(Photos Marcu-Antone Costa)
Un an après l’exploit de 2016, revoilà le Gazelec dans son antre du Palatinu pour une place en finale. Un gymnase plein à craquer la fanfare municipale et Michel Solinas qui chante l’hymne du club. Une ambiance de folie avec une salle pleine à craquer (35 00 spectateurs). Le décor est planté.
Le GFCA peut compter sur Miranda de retour de blessure après un mois absence et directement introduit dans le 6 de départ. En face, Toulouse doit faire sans son joueur emblématique, Zagonel.
L’entame est équilibrée avec les deux équipes qui se rendent coup pour coup. Grâce à un block défense très efficace, les Ajacciens passent devant au premier temps mort en minimisant les fautes directes. Et comme les Toulousains accumulent les fautes directes, notamment au service, le Gaz peut réciter tranquillement sa partition.
Performant sur les ailes, grâce à un Simovski dans un grand soir, sans omettre Miranda Lacassie ou Takaniko, le collectif « rouge et bleu » se régale et remporte logiquement le premier set (25 22).
Le GFCA peut compter sur Miranda de retour de blessure après un mois absence et directement introduit dans le 6 de départ. En face, Toulouse doit faire sans son joueur emblématique, Zagonel.
L’entame est équilibrée avec les deux équipes qui se rendent coup pour coup. Grâce à un block défense très efficace, les Ajacciens passent devant au premier temps mort en minimisant les fautes directes. Et comme les Toulousains accumulent les fautes directes, notamment au service, le Gaz peut réciter tranquillement sa partition.
Performant sur les ailes, grâce à un Simovski dans un grand soir, sans omettre Miranda Lacassie ou Takaniko, le collectif « rouge et bleu » se régale et remporte logiquement le premier set (25 22).
Conscient qu’il leur faut impérativement réagir, sous peine de voir la finale leur passer sous le nez, les Toulousains mordent un plus dans le match en début de seconde manche (1-4, 5-8).Mais en face, Simovski a le bras en acier et Jef Exiga sort tout en réception. Résultat, le GFCA sonne la révolte. Peu à peu, les hommes de Ferrandez se remettent en marche : Block défense, attaque tranchantes, tout y passe ! 1Let le Gaz vire de nouveau en tête face à des visiteurs dépassés (16-12 pour les diables rouges après deux échanges de toute beauté). Toulouse a le mérite de ne rien lâcher mais le coeur et l’envie des Ajacciens leur permettent de s’envoler dans le money-time pour finalement doubler la mise (25-22).
Encore faut-il finir le boulot, et surtout, éviter avec les prochaines échéances (Tours samedi, match retour de coupe d’Europe mercredi), ménager les organismes. Le troisième set s’inscrit dans la continuité des précédents. Le GFCA assomme son adversaire en y allant de toute la panoplie du volleyeur : service, attaques, block, défense, réception parfaite. C’est en toute logique qu’il s’installe en maître dans le match (16-12 au second temps mort). Avant de d’enchaîner des actions de grande classe. Acculé dans les cordes, Toulouse ne peut qu’assister à cette démonstration. Résultat : un 3-0 net et sans bavures.
Un an après, l’histoire se répète.
Le Gaz défendra son titre le 11 mars prochain, à Clermont. La petite histoire devenue grande n’a finalement jamais aussi bien porté son nom
Un an après, l’histoire se répète.
Le Gaz défendra son titre le 11 mars prochain, à Clermont. La petite histoire devenue grande n’a finalement jamais aussi bien porté son nom
Les réactions
Antoine Exiga (président)
« L’équipe a réalisé un très gros match. Pour gagner 3-0 face à une équipe telle que Toulouse, qui plus est en demi-finale de coupe, il fallait être costaud, les joueurs l’ont été et je tiens à les féliciter. Ils ont su faire preuve d’une très grande sollidarité. On est en finale. Mais cela ne suffit pas. C’est notre deuxième finale consécutive, comme la précédente, il faudra la gagner. Car une finale ne se joue pas, elle se gagne. «
Fred Ferrandez (entraîneur)
« On savait qu’ils avaient un gros service block défense, il fallait être patients dans les échanges, ne pas s’énerver, garder la réception pouvoir jouer aux ailes tranquillement, on ne l’a pas toujours bien fait surtout dans le second set où on a un peu surjoué. La clé du match c’était d’être concentré. On a perdu pied à Narbonne, ça nous a servi de leçon. A la pause, on s’est dit les choses et on a recadré, il était important de ne pas les laisser revenir, c’est une équipe plus jeune, s’ils revenaient, ils seraient passés devant. On est en finale, avec l’état d’esprit qui est le nôtre, il faudra faire un très très grand match. »
« L’équipe a réalisé un très gros match. Pour gagner 3-0 face à une équipe telle que Toulouse, qui plus est en demi-finale de coupe, il fallait être costaud, les joueurs l’ont été et je tiens à les féliciter. Ils ont su faire preuve d’une très grande sollidarité. On est en finale. Mais cela ne suffit pas. C’est notre deuxième finale consécutive, comme la précédente, il faudra la gagner. Car une finale ne se joue pas, elle se gagne. «
Fred Ferrandez (entraîneur)
« On savait qu’ils avaient un gros service block défense, il fallait être patients dans les échanges, ne pas s’énerver, garder la réception pouvoir jouer aux ailes tranquillement, on ne l’a pas toujours bien fait surtout dans le second set où on a un peu surjoué. La clé du match c’était d’être concentré. On a perdu pied à Narbonne, ça nous a servi de leçon. A la pause, on s’est dit les choses et on a recadré, il était important de ne pas les laisser revenir, c’est une équipe plus jeune, s’ils revenaient, ils seraient passés devant. On est en finale, avec l’état d’esprit qui est le nôtre, il faudra faire un très très grand match. »