A l’office de tourisme centru di Corsica les chiffres sont éloquents en avant saison avec un plus 60% de fréquentation pour le mois de mai, soit 7 389 visiteurs ! 28% de visiteurs en plus également en juin, soit 8 846, tandis que l’on note une baisse de 15% pour le mois de juillet. Il est vrai que le mauvais temps du début de saison n’a pas incité les vacanciers à pratiquer les nombreuses activités de pleine nature proposées à Corte et en centre Corse, « se rendre à l’office pour s’informer, visiter les Musée de la Corse ou le Frac ainsi que les galeries d’art ou se rendre en voiture dans la vallée de la Restonica ont été les seules activités possibles en mai et en juin. Ce qui explique ces chiffres nettement à la hausse par rapport à l’an passé », soutient Michaëlla Sindali, présidente de l’office du tourisme qui poursuit, « et forcément avec le beau temps revenu, nos bureaux ont été moins fréquentés en juillet ».
Pour autant cette hausse de la fréquentation à l’office du tourisme centru di Corsica ne reflète en rien l’activité touristique dans les divers établissements de la ville. Hôtels, restaurants, bars et campings sont délaissés et tout le monde se pose de sérieuses questions par rapport à ces chiffres annoncés par la structure touristique du centre Corse. Et la seule réponse trouvée par les professionnels du tourisme est « le manque d’argent. Tout a augmenté que ce soit la nourriture sur place, l’énergie et surtout les transports. Cela a impacté la bourse des vacanciers qui ont choisi d’aller en évitant la Corse », glisse Lola Campana, responsable du camping A Restonica, « nous avons une baisse de 30% par rapport à l’an passé. Depuis deux jours, le camping est quasiment vide et nous n’avons pas de visibilité pour la suite ».
Mais en y regardant de plus près, on se rend compte qu’il y a une autre explication également. Nous avons déambulé dans les ruelle de la vieille ville durant plus de deux heures à la rencontre des vacanciers et le constat est sans appel. Ils sont nombreux à avoir fait le choix d’un logement Airbnb pour une semaine et surtout beaucoup avouent pratiquer le camping sauvage sur les emplacements privés des résidences de la ville ou les parkings de l’Université : « Il est plus facile et surtout moins cher de stationner sur un parking avec notre fourgon aménagé et de nous déplacer dans la journée que de nous installer dans un camping ou à l’hôtel », avoue ce père de famille venu de Bretagne.
Pour autant cette hausse de la fréquentation à l’office du tourisme centru di Corsica ne reflète en rien l’activité touristique dans les divers établissements de la ville. Hôtels, restaurants, bars et campings sont délaissés et tout le monde se pose de sérieuses questions par rapport à ces chiffres annoncés par la structure touristique du centre Corse. Et la seule réponse trouvée par les professionnels du tourisme est « le manque d’argent. Tout a augmenté que ce soit la nourriture sur place, l’énergie et surtout les transports. Cela a impacté la bourse des vacanciers qui ont choisi d’aller en évitant la Corse », glisse Lola Campana, responsable du camping A Restonica, « nous avons une baisse de 30% par rapport à l’an passé. Depuis deux jours, le camping est quasiment vide et nous n’avons pas de visibilité pour la suite ».
Mais en y regardant de plus près, on se rend compte qu’il y a une autre explication également. Nous avons déambulé dans les ruelle de la vieille ville durant plus de deux heures à la rencontre des vacanciers et le constat est sans appel. Ils sont nombreux à avoir fait le choix d’un logement Airbnb pour une semaine et surtout beaucoup avouent pratiquer le camping sauvage sur les emplacements privés des résidences de la ville ou les parkings de l’Université : « Il est plus facile et surtout moins cher de stationner sur un parking avec notre fourgon aménagé et de nous déplacer dans la journée que de nous installer dans un camping ou à l’hôtel », avoue ce père de famille venu de Bretagne.
50% de fréquentation en moins !
