Le conseil municipal s'est prononcé contre le maintien d'Antoine Guerrini à son poste d'adjoint au maire
Aucun doute, la période des cadeaux est belle et bien passée.
Le conseil municipal de L'Ile-Rousse réuni ce samedi à 10 heures en l'Hôtel de Ville en a profité pour laver son linge sale "en famille", après les turbulences enregistrée lors du passage de 2016 à 2017.
Le public était présent pour assister à cette joute oratoire qui s'annonçait. Parmi elle des représentants du collectif " Per una cità viva" qui espéraient voir cette affaire des parkings payants évoquée.
Ils en auront été quitte pour le déplacement, du moins pour ce sujet.
Pour le reste, il en été tout autrement.
A noter que malgré l'importance du sujet, et bien que le quorum a été atteint, 14 élus seulement ont participé à cette réunion qui devait très rapidement s'envenimer.
Parmi les absents, des dissidents de la majorité et cinq des trois élus d'opposition; Angèle Bastiani et José Orsini, Annick Pozzo di Borgo, Pamela Leoni et Blaise Dary.
La première question à l'ordre du jour pas encore débattue; c'est Marie-Josée Capinielli, conseillère municipale dissidente qui faisait observer que dans le PV du dernier conseil municipal du 21 décembre 2016, certains propos qui lui ont été attribués n'étaient pas d'elle et que d'autres n'ont pas été mentionnés dans ce rapport, dont certains du maire, qualifiés d'injurieux.
Hyacinthe Mattei, conseiller municipal d'opposition demandait lui une rectification de propos attribués par erreur à son fils Joseph .
Puis, très rapidement, Hyacinthe Mattei, profitait de l'occasion pour monopoliser un instant la parole.
"Je voudrais, remercier la secrétaire de séance de cette réunion du 21 décembre pour son travail , préciser dans un premier temps que je suis toujours dans l'opposition, mais ailleurs.
Une opposition constructive, comme j'ai pu la pratiquer jusqu'à présent et ce en tenant compte des intérêts de la ville.
Je suis aussi en mesure de vous annoncer une bonne nouvelle pour le social et la ville. Je vais en effet pouvoir apporter de nouvelles recettes provenant de droits à l'image d'une vidéo montage dont j'ai été destinataire il y a peu de temps. La SACEM que j'ai sollicité m'a confirmé cette éventualité. Ce qui m'afflige le plus dans cette affaire, c'est que je ne pourrai pas remercier la source de ces revenus qui reste pour l'instant "clandestin", mais je ne désespère pas de le connaître un jour. Avec le temps, les langues se délient, mais, je compte surtout sur un ami de son entourage qui sera amené à un moment à trahir ce petit secret que je qualifierait de ridicule. Et là, je serais en mesure de le remercier très chaleureusement".
Des remerciements ironiques adressés à Antoinette Salducci
Et de s'adresser ensuite, non sans une pointe d'ironie, à Antoinette Salducci, conseillère municipale dissidente: " Je voudrais vous remercier pour votre franchise dont vous avez fait preuve, lors de votre intervention télévisée sur les antennes d'un média régional. Vous avez dit clairement que cette élection était dans la continuité du scrutin départemental et que cela devrait continuer. Cette déclaration éclaire d'un jour nouveau la séance du conseil municipal du 21 décembre 2016, avec des allégations des plus fantaisistes, invoquées dans le seul but d'empêcher le large rassemblement qui se dessinait, préférant un territoire aujourd'hui divisé, déchiré, alors que cet échelon de la vie publique a été créé pour rassembler les communes qui le composent, et permettre à tous les acteurs qui s'y trouvent de s'exprimer pour faire avancer ces entités dans l'intérêt bien compris de ses habitants".
La riposte d'Antoinette Salducci ne s'est pas faite attendre:
" A la question qui a été posée concernant le vote des élections de la communauté de communes, j'ai simplement dit que ce vote à était à l'image des cantonales et était dans une logique. Nous étions adversaires sur les cantonales. Le maire de Monticello avait fait alliance avec le maire de l'Ile-Rousse et il avait été clairement exposé que la volonté du territoire, que je représente aujourd'hui, était une volonté de changement. C'est tout simplement ce que j'ai dit et ce changement s'est traduit aussi dans le vote qui a eu lieu et auquel vous n'avez pas participé, malheureusement. Je l'ai déploré ce jour là, parce que c'est un droit et que ça aurait été bien que vous représentiez vos électeurs. Le territoire a souhaité un changement, il faut l'acter"
Marie-Josée Capinielli demandait à Hyacinthe Mattei si, il représentait toujours un groupe d'opposition dont il était le leader?
