aujourd’hui dans la mesure où tout le monde connait mes positions, à savoir que je suis d’accord pour une nouvelle collectivité de Corse mais une collectivité qui, aujourd’hui, dépasse la loi NOTRe, parce que celle-ci n’est pas assez satisfaisante pour faire une nouvelle région. Donc, j’ai demandé avec tous mes collègues de droite, une loi spécifique pour la Corse mais nous n’en sommes pas encore là. Il faut en effet attendre les élections présidentielles et c’est le nouveau président et le Gouvernement voire l’Assemblée Nationale qui décrèteront s’il doit y avoir une nouvelle loi spécifique pour la Corse où si la loi NOTRe sera adaptée.
- Il faut quand même avancer, préparer l’avenir ?
- En attendant les prochaines élections, on continue à discuter avec les autres présidents et l’ensemble du personnel représenté par les syndicats pour s’occuper d’une part, du devenir des agents et de l’autre du devenir de la Corse, c’est important. Il y a des agents et leurs familles, mais aussi l’avenir des microrégions, des populations et des entreprises qui travaillent dans ces microrégions.
- Il faut tenir compte de l’aspect social qui est important à ce niveau ?
- Evidement ! En ce qui me concerne, je souhaite, si l’on change de système, être élu territorial voire élu exécutif pour pouvoir avoir, soit l’aide aux communes, soit le dossier social pour ne pas abandonner ce pan important des Départements. Les routes, les aides aux communes, le social, ce sont des dossiers très importants qui représentent des dizaines de millions d’euros. J’espère que les nouveaux dirigeants prendront conscience de ce problème. Nous sommes habitués dans nos départements à ce genre de gestion et j'espère vivement que nous allons réussir.
- L’élection présidentielle sera le moment clé ?
- Tout à fait. Le nouveau Gouvernement et la Nouvelle Assemblée vont-ils voter ou pas une nouvelle loi pour la Corse, ou alors vont-ils adapter la loi NOTRe avec les trois ordonnances ? L’avenir tourne autour de ça !
J. F.
« Vous avez pu constater que nos résultats sont très bons. Ils nous permettent d’assurer un niveau d’activité important pour nos entreprises tout en faisant jouer les solidarités humaines et territoriales sans pour autant mettre en péril nos marges de manœuvre ultérieures. Vous avez pu constater que lorsque le débat politique s’est instauré, il a aussitôt porté sur le devenir des deux départements et de la nouvelle collectivité de Corse. Il est difficile d’entrer dans ce débat aujourd’hui dans la mesure où tout le monde connait mes positions, à savoir que je suis d’accord pour une nouvelle collectivité de Corse mais une collectivité qui, aujourd’hui, dépasse la loi NOTRe, parce que celle-ci n’est pas assez satisfaisante pour faire une nouvelle région. Donc, j’ai demandé avec tous mes collègues de droite, une loi spécifique pour la Corse mais nous n’en sommes pas encore là. Il faut en effet attendre les élections présidentielles et c’est le nouveau président et le Gouvernement voire l’Assemblée Nationale qui décrèteront s’il doit y avoir une nouvelle loi spécifique pour la Corse où si la loi NOTRe sera adaptée.
- Il faut quand même avancer, préparer l’avenir ?
- En attendant les prochaines élections, on continue à discuter avec les autres présidents et l’ensemble du personnel représenté par les syndicats pour s’occuper d’une part, du devenir des agents et de l’autre du devenir de la Corse, c’est important. Il y a des agents et leurs familles, mais aussi l’avenir des microrégions, des populations et des entreprises qui travaillent dans ces microrégions.
- Il faut tenir compte de l’aspect social qui est important à ce niveau ?
- Evidement ! En ce qui me concerne, je souhaite, si l’on change de système, être élu territorial voire élu exécutif pour pouvoir avoir, soit l’aide aux communes, soit le dossier social pour ne pas abandonner ce pan important des Départements. Les routes, les aides aux communes, le social, ce sont des dossiers très importants qui représentent des dizaines de millions d’euros. J’espère que les nouveaux dirigeants prendront conscience de ce problème. Nous sommes habitués dans nos départements à ce genre de gestion et j'espère vivement que nous allons réussir.
- L’élection présidentielle sera le moment clé ?
- Tout à fait. Le nouveau Gouvernement et la Nouvelle Assemblée vont-ils voter ou pas une nouvelle loi pour la Corse, ou alors vont-ils adapter la loi NOTRe avec les trois ordonnances ? L’avenir tourne autour de ça !
J. F.