Laurent Marcangeli a entamé la séance par une allocution en hommage aux victimes des attentats de vendredi dernier :
« La semaine dernière Paris a été sauvagement attaqué. A travers la ville lumière, ce sont nos idéaux, nos libertés d’égalité et de fraternité qui ont été touchés en plein cœur, touchés par des barbares qui, au nom d’une prétendue religion, s’en sont pris à des innocents qui n’avaient qu’un seul tort à leurs yeux, celui de vouloir vivre, libres, celui de vouloir assister à des spectacles, celui de boire un verre entre amis, celui d’être heureux. Comme l’ensemble de la communauté nationale, la ville d’Ajaccio exprime sa compassion à l’endroit des victimes, de leurs familles, de leurs proches. La solidarité dont nous devons faire preuve n’est pas suffisante. Il faut être fort, très fort en restant ce que nous sommes, c'est-à-dire des Républicains, des hommes et des femmes libres, pour qui la devise Liberté, Egalité, Fraternité, doit demeurer notre principale bataille. La France est en guerre, nous devons être forts. »
La disparition de Marie-Thérèse Grisoni
Avant d’observer une minute de silence, le député-maire a également rendu un vibrant hommage à Marie-Thérèse Grisoni, décédée cette semaine, élue de nombreuses années durant dans cette ville d’Ajaccio qu’elle a défendue avec force et détermination :
« Madame Marie-Thérèse Grisoni, a occupé les bancs de l’Assemblée Communale et ceux de l’Assemblée de Corse durant de longues années. Elle a placé sa vie au service des autres et qui a également exercé le rôle de maire intérimaire entre juillet et septembre 2000. »
Le budget modifié et ses palabres…
On est entré aussitôt dans le vif du sujet avec Stéphane Sbraggia, premier adjoint délégué aux finances, qui a donné lecture des principaux enseignements tirés de cette décision modificative du budget 2015 pour sa section de fonctionnement : « Il s’agit bien d’un changement de cap et cela n’était pas arrivé depuis 10 ans. Nous constations toujours une augmentation d’une année sur l’autre des dépenses de gestion pour la ville autour de 2,8% en moyenne annuelle sur les 10 derniers exercices. Nous pensons même constater au compte administratif 2015 une baisse des dépenses de gestion courante par rapport à l’exercice précédent et cela alors que la ville exerce plus de compétences et que le dégel en 2015 du point d’indice pour les catégories C, gelé depuis 2010 a été acté » précisait Stéphane Sbraggia, non sans s’être lancé dans un certain nombre d’explications tant pour la masse salariale que pour les charges à caractère général et autres charges de gestion courante.
Puis il ajoutait : « Le Conseil Départemental ayant décidé de nous aider autrement, il convient de voter l’inscription budgétaire des 30% manquants. Au final, il est à noter que les efforts de gestion ont permis à la ville d’honorer ces dépenses supplémentaires sans faire appel à l’aide départementale… »
Du banc de l’opposition, Paul-Antoine Luciani intervenait en premier pour évoquer à son tour le budget des emplois et les emprunts toxiques, relayé par Paul Leonetti, à propos de la transformation d’emplois budgétaires.
Réponses de Laurent Marcangeli : « En ce qui concerne les recrutements, il y avait de nouveaux besoins. Nous assumons ces recrutements pour donner un cap à l’action municipale avec l’embauche de personnes performantes qui apportent leur compétence et leur savoir-faire. Pour ce qui est des dépenses, les masses salariales et de gestion courantes sont égales à celles de l’Ajaccio d’avant. C’est d’ailleurs une première ! Nous avons, dans un contexte difficile (mois 40% de dotation en moins), décidé de maintenir nos investissements avec des ambitions. Le choix des personnels a été difficile (20 contrats arrêtés) mais le nombre d’agents municipaux a baissé malgré le nombre de contraintes en plus, notamment en ce qui concerne la réforme de l’école et le temps périscolaire. »
A propos de Q-Park
Alors que le premier adjoint reprenait le fil de l’ordre du jour, avec notamment la convention de mutualisation entre ville et CAPA et la nomination de 17 agents recenseurs (ce sont des agents municipaux qui en seront chargés), c’est le dossier de la création d’une régie des parkings de la ville qui généra les échanges entre opposition et majorité.
Les élus de l’opposition (P.A. Luciani et P. Leonetti) aimeraient savoir où en est ce dossier depuis un an et quand sera-t-il définitivement réglé, avec ce commentaire : « on ne sait pas grand-chose, éclairez notre lanterne, nous avons déjà posé cette question il y a deux mois et vous bottez en touche! Dites-nous pourquoi vous dépendez de Bercy ? »
« Je vous donne un élément : la Régie va-t-elle servir à rembourser Q-Park ? Cela coûte moins cher, beaucoup moins cher que les emprunts toxiques. Il faut être prudent, nous avons pris une décision qui nous semble bonne pour la ville. Je le répète, sur cette affaire, prudence, d’autant que les deux parties sont d’accord et nous ne voulons surtout pas exposer la ville à d’éventuels risques. La prudence est une règle budgétaire. Nous attendons les comptes rendus. Le dossier ne pose aucun problème, nous aurons l’occasion d’en débattre… »
Constructions et subventions…
La séance s’est aussitôt poursuivie avec plusieurs dossiers dont celui de celui, très important des travaux du groupe scolaire de 8 classes au quartier des Salines, mais aussi de travaux de création d’un réseau d’eaux pluviales en centre ville sans oublier la « maison de quartier des Cannes.
Autres dossiers parcourus, la création d’un syndicat mixte de gestion des Iles Sanguinaires, les partenariats et les subventions aux associations sociales, culturelles et sportives.