" Non, ça fait pratiquement un an que j'ai dit que je n'assumerai plus la responsabilité du groupe" précisait Hyacinthe Mattei
" Pour la clarté du débat politique c'est important de le savoir et de l'acter " rétorqueait Marie Josée Capinielli.
Un vif échange entre le maire et Vincent Orabona
L'ordre du jour n'était toujours pas abordé et Vincent Orabona, autre conseiller municipal dissident de la majorité, souhaitait à son tour prendre la parole pour revenir sur l'élection de la communauté de communes samedi dernier
" Monsieur le maire, lors de votre intervention samedi dernier, j'ai été la cible de vos attaques injustes et injustifiées. Vous avez évoqué mon manque de courage à ne pas m'être présenté en 2014 et d'avoir laissé la place à Paul Lions. D'abord je dois dire que je n'ai aucune leçon de courage à recevoir de vous. Vous confondez en effet courage, humilité, en responsabilité. En 2014, j'ai souhaité apprendre, le fonctionnement de l'institution, apprendre et comprendre en acceptant le poste de premier vice-président.
Si lors de cette élection dernière vous aviez fait preuve de plus d'humilité et de courage, nous n'en serions pas la aujourd'hui . Je ne peux pas prendre de leçon de courage de la part d'un maire qui trompe son électorat et son conseil municipal en faisant alliance, sans rien dire, en catimini, avec son adversaire politique. Vous confondez courage et absence d'intérêt. Mes collègues et moi-même nous n'avons pas besoin de la politique pour vivre. Nous avons un métier et si nous avons accepté les postes de vice-président, c'est pour donner de notre temps à la collectivité.
Enfin, pour terminer, je ne peux recevoir de leçon d'un maire qui pratique la politique de la chaise vide lors d'une élection démocratique".
Ensuite, lors de ton élection en 2014, aux suffrages universels, vous n'avez pas pas reçu une sorte d'onction divine qui vous permettreait de faire tout et de de dire n'importe quoi ;
Nous ne sommes pas en 1789 à Versailles.
Et pour terminer avec un petit sourire, vous vous souvenez de ce qui est arrivé le 21 janvier 1789 à Louis XVI. C'est l'anniversaire aujourd'hui".
La réponse du maire Jean-Jo Allegrini-Simonetti était tout aussi cinglante. Après avoir souligné à plusieurs reprises que lui aussi n'avait pas de leçon à recevoir d'une personne comme lui et que les propos qu'il venait de tenir étaient à l'image du personnage, il ajoutait: " Si il y a un manque de courage, c'est bien le vôtre. Mais, comme ce n'est pas le sujet du jour, j'aurais l'occasion d'y revenir."
Au terme de 48 minutes de discussions, Le premier magistrat revenait enfin sur la première question à l'ordre du jour de cette réunion, celle du maintien ou non dans ses fonctions d'Antoine Guerrini, 5ème adjoint au maire, à la suite de sa demande du retrait de ses délégations. suivie le même jour par celle de Marie-Josée Capinielli et d'Isabelle Franceschini et celle plus tard de François Antoniotti.
" Je rappelle à l'assemblée que les courriers qui ont été adressés ont été tapé par le même ordinateur" souligne le maire et d'ajouter: " Contrairement aux rumeurs, ces délégations n'ont pas été retirées par le maire. Si nous sommes là aujourd'hui, c'est parce que c'est la loi qui nous l'impose et que se pose la question de savoir pourquoi M. Guerrini qui a remis ses délégations n'a pas démissionné de son poste d'adjoint, ce qui nous aurait évité cette réunion aujourd'hui. Une fois encore par une rumeur nauséabonde distillée en ville par un de nos collègues ici présent, qui vient de m'interpeller, j'ai entendu dire que si cette délégation était retirée, elle reviendrait à M. Hyacinthe Mattei. C'est indécent. Si demain Antoine Guerrini n'est plus adjoint, c'est dans la majorité que son successeur sera désigné.
Pour clore le débat sur la communauté de communes, j'ajouterai une fois encore qu'il n'y a jamais eu la moindre rencontre ente Hyacinthe Mattei et moi. Il y a eu tout simplement ce que j'ai toujours dit que c'est le maire de Monticello, Joseph Mattei que j'ai rencontré.
