Cette réunion concernait surtout les métiers de la seconde transformation, c'est-à-dire les menuisiers, les charpentiers, les ébénistes, etc, tandis que les scieries, dans la chaîne de transformation du bois, représentent la première étape. P
our les professionnels c'était l'occasion d'échanger afin de définir des objectifs communs.
Joseph Antonetti est menuisier, présent lors de la réunion il résume ainsi : "On demande une modernisation de la profession..." Ce volet fondamental fera sans doute partie du plan de relance sur 5 ans soutenu par l'Etat et la CTC, et qui leur sera présenté fin septembre, conformément à l'engagement pris par l'interprofession. Le plan de relance se base sur trois constats comme le résume Sébastien Bruneau, le président de l'inter-profession : " Il y a trop peu de scieries en Corse et l'île importe donc énormément de bois, pour environ 20 millions d'euros par an alors que nous avons un bois d'excellente qualité. Ensuite sa part dans le BTP n'est que d'1% alors qu'elle atteint 10 à 12% sur le continent. Et enfin la filière a besoin structurer sa politique."
Tout est mis en œuvre pour que la filière se développe dans l'intérêt de tous les acteurs.
À terme, Sebastien Bruneau espère d'ailleurs "tripler les effectifs".
La filière bois compte aujourd'hui 800 emplois en Corse. Avec un chiffre d'affaire de 115 millions d'euros annuels, soit environ 1,6% du PIB insulaire. Afin d'aider à créer des emplois supplémentaires et à développer des formations, la chambre de Métiers et de l'Artisanat participe à ces réunions. Elle va lancer une étude sur la seconde transformation. Un état des lieux de l'outil de production qui servira à évaluer les besoins pour de futurs investissements. C
'est ce qu'explique Denis Bellaiche, directeur de la chambre régionale des Métiers et de l'Artisanat : "La Chambre s'est positionnée pour mettre en œuvre cette opération. Au préalable il faut faire cet état des lieux de la filière bois. Ce diagnostic sera en suite déposé début 2016 à la CTC à travers l'ADEC... ", car c'est bien un enjeu de développement économique dont il est question.
Autre acteur de cette réunion et autre étude qui sera menée : celle de l'ARACT. L'Association Régionale pour l'Amélioration de Conditions de Travail. Il s'agit d'un outil paritaire, neutre, organisé pour intervenir auprès des entreprises, avec une gouvernance représentée par les syndicats des employeurs et des salariés. Mandatée par la Direction du Travail et par l'ADEC, l'ARACT va donc elle aussi réaliser une étude. Ressources humaines, conditions et temps de travail, pénibilité, tous sera étudié par l'association et joint au dossier de Legnu Vivu.
" Avec un taux de boisement de 55%, bien plus élevé que la moyenne nationale (29%), la Corse est la région la plus forestière de France métropolitaine. En terme de volume, elle représente 30 millions de mètres cubes. Toutefois, la récolte annuelle de bois, tous usages confondus, est de l'ordre de 90 000 mètres cubes et représente une faible part de la ressource mobilisable". C'est ce qu'écrit la presse spécialisée La lettre B dans son numéro de juin/juillet 2015 consacré à Legnu Vivu.
Une forêt corse qui serait donc riche, mais sous-exploitée et avec un bois de qualité remarquable.
C'est en tout cas le message que l'inter-profession souhaite partager : "Pour permettre de créer des emplois, créer des formations, s'ouvrir à de nouveaux marchés et relancer cette industrie qui était la deuxième économie de la Corse jusqu'aux années 60."
our les professionnels c'était l'occasion d'échanger afin de définir des objectifs communs.
Joseph Antonetti est menuisier, présent lors de la réunion il résume ainsi : "On demande une modernisation de la profession..." Ce volet fondamental fera sans doute partie du plan de relance sur 5 ans soutenu par l'Etat et la CTC, et qui leur sera présenté fin septembre, conformément à l'engagement pris par l'interprofession. Le plan de relance se base sur trois constats comme le résume Sébastien Bruneau, le président de l'inter-profession : " Il y a trop peu de scieries en Corse et l'île importe donc énormément de bois, pour environ 20 millions d'euros par an alors que nous avons un bois d'excellente qualité. Ensuite sa part dans le BTP n'est que d'1% alors qu'elle atteint 10 à 12% sur le continent. Et enfin la filière a besoin structurer sa politique."
Tout est mis en œuvre pour que la filière se développe dans l'intérêt de tous les acteurs.
À terme, Sebastien Bruneau espère d'ailleurs "tripler les effectifs".
La filière bois compte aujourd'hui 800 emplois en Corse. Avec un chiffre d'affaire de 115 millions d'euros annuels, soit environ 1,6% du PIB insulaire. Afin d'aider à créer des emplois supplémentaires et à développer des formations, la chambre de Métiers et de l'Artisanat participe à ces réunions. Elle va lancer une étude sur la seconde transformation. Un état des lieux de l'outil de production qui servira à évaluer les besoins pour de futurs investissements. C
'est ce qu'explique Denis Bellaiche, directeur de la chambre régionale des Métiers et de l'Artisanat : "La Chambre s'est positionnée pour mettre en œuvre cette opération. Au préalable il faut faire cet état des lieux de la filière bois. Ce diagnostic sera en suite déposé début 2016 à la CTC à travers l'ADEC... ", car c'est bien un enjeu de développement économique dont il est question.
Autre acteur de cette réunion et autre étude qui sera menée : celle de l'ARACT. L'Association Régionale pour l'Amélioration de Conditions de Travail. Il s'agit d'un outil paritaire, neutre, organisé pour intervenir auprès des entreprises, avec une gouvernance représentée par les syndicats des employeurs et des salariés. Mandatée par la Direction du Travail et par l'ADEC, l'ARACT va donc elle aussi réaliser une étude. Ressources humaines, conditions et temps de travail, pénibilité, tous sera étudié par l'association et joint au dossier de Legnu Vivu.
" Avec un taux de boisement de 55%, bien plus élevé que la moyenne nationale (29%), la Corse est la région la plus forestière de France métropolitaine. En terme de volume, elle représente 30 millions de mètres cubes. Toutefois, la récolte annuelle de bois, tous usages confondus, est de l'ordre de 90 000 mètres cubes et représente une faible part de la ressource mobilisable". C'est ce qu'écrit la presse spécialisée La lettre B dans son numéro de juin/juillet 2015 consacré à Legnu Vivu.
Une forêt corse qui serait donc riche, mais sous-exploitée et avec un bois de qualité remarquable.
C'est en tout cas le message que l'inter-profession souhaite partager : "Pour permettre de créer des emplois, créer des formations, s'ouvrir à de nouveaux marchés et relancer cette industrie qui était la deuxième économie de la Corse jusqu'aux années 60."