Une dizaine d'habitations, dont des résidences secondaires, ainsi que l'ancien centre des impôts d'Ajaccio ont été visés par des explosions dimanche soir en Corse, sans faire aucune victime et, pour l'heure, sans revendication, a-t-on appris du parquet et de sources proches du dossier.
Plusieurs résidences secondaires, dans des villages de Bastelicaccia, Tavaco, Vico, Villanova, Vignanello, Lecci, Coti-Chiavari, Sainte-Lucie de Porto-Vecchio ont subi des dégradations dans une succession d'explosions quasi simultanées entre 22h30 et 23 heures. Une autre explosion a visé l'ancien centre des impôts d'Ajaccio à 23h40. "Sous réserve d’analyses plus approfondies, les dégradations par incendie et explosions auraient été commises par utilisation de différents procédés, : de l’explosif, des bombonnes de gaz, du nitrate, parfois ces différents procédés étant eux-mêmes associés…)." indique le procureur de la République Nicolas Septe en précisant que "le recensement est toujours en cours d’approfondissement."
.
Ces explosions n'ont fait aucun blessé grave et "certains faits ont été revendiqués par le FLNC," détaille le magistrat.
Une enquête a été ouverte pour destruction par moyens dangereux et transports d'explosifs, confiée conjointement à la section de recherche de la gendarmerie et la police judiciaire. Le parquet national antiterroriste a été avisé de ces actes et devrait acter sa saisine dans la journée.
En Haute-Corse aussi
En Haute-Corse, les attentats ont visé Santa Reparata di Balagna, Brandu, Ghisonaccia, Santa-Lucia-di-Moriani et Lucciana. Alors que l'explosion en Balagne n'a pas encore été localisée, à Mausoleo, sur la commune de Brando, pas moins de quatre explosions ont retenti dans une résidence. À Lucciana, une villa en construction a été ciblée, provoquant un incendie.
La dernière "nuit bleue" de ce genre remonte à la nuit du 9 au 10 mars 2019, des faits pour lesquels les deux principaux prévenus ont été condamnés à six ans de prison ferme en avril 2022 par le tribunal judiciaire de Paris. Cette nuit-là, des incendies ou explosions avaient gravement endommagé sept habitations en Corse-du-Sud et en Haute-Corse. Même sans revendication, la procureure avait jugé "la dimension terroriste" des faits "pleinement caractérisée".
Selon une source judiciaire en août, 50 enquêtes "en lien avec des incendies criminels ou faits de destruction de diverses natures" en Corse ont été ouvertes par le parquet national antiterroriste depuis le début de l'année. Il y en avait eu 22 en 2022, trois en 2021 et quatre en 2020.
Plusieurs résidences secondaires, dans des villages de Bastelicaccia, Tavaco, Vico, Villanova, Vignanello, Lecci, Coti-Chiavari, Sainte-Lucie de Porto-Vecchio ont subi des dégradations dans une succession d'explosions quasi simultanées entre 22h30 et 23 heures. Une autre explosion a visé l'ancien centre des impôts d'Ajaccio à 23h40. "Sous réserve d’analyses plus approfondies, les dégradations par incendie et explosions auraient été commises par utilisation de différents procédés, : de l’explosif, des bombonnes de gaz, du nitrate, parfois ces différents procédés étant eux-mêmes associés…)." indique le procureur de la République Nicolas Septe en précisant que "le recensement est toujours en cours d’approfondissement."
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Ces explosions n'ont fait aucun blessé grave et "certains faits ont été revendiqués par le FLNC," détaille le magistrat.
Une enquête a été ouverte pour destruction par moyens dangereux et transports d'explosifs, confiée conjointement à la section de recherche de la gendarmerie et la police judiciaire. Le parquet national antiterroriste a été avisé de ces actes et devrait acter sa saisine dans la journée.
En Haute-Corse aussi
En Haute-Corse, les attentats ont visé Santa Reparata di Balagna, Brandu, Ghisonaccia, Santa-Lucia-di-Moriani et Lucciana. Alors que l'explosion en Balagne n'a pas encore été localisée, à Mausoleo, sur la commune de Brando, pas moins de quatre explosions ont retenti dans une résidence. À Lucciana, une villa en construction a été ciblée, provoquant un incendie.
La dernière "nuit bleue" de ce genre remonte à la nuit du 9 au 10 mars 2019, des faits pour lesquels les deux principaux prévenus ont été condamnés à six ans de prison ferme en avril 2022 par le tribunal judiciaire de Paris. Cette nuit-là, des incendies ou explosions avaient gravement endommagé sept habitations en Corse-du-Sud et en Haute-Corse. Même sans revendication, la procureure avait jugé "la dimension terroriste" des faits "pleinement caractérisée".
Selon une source judiciaire en août, 50 enquêtes "en lien avec des incendies criminels ou faits de destruction de diverses natures" en Corse ont été ouvertes par le parquet national antiterroriste depuis le début de l'année. Il y en avait eu 22 en 2022, trois en 2021 et quatre en 2020.
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