L’association Mare Vivu est à l’origine de l’événement CorSeaCare. Au programme un parcours de cinéma itinérant par la mer, une série d’ateliers, pédagogiques pour les plus jeunes, un programme éducatif en association avec trois classes de primaire, des discussions sur les grands enjeux animées par plusieurs spécialistes, des opérations de nettoyage des plages, des conférences sur les grands enjeux des écosystèmes marins animées par plusieurs spécialistes, un relevé de données océanographiques sur l’ensemble du littoral corse ( enregistrements bioacoustiques, recensements d’espèces, échantillonnage des pollutions plastiques).
Mais CorSeaCare, c’est aussi une foule de témoignages concrets pris sur le vif, d’articles, de photos et de vidéos à suivre sur le site internet et la page Facebook. Un reportage participatif en direct, jour après jour, sur la situation de notre Méditerranée ! Un mois qui sera dédié à la biodiversité marine : transmettre le long du rivage un message de respect de la mer, communiquer sur l’importance de l’engagement citoyen, et livrer au public – et notamment aux plus jeunes – des témoignages concrets sur la situation de notre mer Méditerranée.
Deux volets principaux, l'un scientifique, l'autre culturel et pédagogique
L’action se déroulera sur 1 mois à partir de la dernière semaine d'Août et consistera à recueillir des données océanographiques le long des 1000 km du littoral corse, à bord de deux kayaks de mer trimaran à voile. Cette expédition constituera une plateforme raisonnée de sciences participatives capable de déployer en parallèle plusieurs approches d'étude des écosystèmes marins. Cette étude s'inscrit dans un cadre régional, temporel et institutionnel cohérent, de manière à ce que les données récoltées soient les plus utiles possibles pour la communauté scientifique. C'est dans cette démarche qu’a été développé en amont des partenariats avec plusieurs organismes de recherche : observatoires, laboratoires, associations.
La mission scientifique
Le professeur Glotin, chercheur au CNRS au sein de l’équipe Dyni, a fait bénéficier l’équipe d’un hydrophone couplé à un système d’acquisition pour permettre de réaliser des mesures bioacoustiques le long des côtes corses, dans le cadre d’une convention passée avec l’Université de Toulon et le laboratoire SABIOD.
Outre le pur recensement d’espèces, l’acquisition de données avec la perspective d’étudier l’impact de la pollution sonore anthropique sur les cétacés, permettra de cartographier des zones plus ou moins défavorables et éventuellement mettre en évidence un phénomène de refoulement des cétacés hors de certaines zones (donc de certaines ressources) où la pollution sonore ne leur permet plus de pérenniser leurs activités.
Recensements d’espèces
Dans le cadre d’un partenariat avec Cybelle Méditerranée, une contribution de manière suivie à la base participative OBSenMER, via l'application mobile qu'ils ont développée sera possible. Des recensements des diverses espèces marines au profit de l’association CARI et du Corsica Mediterranean Shark Research Group seront effectués.
Le kayak constitue un mode privilégié pour l'étude de ces espèces : déplacement silencieux, donc plus propice à l'observation, pas de perturbation des instruments (notamment pour l'hydrophone), pas de consommation de carburant, rapport immédiat et constant avec l'environnement marin, accessibilité. Pratique, économique et écologique.
Pollution plastique
Afin de participer à l’évaluation des pollutions plastiques et de leur impact sur le milieu marin au niveau de la masse d’eau côtière de la Corse, François Galgani de l’Ifremer Bastia se joindra à l’équipe pour réaliser des transects de ligne en effort de prospection afin de mesurer l’impact des pollutions plastiques sur le littoral corse, ainsi que des échantillonnages ponctuels de micro-plastiques.
Des services d’initiatives éducatives et pédagogiques sensibiliseront le grand public aux enjeux environnementaux de la mer Méditerranée.
Le Ciné’Mare
La programmation de ce cinéma itinérant est centrée sur les écosystèmes marins et leurs enjeux en Corse aujourd’hui. Plusieurs interventions de spécialistes sont programmées pour nous éclairer sur des sujets comme l’écotoxicologie du milieu marin, la sensibilisation à la pollution plastique, l’histoire des épaves sous-marines de Corse, biologie des cétacés, etc.
Les protagonistes ont été élus ambassadeurs de l’association Un océan de vie en équipant chacun des kayaks de deux de leurs sacs-filets afin de capter les déchets de façons passive pendant toute la durée du périple. Une façon parlante de montrer quelle masse de déchets l’on récolte simplement en faisant le tour de la Corse en kayak.