« Nous travaillons au jour le jour », explique Michaëlla Sindali, gérante de l’hôtel Sampiero Corso, « et nous n’avons toujours pas de visibilité sur la fin de la saison. Nous avons eu deux périodes avec beaucoup de monde à l’hôtel cette année. En juillet, lors du Restonica Trail, et le week-end dernier avec l’organisation des Ghjurnate Internaziunale. Depuis le début du mois d’août nous tournons entre 3 et 5 chambres par jour. C’est catastrophique ». Et Michaëla Sindali de pester à la fois contre les compagnies maritimes et aériennes, et contre les élus : « Les tarifs pratiqués à destination de la Corse sont beaucoup trop chers. Il faut baisser les tarifs, c’est une certitude. Si on ne fait pas arriver les touristes en pratiquant des prix attractifs, ils vont ailleurs. C’est tout. Et puis il faut faire de la publicité en saison et en arrière et avant saison pour la destination Corse. Aucun commerçant ne ferait l’inverse. On laisse passer les campings-car qui prennent deux places de voitures et ils ne laissent rien sur la Corse. Les politiques doivent faire un choix et nous aurons le tourisme qu’ils ont décidé d’avoir. C’est une saison qui est pire qu’au moment du Covid alors que Corte est très attractif à tous les niveaux. Nous avons le Musée de la Corse, le Frac, des galeries d’art, un cinéma, des concerts presque tous les soirs, une rue piétonne animée une fois par semaine, ainsi que de nombreuses activités sportives sans compter les randonnées dans les vallées de la Restonica et du Tavignanu. Q’uil pleuve ou qu’il fasse beau, il y a toujours quelque chose à faire à Corte ».
Du côté des restaurateurs le constat est également alarmant : « Le midi ça va », explique Fred Rinieri responsable du restaurant saisonnier Le Bonaparte, dans la vieille ville, « mais le soir c’est une catastrophe ; nous faisons 50% en moins par rapport aux autres années. Il y a beaucoup de gens de passage, et puis je crois aussi que les vacanciers ont fait le choix cette année de louer chez les privés et Airbnb. Ils sortent dans la journée pour visiter le Musée et aller dans la Restonica. Et le soir venu, ils restent chez eux. L’augmentation générale des prix et surtout des transports plombent la saison ».
Pour les professionnels du tourisme, la saison 2023 est à oublier...
« Nous travaillons au jour le jour », explique Michaëlla Sindali, gérante de l’hôtel Sampiero Corso, « et nous n’avons toujours pas de visibilité sur la fin de la saison. Nous avons eu deux périodes avec beaucoup de monde à l’hôtel cette année. En juillet, lors du Restonica Trail, et le week-end dernier avec l’organisation des Ghjurnate Internaziunale. Depuis le début du mois d’août nous tournons entre 3 et 5 chambres par jour. C’est catastrophique ». Et Michaëla Sindali de pester à la fois contre les compagnies maritimes et aériennes, et contre les élus : « Les tarifs pratiqués à destination de la Corse sont beaucoup trop chers. Il faut baisser les tarifs, c’est une certitude. Si on ne fait pas arriver les touristes en pratiquant des prix attractifs, ils vont ailleurs. C’est tout. Et puis il faut faire de la publicité en saison et en arrière et avant saison pour la destination Corse. Aucun commerçant ne ferait l’inverse. On laisse passer les campings-car qui prennent deux places de voitures et ils ne laissent rien sur la Corse. Les politiques doivent faire un choix et nous aurons le tourisme qu’ils ont décidé d’avoir. C’est une saison qui est pire qu’au moment du Covid alors que Corte est très attractif à tous les niveaux. Nous avons le Musée de la Corse, le Frac, des galeries d’art, un cinéma, des concerts presque tous les soirs, une rue piétonne animée une fois par semaine, ainsi que de nombreuses activités sportives sans compter les randonnées dans les vallées de la Restonica et du Tavignanu. Q’uil pleuve ou qu’il fasse beau, il y a toujours quelque chose à faire à Corte ».
Du côté des restaurateurs le constat est également alarmant : « Le midi ça va », explique Fred Rinieri responsable du restaurant saisonnier Le Bonaparte, dans la vieille ville, « mais le soir c’est une catastrophe ; nous faisons 50% en moins par rapport aux autres années. Il y a beaucoup de gens de passage, et puis je crois aussi que les vacanciers ont fait le choix cette année de louer chez les privés et Airbnb. Ils sortent dans la journée pour visiter le Musée et aller dans la Restonica. Et le soir venu, ils restent chez eux. L’augmentation générale des prix et surtout des transports plombent la saison ».
Pour les professionnels du tourisme, la saison 2023 est à oublier...