Diana Saliceti en concert à l'Espace Diamant

Diana Saliceti a collaboré avec de nombreux artistes corses. En 2013, Paul Rognoni lui lance une invitation décisive:elle crée son répertoire et elle est conviée à participer à Mezzo Voce.
C'était il y a un an.
La jeune fille, originaire de Porto Pollo et de Tassu par sa mère, et du Rustinu par son père, devient alors auteur compositeur après avoir fait largement ses preuves en interprétant les chants traditionnels corses avec une originalité indéniable.
La Corse, la langue Corse, écrire parler, chanter vivre...
Ses racines, l'influence de son père mais aussi de Natale Luciani, Jean Pierre Godinat ou encore Jacques Culioli, la jeune artiste a collaboré avec de nombreux artistes et groupes corse, Enrichie de ses expériences, elle offre aujourd'hui au public des compositions qui portent l'héritage de la chanson Corse en y associant sa sensibilité.
Lorsque Diana Saliceti chante, c'est la Corse qui se fait entendre dans ce qu'elle a de plus beau. C'est avec son âme qu'elle offre au public un voyage au coeur de la Méditerrannée, elle transporte le spectateur dans une sensibilité qui lui est propre et qui permet de revisiter les chants corses avec douceur et sensualité. Un voyage dans son intimité, dans l'enfance, dans l'origine, les racines.
Diana donne d'elle même dans ses compositions et c'est l'âme Corse qui renaît a travers sa voix. Les influences de Barthelemy Amadei, profondément enracinées dans le Riacquistu, laissent place au sonorité folk et irlandaise. De l'alchimie entre les deux talents naissent des compositions remplies de fraîcheur et de sensualité, avec ce supplément d'âme qui fait toute la différence. La relève est assurée.

Quels thèmes abordez vous dans vos compositions?

Mes compositions évoquent des souvenirs d'enfance mais aussi des évènements qui m'ont marquée. Adolescente, j'avais composé deux ou trois chansons lorsque je chantais avec l'Altagna. L'année dernière, quand je me suis remise à composer et à écrire, la première chanson était obligatoirement dédiée à mon père que je n'ai plus. Mais pas question d'être triste, j'aime que les chansons soient pleines de vie. J'évoque la passion, la femme, la canicule du mois d'Août, l'identité en perpétuelle construction...c'est assez varié. Une journée, une rencontre ou un moment peuvent vite faire éclore une chanson.

Comment avez vous monter ce projet?

Je travaille actuellement avec mon ami Barthélémy Amidei qui joue de la guitare, de la mandoline et chante également. Nous sommes complices et ceci est au cœur de notre musique. Il nous arrive même de composer à quatre mains.

Lorsque la mairie d'Ajaccio et Marie-Jeanne Nicoli nous ont proposé l'Espace Diamant, la présence de Barthélémy à mes cotés était une évidence. Il est rare de s'entendre si bien. La musique est à mes yeux la plus belle façon de partager avec autrui. J'ai adoré participer aux aventures de groupes, j'adore chanter où que j'aille , quoi que je fasse, chanter ne peut se vivre seule.

Les projets pour la suite?

Oui, à vrai dire le concert de ce soir est un peu un baptême du feu. Il y a beaucoup de pression. J'espère qu'elle se dissipera une fois sur scène et que la journée que je désire raconter dans ce spectacle sera des plus réussies. Nous avons pensé le concert comme une pièce de thêatre avec la complicité de Yann Even et de Nathanaêl Maini. C'est Yannick Grandin-Ristorcelli nous accompagne à la sonorisation.

Ce soir, ce sera le verdict du public.

Si cela plaît, la suite viendra naturellement...