J.F.
« La semaine dernière Paris a été sauvagement attaqué. A travers la ville lumière, ce sont nos idéaux, nos libertés d’égalité et de fraternité qui ont été touchés en plein cœur, touchés par des barbares qui, au nom d’une prétendue religion, s’en sont pris à des innocents qui n’avaient qu’un seul tort à leurs yeux, celui de vouloir vivre, libres, celui de vouloir assister à des spectacles, celui de boire un verre entre amis, celui d’être heureux. Comme l’ensemble de la communauté nationale, la ville d’Ajaccio exprime sa compassion à l’endroit des victimes, de leurs familles, de leurs proches. La solidarité dont nous devons faire preuve n’est pas suffisante. Il faut être fort, très fort en restant ce que nous sommes, c'est-à-dire des Républicains, des hommes et des femmes libres, pour qui la devise Liberté, Egalité, Fraternité, doit demeurer notre principale bataille. La France est en guerre, nous devons être forts. »
La disparition de Marie-Thérèse Grisoni
Avant d’observer une minute de silence, le député-maire a également rendu un vibrant hommage à Marie-Thérèse Grisoni, décédée cette semaine, élue de nombreuses années durant dans cette ville d’Ajaccio qu’elle a défendue avec force et détermination :
« Madame Marie-Thérèse Grisoni, a occupé les bancs de l’Assemblée Communale et ceux de l’Assemblée de Corse durant de longues années. Elle a placé sa vie au service des autres et qui a également exercé le rôle de maire intérimaire entre juillet et septembre 2000. »
Le budget modifié et ses palabres…
On est entré aussitôt dans le vif du sujet avec Stéphane Sbraggia, premier adjoint délégué aux finances, qui a donné lecture des principaux enseignements tirés de cette décision modificative du budget 2015 pour sa section de fonctionnement : « Il s’agit bien d’un changement de cap et cela n’était pas arrivé depuis 10 ans. Nous constations toujours une augmentation d’une année sur l’autre des dépenses de gestion pour la ville autour de 2,8% en moyenne annuelle sur les 10 derniers exercices. Nous pensons même constater au compte administratif 2015 une baisse des dépenses de gestion courante par rapport à l’exercice précédent et cela alors que la ville exerce plus de compétences et que le dégel en 2015 du point d’indice pour les catégories C, gelé depuis 2010 a été acté » précisait Stéphane Sbraggia, non sans s’être lancé dans un certain nombre d’explications tant pour la masse salariale que pour les charges à caractère général et autres charges de gestion courante.
Puis il ajoutait : « Le Conseil Départemental ayant décidé de nous aider autrement, il convient de voter l’inscription budgétaire des 30% manquants. Au final, il est à noter que les efforts de gestion ont permis à la ville d’honorer ces dépenses supplémentaires sans faire appel à l’aide départementale… »
Du banc de l’opposition, Paul-Antoine Luciani intervenait en premier pour évoquer à son tour le budget des emplois et les emprunts toxiques, relayé par Paul Leonetti, à propos de la transformation d’emplois budgétaires.
Réponses de Laurent Marcangeli : « En ce qui concerne les recrutements, il y avait de nouveaux besoins. Nous assumons ces recrutements pour donner un cap à l’action municipale avec l’embauche de personnes performantes qui apportent leur compétence et leur savoir-faire. Pour ce qui est des dépenses, les masses salariales et de gestion courantes sont égales à celles de l’Ajaccio d’avant. C’est d’ailleurs une première ! Nous avons, dans un contexte difficile (mois 40% de dotation en moins), décidé de maintenir nos investissements avec des ambitions. Le choix des personnels a été difficile (20 contrats arrêtés) mais le nombre d’agents municipaux a baissé malgré le nombre de contraintes en plus, notamment en ce qui concerne la réforme de l’école et le temps périscolaire. »
A propos de Q-Park
Alors que le premier adjoint reprenait le fil de l’ordre du jour, avec notamment la convention de mutualisation entre ville et CAPA et la nomination de 17 agents recenseurs (ce sont des agents municipaux qui en seront chargés), c’est le dossier de la création d’une régie des parkings de la ville qui généra les échanges entre opposition et majorité.
Les élus de l’opposition (P.A. Luciani et P. Leonetti) aimeraient savoir où en est ce dossier depuis un an et quand sera-t-il définitivement réglé, avec ce commentaire : « on ne sait pas grand-chose, éclairez notre lanterne, nous avons déjà posé cette question il y a deux mois et vous bottez en touche! Dites-nous pourquoi vous dépendez de Bercy ? »
« Je vous donne un élément : la Régie va-t-elle servir à rembourser Q-Park ? Cela coûte moins cher, beaucoup moins cher que les emprunts toxiques. Il faut être prudent, nous avons pris une décision qui nous semble bonne pour la ville. Je le répète, sur cette affaire, prudence, d’autant que les deux parties sont d’accord et nous ne voulons surtout pas exposer la ville à d’éventuels risques. La prudence est une règle budgétaire. Nous attendons les comptes rendus. Le dossier ne pose aucun problème, nous aurons l’occasion d’en débattre… »
Constructions et subventions…
La séance s’est aussitôt poursuivie avec plusieurs dossiers dont celui de celui, très important des travaux du groupe scolaire de 8 classes au quartier des Salines, mais aussi de travaux de création d’un réseau d’eaux pluviales en centre ville sans oublier la « maison de quartier des Cannes.
Autres dossiers parcourus, la création d’un syndicat mixte de gestion des Iles Sanguinaires, les partenariats et les subventions aux associations sociales, culturelles et sportives.
J.F.