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Ces douze gardes à vue s'inscrivent dans le cadre d'une information judiciaire ouverte, en février, des chefs de prise illégale d'intérêts, favoritisme, extorsion en bande organisée, escroquerie et abus de biens sociaux, a indiqué à l'AFP le parquet national financier, confirmant une information de France 3 Corse.
Selon une source proche du dossier, les investigations portent sur les conditions de rachat de l'ancienne compagnie maritime SNCM par le consortium Corsica Maritima Holding (CM Holding), composé de 150 entreprises corses et qui détient également 49% du capital de Corse-Presse, société du groupe La Provence éditrice de Corse-Matin.
Contacté par l'AFP, CM Holding n'a fait aucun commentaire.
Après avoir été placée en redressement judiciaire en novembre 2014, la SNCM avait été reprise un an plus tard par l'homme d'affaires corse Patrick Rocca à l'issue de deux appels d'offres du tribunal de commerce de Marseille, et avait pris un temps le nom de Maritima Ferries.
Le consortium Corsica Maritima, candidat malheureux à cet appel d'offres, avait finalement - après avoir brièvement lancé une compagnie concurrente - absorbé Maritima Ferries en rachetant les titres de Patrick Rocca et créé Corsica Linea en mai 2016. Cette cession avait un temps été contestée par les syndicats et le comité d'entreprise de l'ex- SNCM, ce dernier estimant qu'elle ne respectait pas le jugement du tribunal de commerce qui avait confié la reprise de la SNCM à Patrick Rocca. En juillet 2016, le comité d'entreprise s'était désisté de son action judiciaire contre la cession.
Patrick Rocca avait également rejoint en février 2016 CM Holding. Dans un communiqué transmis à l'AFP lundi, il a indiqué "avoir démissionné du poste d'administrateur de CM Holding". Contacté mardi par l'AFP, il n'était pas joignable.
Dans un communiqué diffusé la semaine dernière, CM Holding s'est quant à lui présenté comme victime de "rumeurs nuisibles" et "attaqué de manière récurrente", sans préciser la nature de ces attaques. Défendant la création de Corsica Linea, "véritable succès commercial, industriel et social", les entrepreneurs du consortium indiquaient ne pas "accepter d'être traités de membres d'un système oligarchique", assurant que le groupement n'avait "aucun lien avec le monde criminel". Le consortium mentionnait également, sans le nommer, la démission d'Antony Perrino de son poste d'administrateur du consortium. Ancien PDG de Corse-Matin et promoteur immobilier, Antony Perrino a été mis en examen le 16 janvier dernier pour blanchiment en bande organisée, abus de biens sociaux et association de malfaiteurs dans une enquête sur les avoirs illicites présumés de la bande criminelle corse dite du "Petit Bar".
Selon une source proche du dossier, les investigations portent sur les conditions de rachat de l'ancienne compagnie maritime SNCM par le consortium Corsica Maritima Holding (CM Holding), composé de 150 entreprises corses et qui détient également 49% du capital de Corse-Presse, société du groupe La Provence éditrice de Corse-Matin.
Contacté par l'AFP, CM Holding n'a fait aucun commentaire.
Après avoir été placée en redressement judiciaire en novembre 2014, la SNCM avait été reprise un an plus tard par l'homme d'affaires corse Patrick Rocca à l'issue de deux appels d'offres du tribunal de commerce de Marseille, et avait pris un temps le nom de Maritima Ferries.
Le consortium Corsica Maritima, candidat malheureux à cet appel d'offres, avait finalement - après avoir brièvement lancé une compagnie concurrente - absorbé Maritima Ferries en rachetant les titres de Patrick Rocca et créé Corsica Linea en mai 2016. Cette cession avait un temps été contestée par les syndicats et le comité d'entreprise de l'ex- SNCM, ce dernier estimant qu'elle ne respectait pas le jugement du tribunal de commerce qui avait confié la reprise de la SNCM à Patrick Rocca. En juillet 2016, le comité d'entreprise s'était désisté de son action judiciaire contre la cession.
Patrick Rocca avait également rejoint en février 2016 CM Holding. Dans un communiqué transmis à l'AFP lundi, il a indiqué "avoir démissionné du poste d'administrateur de CM Holding". Contacté mardi par l'AFP, il n'était pas joignable.
Dans un communiqué diffusé la semaine dernière, CM Holding s'est quant à lui présenté comme victime de "rumeurs nuisibles" et "attaqué de manière récurrente", sans préciser la nature de ces attaques. Défendant la création de Corsica Linea, "véritable succès commercial, industriel et social", les entrepreneurs du consortium indiquaient ne pas "accepter d'être traités de membres d'un système oligarchique", assurant que le groupement n'avait "aucun lien avec le monde criminel". Le consortium mentionnait également, sans le nommer, la démission d'Antony Perrino de son poste d'administrateur du consortium. Ancien PDG de Corse-Matin et promoteur immobilier, Antony Perrino a été mis en examen le 16 janvier dernier pour blanchiment en bande organisée, abus de biens sociaux et association de malfaiteurs dans une enquête sur les avoirs illicites présumés de la bande criminelle corse dite du "Petit Bar".