Je rappellerai à Vincent Orabona qui semble avoir une mémoire sélective que lors des discussions avec les collègues de la communauté de communes, vous avez vomi pendant des mois sur Lionel Mortini et sa gestion calamiteuse. Et, aujourd'hui vous êtes ses vice-présidents. Moi, je n'ai rien à dire contre Lionel Mortini , je n'ai rien à dire contre Madame la première vice-présidente. Je leur demande de travailler pour la commune et pour le futur".
Des propos qui étaient dénoncés avec force par Vincent Orabona et qui donnaient une fois encore un échange très vif entre les intéressés.
De son côté, Hyacinthe Mattei faisait observer qu'en 2015, le compte administratif de la communauté de communes affichait un déficit de 336 000€. En deux ans, ce chiffre est passé de plus 660 000 à moins 336 000€
Antoine Guerrini souhaite rester à son poste d'adjoint
Le maire coupait court à la discussion qui prenait des proportions folles et se tournait vers Antoine Guerrini pour lui poser la question de savoir s 'il souhaitait se maintenir à son poste d'adjoint, sans délégations ce qui n'avait pas trop de sens.
La réponse d'Antoine Guerrini était: "Oui !"
Antoine Guerrini s'exprimait sur le sujet: " Si nous en sommes là aujourd'hui, avec cette situation que je déplore, vous en êtes Monsieur le maire le seul responsable. Contrairement à ce que l'on veut faire croire, j'ai accompli mon mandat d'élu et d'adjoint avec dévouement et désintérêt . Les dossiers qui m'ont été confiés n'étaient pas trop lourds. En revanche, il y a des dossiers sur lesquels j'ai posé des questions, ce qui visiblement n'a pas plus.
La question du port, là encore j'ai posé des questions dérangeantes, ce qui a provoqué de votre part un premier retrait de mes délégations"
Un propos que Jean-Jo Allegrini-Simonetti rejetait avec force.
Reprenant de plus belle, Antoine Guerrini revenait sur ce dossier du port insinuant que les recettes n'étaient pas à la hauteur.
Là encore, le ton montait à l'extrême avec des propos d'une grande gravité.
Après bien des tumultes, on en venait au vote pour le maintien ou non d'Antoine Guerrini dans ses fonctions de maire.
Hyacinthe Mattei annonçait qu'il ne participait pas à ce vote qui concerne la majorité alors que Josette Ambrogi ne souhaitait pas participer.
Les élus passaient par l'isoloir et par 12 voix contre 7, le conseil se prononçait pour la destitution à son poste d'adjoint d'Antoine Guerrini.
Les questions à l'ordre du jour qui suivaient étaient expédiées très rapidement, ce qui rappelons-le n'a pas été le cas auparavant.
Prochaine réunion : le vote du budget.
Le conseil municipal de L'Ile-Rousse réuni ce samedi à 10 heures en l'Hôtel de Ville en a profité pour laver son linge sale "en famille", après les turbulences enregistrée lors du passage de 2016 à 2017.
Le public était présent pour assister à cette joute oratoire qui s'annonçait. Parmi elle des représentants du collectif " Per una cità viva" qui espéraient voir cette affaire des parkings payants évoquée.
Ils en auront été quitte pour le déplacement, du moins pour ce sujet.
Pour le reste, il en été tout autrement.
A noter que malgré l'importance du sujet, et bien que le quorum a été atteint, 14 élus seulement ont participé à cette réunion qui devait très rapidement s'envenimer.
Parmi les absents, des dissidents de la majorité et cinq des trois élus d'opposition; Angèle Bastiani et José Orsini, Annick Pozzo di Borgo, Pamela Leoni et Blaise Dary.
La première question à l'ordre du jour pas encore débattue; c'est Marie-Josée Capinielli, conseillère municipale dissidente qui faisait observer que dans le PV du dernier conseil municipal du 21 décembre 2016, certains propos qui lui ont été attribués n'étaient pas d'elle et que d'autres n'ont pas été mentionnés dans ce rapport, dont certains du maire, qualifiés d'injurieux.
Hyacinthe Mattei, conseiller municipal d'opposition demandait lui une rectification de propos attribués par erreur à son fils Joseph .
Puis, très rapidement, Hyacinthe Mattei, profitait de l'occasion pour monopoliser un instant la parole.
"Je voudrais, remercier la secrétaire de séance de cette réunion du 21 décembre pour son travail , préciser dans un premier temps que je suis toujours dans l'opposition, mais ailleurs.