Avec l’association Flabelline Plongée l’équipe participera à l’opération de collecte de déchets organisée à Ville-di-Pietrabugno le 10 septembre prochain.
L’équipe
Le Capitaine Pierre-Ange Giudicelli, 24 ans, scaphandrier spécialisé en archéologie sous-marine, entraîné par la Marine nationale, et étudiant en Histoire et en Systèmes d’Information Géographique à la Sorbonne et à l’EHESS à Paris. Passionné de nature et d’aventure, c’est un grand habitué des expéditions en kayak autour de la Corse.
Barberousse, Alexandre Veille, 24 ans, ingénieur en agro-développement international diplômé de l’ISTOM, responsable du développement aquaculture en Asie du Sud-Est chez OLMIX Group, où il valorise les algues en tant que « biotechnologies bleues ».
L‘opératrice radio, Lucie Roch, 23 ans, diplômée d’un master de Communication de Sciences Po Paris et d’une double licence Histoire-Sciences politiques, travaille au sein de l’équipe de La French Touch Conference, un évènement qui réunit tous les ans 500 entrepreneurs à New York autour des thèmes de la créativité et de l'innovation : elle s’occupe de la couverture de l’expédition dans les réseaux sociaux et auprès des médias.
La Corsaire Elina Tsamigos, 22 ans, photographe expérimentée publiée par plusieurs revues de voyage, actuellement en master guide-conférencier à l’Université de Corte, elle prépare un diplôme de marin dans le but de guider à bord des bateaux : elle sera notre reporter spécial et notre médiatrice culturelle.
La Pirate Marie Deguine, 23 ans, institutrice dans une école primaire après plusieurs années à encadrer des colonies de vacances et à animer en centre de loisirs, elle sait travailler avec les enfants et dirige le volet pédagogique. Passionnée de dessin, elle s'occupe aussi des illustrations pour le carnet du projet sur notre site web.
Le Pilote Anthony-Louis Fusella, 24 ans, ingénieur en systèmes embarqués électroniques et informatiques issu de l’École Centrale d’Électronique de Paris, il a acquis une grande expérience en gestion de projets, y compris internationaux, et connaît bien la navigation maritime autour de la Corse.
Le Timonier Olivier Aranda, 24 ans, titulaire d’un master recherche en histoire maritime, qui a reçu les félicitations de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale en 2016, est candidat cette année à l’agrégation d’Histoire. Il est également un habitué d’expéditions en kayak et en voile habitable. Il se prépare à intégrer la PMS État-Major Marine.
Mais CorSeaCare, c’est aussi une foule de témoignages concrets pris sur le vif, d’articles, de photos et de vidéos à suivre sur le site internet et la page Facebook. Un reportage participatif en direct, jour après jour, sur la situation de notre Méditerranée ! Un mois qui sera dédié à la biodiversité marine : transmettre le long du rivage un message de respect de la mer, communiquer sur l’importance de l’engagement citoyen, et livrer au public – et notamment aux plus jeunes – des témoignages concrets sur la situation de notre mer Méditerranée.
Deux volets principaux, l'un scientifique, l'autre culturel et pédagogique
L’action se déroulera sur 1 mois à partir de la dernière semaine d'Août et consistera à recueillir des données océanographiques le long des 1000 km du littoral corse, à bord de deux kayaks de mer trimaran à voile. Cette expédition constituera une plateforme raisonnée de sciences participatives capable de déployer en parallèle plusieurs approches d'étude des écosystèmes marins. Cette étude s'inscrit dans un cadre régional, temporel et institutionnel cohérent, de manière à ce que les données récoltées soient les plus utiles possibles pour la communauté scientifique. C'est dans cette démarche qu’a été développé en amont des partenariats avec plusieurs organismes de recherche : observatoires, laboratoires, associations.
La mission scientifique
Le professeur Glotin, chercheur au CNRS au sein de l’équipe Dyni, a fait bénéficier l’équipe d’un hydrophone couplé à un système d’acquisition pour permettre de réaliser des mesures bioacoustiques le long des côtes corses, dans le cadre d’une convention passée avec l’Université de Toulon et le laboratoire SABIOD.
Outre le pur recensement d’espèces, l’acquisition de données avec la perspective d’étudier l’impact de la pollution sonore anthropique sur les cétacés, permettra de cartographier des zones plus ou moins défavorables et éventuellement mettre en évidence un phénomène de refoulement des cétacés hors de certaines zones (donc de certaines ressources) où la pollution sonore ne leur permet plus de pérenniser leurs activités.
