Le pont de Ghjarasgiolu
Qui ne connaît pas à Corte le vieux proverbe disant « quandu a ghjatta piscia l’acqua si n’hé va » ? Mais ça, c’était avant…
Depuis toujours la cité Paoline a connu des difficultés d’alimentation en eau potable lors de forts épisodes pluvieux, entraînant, par voie de fait, la montée des eaux de la Restonica. La prise d’eau de la ville étant installée directement dans le cours d’eau, les crues de la rivière provoquaient inévitablement une coupure. La dernière en date, et certainement l’une des plus importantes, remonte au 20 décembre 2016. A cette époque, c’est durant plusieurs jours que la ville avait été privée d’eau. Même le jour de Noël, par mesure de précaution, les robinets des particuliers étaient restés à sec.
Et si l’on s’était penché sur la question à de nombreuses reprises, c’est cette fâcheuse période qui a fait que les élus de la ville, et son maire Tony Sindali en tête ont pris résolument le taureau par les cornes. En effet, quelques jours plus tard était lancée une étude sur la faisabilité de forages de manière à mettre en place un réseau annexe pour pallier le principal.
Un an plus tard, en décembre 2017, le deuxième réseau voyait le jour faisant ainsi s’envoler la peur de la coupure. Ainsi, lors d’importantes crues de la Restonica, le réseau principal est coupé par les agents de la régie de l’eau, sous la direction de Jean-Marie Casanova. Et c’est donc le réseau secondaire, avec l’eau des forages, qui est activé pour une sécurité optimale de la population, mais aussi des installations qui ont régulièrement souffert durant des années.
Depuis toujours la cité Paoline a connu des difficultés d’alimentation en eau potable lors de forts épisodes pluvieux, entraînant, par voie de fait, la montée des eaux de la Restonica. La prise d’eau de la ville étant installée directement dans le cours d’eau, les crues de la rivière provoquaient inévitablement une coupure. La dernière en date, et certainement l’une des plus importantes, remonte au 20 décembre 2016. A cette époque, c’est durant plusieurs jours que la ville avait été privée d’eau. Même le jour de Noël, par mesure de précaution, les robinets des particuliers étaient restés à sec.
Et si l’on s’était penché sur la question à de nombreuses reprises, c’est cette fâcheuse période qui a fait que les élus de la ville, et son maire Tony Sindali en tête ont pris résolument le taureau par les cornes. En effet, quelques jours plus tard était lancée une étude sur la faisabilité de forages de manière à mettre en place un réseau annexe pour pallier le principal.
Un an plus tard, en décembre 2017, le deuxième réseau voyait le jour faisant ainsi s’envoler la peur de la coupure. Ainsi, lors d’importantes crues de la Restonica, le réseau principal est coupé par les agents de la régie de l’eau, sous la direction de Jean-Marie Casanova. Et c’est donc le réseau secondaire, avec l’eau des forages, qui est activé pour une sécurité optimale de la population, mais aussi des installations qui ont régulièrement souffert durant des années.
Prise d'eau de la Restonica
Outre les installations du réseau d’eau potable, ce sont diverses infrastructures qui ont été endommagées ou détruites lors de crues exceptionnelles de la Restonica. C’est le cas, par exemple, pour le pont de Chjarasgiolu, à deux kilomètres de l’entrée de la vallée, jadis utilisé par les bergers pour rejoindre les Gruttelle. Les randonneurs et promeneurs utilisent aujourd’hui cette passerelle qui avait été emportée par une crue dévastatrice en novembre 2011. C’est en 2015 que la commune a lancé une opération de restauration de ce pont franchissant la Restonica. Un pont construit en bois de manière à ce qu’il s’intègre au mieux dans le paysage.
Aujourd’hui, vu la hauteur importante sous la voûte centrale, celui-ci ne risque plus d’être emporté par la crue, fût-elle centennale…
Du moins, on l’espère.
Aujourd’hui, vu la hauteur importante sous la voûte centrale, celui-ci ne risque plus d’être emporté par la crue, fût-elle centennale…
Du moins, on l’espère.
La station de filtration