C'est Joseph Martelli qui est le premier, est monté, au créneau.
Pour dresser un constat. Et poser une question.
Le constat ? C'est celui dressé dimanche vers 21 heures. "On n'a tiré que des coups de feu à un seul endroit. C'est à la permanence du PRG de Bastia. C'est le seul site en Corse où les armes à feu encore une fois parlé"
La question ? "Que ce serait-il passé si nous avions gagné ? Nous perdons. Nous ne disons pas un mot . On accepte notre défaite et malgré cela des gens viennent et nous tirent dessus…"
Autre interrogation de la part de Joseph Martelli qu'il évoque également dans notre vidéo : "Pourquoi des pare-brises "ciblés" ont été cassés devant notre permanence : il y avait une soixantaine de voitures garées mais ce sont celles de nos représentants qui ont été visées : j'ai vraiment des difficultés à comprendre les motivations de tels actes. Cela est sans doute une coïncidence mais celle-ci me paraît particulièrement louche"
Puis avant de céder la parole à Jean-Jacques Vendasi qui a tiré à boulets rouges sur la majorité muncipale, Joseph Martelli a tenu à s'inscrire en faux contre les affirmations de ceux qui étaient encore vendredi soir ses concurrents, sur la situation financière de l'office HLM de la Haute-Corse. dont il est la président.
"L'Office ne s'est jamais aussi bien porté qu'en 2014" a martelé Joseph Martelli. "Son bilan à la fin de l'année est simplement extraordinaire" a t-il précisé.
"Nos amis de campagne ont subi la pire des choses : le bruit des armes" a notamment dénoncé Jean-Jacques Vendasi en montrant du doigt un "…système qui deviendra de plus en plus oppressant vis à vis de la population bastiaise".
"Mais nous ne laisserons pas nos amis dans la déshérence" a ajouté Jean-Jacques Vendasi. "Nous sommes responsables et nous allons les aider jusqu'au bout. Hier soir, après notre défaite nous avons dit à la jeunesse qui nous accompagne que nous représentons les forces vives et l'avenir de la Corse. La Corse aujourd'hui est en train de reculer de 40 ans. Nous demandons à toute la population de réagir immédiatement. C'est la raison pour laquelle nous serons présents dans tous les scrutins à venir. Nous n'abandonnerons jamais la Corse et les Corses" a t-il conclu en présence de plusieurs militants du parti et de Emile et Jean Zuccarelli.
Quelques instants plus tard après que Henriette Baccarelli ait à son tour donné son sentiment sur les épisodes qui ont rythmé la consultation, deux inspecteurs de la Police Judiciaire, en charge de l'enquête sur les coups de feu de dimanche soir, sont revenus à la permanence du PRG collationner les éléments recueillis sur place, la veille, par la direction départementale de la sécurité publique.
Le communiqué du PRG
Dimanche soir vers 21 heures, la permanence des candidats José Martelli et Anne Marie Piacentini a reçu des projectiles, plombs de chasse en l’espèce, tirés volontairement dans sa direction par des partisans du camp adverse prétendant marquer leur victoire.
Ces actes graves qui ont causé à des personnes des blessures qui auraient pu être sérieuses sont inadmissibles, tout comme les actes de vandalisme qui ont touché des véhicules devant notre permanence. Ils vont très mal avec les leçons de démocratie en provenance régulière de ce camp.
Ils viennent couronner une campagne marquée par la calomnie, l’intimidation et la recherche permanente de tensions.
Cette tension a été entretenue tout au long de la journée dans les bureaux de vote et leur proximité.
Nous déposons dès à présent plainte contre cette agression.
Par ailleurs, nous nous réservons de déposer dans les délais requis un recours contre l’élection du 3ème canton de Bastia