Pour que la Corse puisse se doter de ce monument culturel et touristique, le docteur Jean-Charles Colonna milita très tôt aux côtés de nombreux acteurs culturels. Cet homme de rigueur s'impliqua activement durant toutes les phases de l'opération, tant en qualité de maire de Corte qu'en qualité de vice-président de l'Assemblée de Corse délégué à la culture. Son rôle fut prépondérant lors de la première convention État - Région - Ville de Corte en 1985, année au cours de laquelle fut créé le comité en charge de l'élaboration du programme scientifique du projet.
Par la suite il prit une part active au sein du Syndicat Mixte, regroupant la Région et la Ville de Corte et dont la tâche était d'étudier la faisabilité de ce musée d'ethnographie. Le projet était entériné, à l'unanimité, par les élus de l'Assemblée de Corse via délibération du 19 juillet 1989 et portant création du "Musée de la Corse". En 1990, Jean-Charles Colonna alors maire de Corte, cédait la Caserne Cerrurier et ses annexes pour un franc symbolique. C'était le début de ce qui est désormais le Musée de la Corse Jean-Charles Colonna.
À la fois médecin et passionné de football, maire de Corte entre 1983 et 2001 et conseiller général du canton de 1967 à 1985, "Jean-Jean" Colonna a marqué les esprits et laissé un grand vide depuis son décès en août 2014. Son frère Dominique, mythique gardien de foot international, était présent lors de cette cérémonie. À ses côtés se sont succédé Tony Sindali, actuel maire de Corte, Dominique Bucchini, président de l'Assemblée de Corse et Paul Giacobbi, président de l'Exécutif. Chacun rendant hommage à ce grand personnage de la vie publique insulaire, avec des anecdotes aussi bien sur l'homme que sur "l'animal politique" ou encore sur l'amateur de pêche...
Dans son discours Paul Giacobbi résume ainsi : "C'est le musée de la tradition corse. C'est le musée de notre identité. Et cette identité il l'incarnait parfaitement. Aujourd'hui son nom est gravé aux côtés de ce haut lieu de l'histoire. Il ne pouvait en être autrement. Car l'histoire n'aurait jamais eu ce relief sans cet homme remarquable, à tout jamais dans nos cœurs."
Après ce moment chargé d'émotion, la foule s'est dirigée vers la nouvelle exposition. Marion Trannoy, directrice du musée et commissaire d'exposition, a présenté ce nouvel événement culturel qui se décline en un parcours jeune public, une exposition temporaire et une installation dans les jardins de la citadelle.
L'exposition, intitulée Île{s}, propose de questionner les ressemblances comme les singularités de ces mondes insulaires. C'est une démarche comparative qui met en regard des exemples d'îles grandes et petites, proches et lointaines de la Corse (Tristan da Cunha, archipels d'Océanie, Haïti, Lampedusa, îles du Salut, île de la Réunion, Majorque, Îles Galápagos...). Plus de 250 œuvres et médias témoignent de ces regards croisés pour rendre compte de la complexité des sociétés insulaires et de l'insularité.
Cette exposition est accompagnée d'un parcours interactif destiné au jeune public nommé "Île était une fois". Il permet de sensibiliser le jeune visiteur au thème de l'exposition temporaire en abordant le sujet sous un angle pédagogique et interactif. Avec par exemple une installation étonnante qui donne aux enfants l'occasion de s'interroger sur "Garbage Island", cette île de déchets qui deviendra un continent si personne ne réagit.
Enfin dans les jardins de la citadelle, c'est l'artiste plasticienne et ouvrier du paysage Laetitia Carlotti et l'association ArterrA qui ont pris possession des lieux en créant un labyrinthe de maïs de 14 mètres sur 24. Une installation artistique en extérieur intitulée "Aux carrefours du labyrinthe" attend les visiteurs, et selon l'artiste : " Donne vie à un jardin aux sentiers qui bifurquent. Et permet d'aborder la question des paysages en tant que patrimoine vivant."
L'œuvre répond à la thématique des îles en renvoyant à la question des paysages insulaires. Dans ce projet artistique, le labyrinthe végétal vous invite à une expérience spatiale, une découverte des perspectives, des paysages alentours et de l'architecture.