Recensements d’espèces
Dans le cadre d’un partenariat avec Cybelle Méditerranée, une contribution de manière suivie à la base participative OBSenMER, via l'application mobile qu'ils ont développée sera possible. Des recensements des diverses espèces marines au profit de l’association CARI et du Corsica Mediterranean Shark Research Group seront effectués.
Le kayak constitue un mode privilégié pour l'étude de ces espèces : déplacement silencieux, donc plus propice à l'observation, pas de perturbation des instruments (notamment pour l'hydrophone), pas de consommation de carburant, rapport immédiat et constant avec l'environnement marin, accessibilité. Pratique, économique et écologique.
Pollution plastique
Afin de participer à l’évaluation des pollutions plastiques et de leur impact sur le milieu marin au niveau de la masse d’eau côtière de la Corse, François Galgani de l’Ifremer Bastia se joindra à l’équipe pour réaliser des transects de ligne en effort de prospection afin de mesurer l’impact des pollutions plastiques sur le littoral corse, ainsi que des échantillonnages ponctuels de micro-plastiques.
Des services d’initiatives éducatives et pédagogiques sensibiliseront le grand public aux enjeux environnementaux de la mer Méditerranée.
Le Ciné’Mare
La programmation de ce cinéma itinérant est centrée sur les écosystèmes marins et leurs enjeux en Corse aujourd’hui. Plusieurs interventions de spécialistes sont programmées pour nous éclairer sur des sujets comme l’écotoxicologie du milieu marin, la sensibilisation à la pollution plastique, l’histoire des épaves sous-marines de Corse, biologie des cétacés, etc.
Les protagonistes ont été élus ambassadeurs de l’association Un océan de vie en équipant chacun des kayaks de deux de leurs sacs-filets afin de capter les déchets de façons passive pendant toute la durée du périple. Une façon parlante de montrer quelle masse de déchets l’on récolte simplement en faisant le tour de la Corse en kayak.
Avec l’association Flabelline Plongée l’équipe participera à l’opération de collecte de déchets organisée à Ville-di-Pietrabugno le 10 septembre prochain.
L’équipe
Le Capitaine Pierre-Ange Giudicelli, 24 ans, scaphandrier spécialisé en archéologie sous-marine, entraîné par la Marine nationale, et étudiant en Histoire et en Systèmes d’Information Géographique à la Sorbonne et à l’EHESS à Paris. Passionné de nature et d’aventure, c’est un grand habitué des expéditions en kayak autour de la Corse.
Barberousse, Alexandre Veille, 24 ans, ingénieur en agro-développement international diplômé de l’ISTOM, responsable du développement aquaculture en Asie du Sud-Est chez OLMIX Group, où il valorise les algues en tant que « biotechnologies bleues ».
L‘opératrice radio, Lucie Roch, 23 ans, diplômée d’un master de Communication de Sciences Po Paris et d’une double licence Histoire-Sciences politiques, travaille au sein de l’équipe de La French Touch Conference, un évènement qui réunit tous les ans 500 entrepreneurs à New York autour des thèmes de la créativité et de l'innovation : elle s’occupe de la couverture de l’expédition dans les réseaux sociaux et auprès des médias.
La Corsaire Elina Tsamigos, 22 ans, photographe expérimentée publiée par plusieurs revues de voyage, actuellement en master guide-conférencier à l’Université de Corte, elle prépare un diplôme de marin dans le but de guider à bord des bateaux : elle sera notre reporter spécial et notre médiatrice culturelle.
La Pirate Marie Deguine, 23 ans, institutrice dans une école primaire après plusieurs années à encadrer des colonies de vacances et à animer en centre de loisirs, elle sait travailler avec les enfants et dirige le volet pédagogique. Passionnée de dessin, elle s'occupe aussi des illustrations pour le carnet du projet sur notre site web.
Le Pilote Anthony-Louis Fusella, 24 ans, ingénieur en systèmes embarqués électroniques et informatiques issu de l’École Centrale d’Électronique de Paris, il a acquis une grande expérience en gestion de projets, y compris internationaux, et connaît bien la navigation maritime autour de la Corse.
Le Timonier Olivier Aranda, 24 ans, titulaire d’un master recherche en histoire maritime, qui a reçu les félicitations de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale en 2016, est candidat cette année à l’agrégation d’Histoire. Il est également un habitué d’expéditions en kayak et en voile habitable. Il se prépare à intégrer la PMS État-Major Marine.
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