Le 30 novembre l’Eglise célèbre Saint André, le premier apôtre qui suivit le Christ. C’est lui qui présenté Jésus à son Frère Saint-Pierre. Le jour de la Sant’Andria était jadis très attendu par les plus jeunes qui se grimaient le visage et parcouraient les rues et ruelles des villages insulaires en quête de friandises et de diverses denrées. Munis de sonnailles ils traversaient le village en chantant « Aprite ! Aprite ! A Sant’Andria chi vene cunghjelati, é hà bisognu di riscalda si d’un bon vichjeru di vinu (ouvrez, ouvrez à Saint André qui vient de loin les pieds gelés : il a besoin d’être réchauffé avec un bon verre de vin).
Ainsi, tous les élèves des classes du groupe scolaire de Sandreschi, accompagnés des personnels enseignants ainsi que de quelques parents ont sillonné les rues de la ville, de la vieille ville au cours Paoli en passant par l’avenue du Président Pierucci. Faisant une halte dans chaque commerce ils ont pu remplir leurs sachets de diverses choses, des sucreries, bien sûr, mais surtout des aliments de première nécessité et même des jouets ! « Nous avons débuté il y a quelques jours une collecte auprès des parents qui se sont montrés particulièrement généreux une fois encore », détaille Chantal Baldacci, la directrice de l’école qui poursuit, « au point qu’un bureau regorge de paquets de pâtes, de toute sorte, de riz, de boîtages ou encore de produits ménagers. Aujourd’hui, nous poursuivons notre collecte auprès des commerçants de la ville et avant de rentrer en classe nous allons faire un détour par le dépôt des Restos du Cœur y déposer tout ce que les enfants ont récolté. Lundi, nous procéderons à la livraison de l’ensemble des produits stockés à l’école ».
Ainsi, les rues de la ville et principalement le cours Paoli ont résonné tout l’après-midi des chants, sifflets et autres sonnailles agitées par les enfants, heureux de cette fête retrouvée. Ce fut un véritable moment de bonheur, mais surtout de partage et de solidarité car c’est bien là tout le sens de cette fête qui s’était plus ou moins perdue après la Seconde guerre mondiale.
Ainsi, les rues de la ville et principalement le cours Paoli ont résonné tout l’après-midi des chants, sifflets et autres sonnailles agitées par les enfants, heureux de cette fête retrouvée. Ce fut un véritable moment de bonheur, mais surtout de partage et de solidarité car c’est bien là tout le sens de cette fête qui s’était plus ou moins perdue après la Seconde guerre mondiale.