Le tout au pied du nid d'aigle de la citadelle qui domine la Restonica et le Tavignanu : deux splendides vallées chères au cœur du regretté Jean-Charles Colonna.
Par la suite il prit une part active au sein du Syndicat Mixte, regroupant la Région et la Ville de Corte et dont la tâche était d'étudier la faisabilité de ce musée d'ethnographie. Le projet était entériné, à l'unanimité, par les élus de l'Assemblée de Corse via délibération du 19 juillet 1989 et portant création du "Musée de la Corse". En 1990, Jean-Charles Colonna alors maire de Corte, cédait la Caserne Cerrurier et ses annexes pour un franc symbolique. C'était le début de ce qui est désormais le Musée de la Corse Jean-Charles Colonna.
À la fois médecin et passionné de football, maire de Corte entre 1983 et 2001 et conseiller général du canton de 1967 à 1985, "Jean-Jean" Colonna a marqué les esprits et laissé un grand vide depuis son décès en août 2014. Son frère Dominique, mythique gardien de foot international, était présent lors de cette cérémonie. À ses côtés se sont succédé Tony Sindali, actuel maire de Corte, Dominique Bucchini, président de l'Assemblée de Corse et Paul Giacobbi, président de l'Exécutif. Chacun rendant hommage à ce grand personnage de la vie publique insulaire, avec des anecdotes aussi bien sur l'homme que sur "l'animal politique" ou encore sur l'amateur de pêche...
Dans son discours Paul Giacobbi résume ainsi : "C'est le musée de la tradition corse. C'est le musée de notre identité. Et cette identité il l'incarnait parfaitement. Aujourd'hui son nom est gravé aux côtés de ce haut lieu de l'histoire. Il ne pouvait en être autrement. Car l'histoire n'aurait jamais eu ce relief sans cet homme remarquable, à tout jamais dans nos cœurs."
Après ce moment chargé d'émotion, la foule s'est dirigée vers la nouvelle exposition. Marion Trannoy, directrice du musée et commissaire d'exposition, a présenté ce nouvel événement culturel qui se décline en un parcours jeune public, une exposition temporaire et une installation dans les jardins de la citadelle.
L'exposition, intitulée Île{s}, propose de questionner les ressemblances comme les singularités de ces mondes insulaires. C'est une démarche comparative qui met en regard des exemples d'îles grandes et petites, proches et lointaines de la Corse (Tristan da Cunha, archipels d'Océanie, Haïti, Lampedusa, îles du Salut, île de la Réunion, Majorque, Îles Galápagos...). Plus de 250 œuvres et médias témoignent de ces regards croisés pour rendre compte de la complexité des sociétés insulaires et de l'insularité.
Cette exposition est accompagnée d'un parcours interactif destiné au jeune public nommé "Île était une fois". Il permet de sensibiliser le jeune visiteur au thème de l'exposition temporaire en abordant le sujet sous un angle pédagogique et interactif. Avec par exemple une installation étonnante qui donne aux enfants l'occasion de s'interroger sur "Garbage Island", cette île de déchets qui deviendra un continent si personne ne réagit.
Enfin dans les jardins de la citadelle, c'est l'artiste plasticienne et ouvrier du paysage Laetitia Carlotti et l'association ArterrA qui ont pris possession des lieux en créant un labyrinthe de maïs de 14 mètres sur 24. Une installation artistique en extérieur intitulée "Aux carrefours du labyrinthe" attend les visiteurs, et selon l'artiste : " Donne vie à un jardin aux sentiers qui bifurquent. Et permet d'aborder la question des paysages en tant que patrimoine vivant."
L'œuvre répond à la thématique des îles en renvoyant à la question des paysages insulaires. Dans ce projet artistique, le labyrinthe végétal vous invite à une expérience spatiale, une découverte des perspectives, des paysages alentours et de l'architecture.
Le tout au pied du nid d'aigle de la citadelle qui domine la Restonica et le Tavignanu : deux splendides vallées chères au cœur du regretté Jean-Charles Colonna.