Un voilier utilisé par la société Sailcoop pour rallier Calvi à Saint-Raphaël. Crédit photo: Sailcoop.
Sailcoop s'est engagée dans un pari audacieux : proposer aux voyageurs de rejoindre la Corse par voie maritime sans polluer. Après une première saison réussie, au cours de laquelle ils ont transporté 250 passagers, cette société originaire de Vannes offre désormais deux traversées quotidiennes reliant Saint-Raphaël à Calvi pendant toute la haute saison, grâce à deux bateaux de 50 pieds, soit environ 15 mètres de long.
L'idée derrière ce projet est simple mais ambitieuse : offrir aux passagers un moyen de locomotion respectueux de l'environnement, avec une empreinte écologique minimale. "L'année dernière, avec un seul bateau, nous avons effectué 26 traversées. Cette année, avec deux bateaux, nous prévoyons d'en réaliser 200, et l'année prochaine, nous espérons même ajouter une ou deux embarcations supplémentaires sur cette ligne", révèle Maxime de Rostolan, le cofondateur de Sailcoop. Leur objectif est de faire voyager 2 000 passagers cette année avec leur flotte. Chaque bateau dispose de dix couchettes réparties en cinq cabines, pouvant accueillir huit passagers et deux vélos, en plus de deux skippers professionnels chargés d'assurer le voyage.
Bien que Saint-Raphaël et Calvi ne représentent pas des villes majeures, aussi bien sur le continent qu'en Corse, ces deux communes ont été choisies par rapport à la faible distance qui les sépare. "Notre proposition, c'est d'offrir du transport décarboné partout où c'est possible et nécessaire, souligne le cofondateur. Avant, le départ s'effectuait de Toulon, mais nous nous sommes rabattus sur Saint-Raphaël parce qu'il existe un train qui relie les deux villes bien plus efficacement que nous. Notre but, c'est de proposer une alternative de transport décarbonée, pas d'entrer en concurrence avec un moyen de transport qui fait le trajet plus vite que nous sans trop polluer."
240€ par passager
Offrir des traversées maritimes avec une empreinte carbone réduite, d'une durée de 15 à 24 heures selon les conditions météorologiques, a un coût bien réel : 240€ par passager. Néanmoins, Pour autant, Sailcoop travaille à remettre en place une formule moins chère. L'année dernière, il était possible d'effectuer la traversée sur le pont sans réserver de cabine, mais cette possibilité a pour l'heure été suspendue par la direction générale des affaires maritimes, de la pêche et de l'aquaculture (DGAMPA). "Pour l'instant, nous nous concentrons sur notre deuxième saison, avant de revenir vers eux en leur montrant que c'est une demande portée également par le public, appuie Maxime de Rostolan. Pour nous, cela n'a aucun sens de devoir réserver des alternatives écologiques uniquement pour les personnes qui ont les moyens de se les offrir. Ce que nous défendons, c'est une forme de souplesse pour rendre ces déplacements accessibles à tous".
Pour continuer d'étendre son influence en Méditerranée, Sailcoop veut se lancer sur d'autres liaisons réalisables en trois heures maximum, et réfléchit à mettre en place une déserte entre le sud de la Corse et la Sardaigne. "Partout dans le monde, pour faire de courtes distances, il faudra tôt ou tard remplacer les moteurs thermiques par une alternative propre, et nous pensons que dans bien des cas, les voiliers peuvent être une solution", conclut Maxime de Rostolan.
L'idée derrière ce projet est simple mais ambitieuse : offrir aux passagers un moyen de locomotion respectueux de l'environnement, avec une empreinte écologique minimale. "L'année dernière, avec un seul bateau, nous avons effectué 26 traversées. Cette année, avec deux bateaux, nous prévoyons d'en réaliser 200, et l'année prochaine, nous espérons même ajouter une ou deux embarcations supplémentaires sur cette ligne", révèle Maxime de Rostolan, le cofondateur de Sailcoop. Leur objectif est de faire voyager 2 000 passagers cette année avec leur flotte. Chaque bateau dispose de dix couchettes réparties en cinq cabines, pouvant accueillir huit passagers et deux vélos, en plus de deux skippers professionnels chargés d'assurer le voyage.
Bien que Saint-Raphaël et Calvi ne représentent pas des villes majeures, aussi bien sur le continent qu'en Corse, ces deux communes ont été choisies par rapport à la faible distance qui les sépare. "Notre proposition, c'est d'offrir du transport décarboné partout où c'est possible et nécessaire, souligne le cofondateur. Avant, le départ s'effectuait de Toulon, mais nous nous sommes rabattus sur Saint-Raphaël parce qu'il existe un train qui relie les deux villes bien plus efficacement que nous. Notre but, c'est de proposer une alternative de transport décarbonée, pas d'entrer en concurrence avec un moyen de transport qui fait le trajet plus vite que nous sans trop polluer."
240€ par passager
Offrir des traversées maritimes avec une empreinte carbone réduite, d'une durée de 15 à 24 heures selon les conditions météorologiques, a un coût bien réel : 240€ par passager. Néanmoins, Pour autant, Sailcoop travaille à remettre en place une formule moins chère. L'année dernière, il était possible d'effectuer la traversée sur le pont sans réserver de cabine, mais cette possibilité a pour l'heure été suspendue par la direction générale des affaires maritimes, de la pêche et de l'aquaculture (DGAMPA). "Pour l'instant, nous nous concentrons sur notre deuxième saison, avant de revenir vers eux en leur montrant que c'est une demande portée également par le public, appuie Maxime de Rostolan. Pour nous, cela n'a aucun sens de devoir réserver des alternatives écologiques uniquement pour les personnes qui ont les moyens de se les offrir. Ce que nous défendons, c'est une forme de souplesse pour rendre ces déplacements accessibles à tous".
Pour continuer d'étendre son influence en Méditerranée, Sailcoop veut se lancer sur d'autres liaisons réalisables en trois heures maximum, et réfléchit à mettre en place une déserte entre le sud de la Corse et la Sardaigne. "Partout dans le monde, pour faire de courtes distances, il faudra tôt ou tard remplacer les moteurs thermiques par une alternative propre, et nous pensons que dans bien des cas, les voiliers peuvent être une solution", conclut Maxime de Rostolan.