Photo d'illustration archive CNI
Le 27 mars 2022, un rassemblement rapidement émaillé d'échauffourées s'était tenu devant cette caserne de gendarmerie d'Ajaccio à l'appel de plusieurs mouvements indépendantistes qui accusaient des CRS d'avoir chanté la Marseillaise le jour des obsèques d' Yvan Colonna, mortellement agressé par un co-détenu à la prison d'Arles.
Le principal prévenu, âgé de 32 ans, qui s'était présenté lui-même à l'audience comme un "militant indépendantiste de Core in Fronte" et que les forces de l'ordre avaient identifié comme "l'un des meneurs ayant dégradé le portail" du cantonnement, a reconnu cette dégradation comme celle de l'interphone. Il a également admis la détérioration avec "une pierre" de la vitre du poste de police ainsi qu'être resté en dépit des sommations de dispersion et avoir refusé la prise de ses empreintes, mais aussi avoir dégradé sa cellule de garde à vue. Il a en revanche nié avoir transporté ou incendié des palettes.
Il a été relaxé par le tribunal pour le chef de destruction par moyen dangereux, mais condamné pour les autres délits à 18 mois de prison avec sursis et à 10.000 euros d'amende avec sursis. Il lui a également été interdit de détenir une arme pendant cinq ans. Il devra en outre payer plus de 50.000 euros au titre des dégâts causés.
Trois autres prévenus étaient poursuivis pour participation sans arme à cet attroupement malgré la sommation de se disperser. Parmi eux, une assistante sociale a été relaxée, tandis que les deux autres ont été condamnés pour l'un à 140 heures de travaux d'intérêt général et pour l'autre à une amende de 500 euros.
Le principal prévenu, âgé de 32 ans, qui s'était présenté lui-même à l'audience comme un "militant indépendantiste de Core in Fronte" et que les forces de l'ordre avaient identifié comme "l'un des meneurs ayant dégradé le portail" du cantonnement, a reconnu cette dégradation comme celle de l'interphone. Il a également admis la détérioration avec "une pierre" de la vitre du poste de police ainsi qu'être resté en dépit des sommations de dispersion et avoir refusé la prise de ses empreintes, mais aussi avoir dégradé sa cellule de garde à vue. Il a en revanche nié avoir transporté ou incendié des palettes.
Il a été relaxé par le tribunal pour le chef de destruction par moyen dangereux, mais condamné pour les autres délits à 18 mois de prison avec sursis et à 10.000 euros d'amende avec sursis. Il lui a également été interdit de détenir une arme pendant cinq ans. Il devra en outre payer plus de 50.000 euros au titre des dégâts causés.
Trois autres prévenus étaient poursuivis pour participation sans arme à cet attroupement malgré la sommation de se disperser. Parmi eux, une assistante sociale a été relaxée, tandis que les deux autres ont été condamnés pour l'un à 140 heures de travaux d'intérêt général et pour l'autre à une amende de 500 euros.