Une opposition constructive, comme j'ai pu la pratiquer jusqu'à présent et ce en tenant compte des intérêts de la ville.
Je suis aussi en mesure de vous annoncer une bonne nouvelle pour le social et la ville. Je vais en effet pouvoir apporter de nouvelles recettes provenant de droits à l'image d'une vidéo montage dont j'ai été destinataire il y a peu de temps. La SACEM que j'ai sollicité m'a confirmé cette éventualité. Ce qui m'afflige le plus dans cette affaire, c'est que je ne pourrai pas remercier la source de ces revenus qui reste pour l'instant "clandestin", mais je ne désespère pas de le connaître un jour. Avec le temps, les langues se délient, mais, je compte surtout sur un ami de son entourage qui sera amené à un moment à trahir ce petit secret que je qualifierait de ridicule. Et là, je serais en mesure de le remercier très chaleureusement".
Des remerciements ironiques adressés à Antoinette Salducci
Et de s'adresser ensuite, non sans une pointe d'ironie, à Antoinette Salducci, conseillère municipale dissidente: " Je voudrais vous remercier pour votre franchise dont vous avez fait preuve, lors de votre intervention télévisée sur les antennes d'un média régional. Vous avez dit clairement que cette élection était dans la continuité du scrutin départemental et que cela devrait continuer. Cette déclaration éclaire d'un jour nouveau la séance du conseil municipal du 21 décembre 2016, avec des allégations des plus fantaisistes, invoquées dans le seul but d'empêcher le large rassemblement qui se dessinait, préférant un territoire aujourd'hui divisé, déchiré, alors que cet échelon de la vie publique a été créé pour rassembler les communes qui le composent, et permettre à tous les acteurs qui s'y trouvent de s'exprimer pour faire avancer ces entités dans l'intérêt bien compris de ses habitants".
La riposte d'Antoinette Salducci ne s'est pas faite attendre:
" A la question qui a été posée concernant le vote des élections de la communauté de communes, j'ai simplement dit que ce vote à était à l'image des cantonales et était dans une logique. Nous étions adversaires sur les cantonales. Le maire de Monticello avait fait alliance avec le maire de l'Ile-Rousse et il avait été clairement exposé que la volonté du territoire, que je représente aujourd'hui, était une volonté de changement. C'est tout simplement ce que j'ai dit et ce changement s'est traduit aussi dans le vote qui a eu lieu et auquel vous n'avez pas participé, malheureusement. Je l'ai déploré ce jour là, parce que c'est un droit et que ça aurait été bien que vous représentiez vos électeurs. Le territoire a souhaité un changement, il faut l'acter"
Marie-Josée Capinielli demandait à Hyacinthe Mattei si, il représentait toujours un groupe d'opposition dont il était le leader?
" Non, ça fait pratiquement un an que j'ai dit que je n'assumerai plus la responsabilité du groupe" précisait Hyacinthe Mattei
" Pour la clarté du débat politique c'est important de le savoir et de l'acter " rétorqueait Marie Josée Capinielli.
Un vif échange entre le maire et Vincent Orabona
L'ordre du jour n'était toujours pas abordé et Vincent Orabona, autre conseiller municipal dissident de la majorité, souhaitait à son tour prendre la parole pour revenir sur l'élection de la communauté de communes samedi dernier
" Monsieur le maire, lors de votre intervention samedi dernier, j'ai été la cible de vos attaques injustes et injustifiées. Vous avez évoqué mon manque de courage à ne pas m'être présenté en 2014 et d'avoir laissé la place à Paul Lions. D'abord je dois dire que je n'ai aucune leçon de courage à recevoir de vous. Vous confondez en effet courage, humilité, en responsabilité. En 2014, j'ai souhaité apprendre, le fonctionnement de l'institution, apprendre et comprendre en acceptant le poste de premier vice-président.
Si lors de cette élection dernière vous aviez fait preuve de plus d'humilité et de courage, nous n'en serions pas la aujourd'hui . Je ne peux pas prendre de leçon de courage de la part d'un maire qui trompe son électorat et son conseil municipal en faisant alliance, sans rien dire, en catimini, avec son adversaire politique. Vous confondez courage et absence d'intérêt. Mes collègues et moi-même nous n'avons pas besoin de la politique pour vivre. Nous avons un métier et si nous avons accepté les postes de vice-président, c'est pour donner de notre temps à la collectivité.
Enfin, pour terminer, je ne peux recevoir de leçon d'un maire qui pratique la politique de la chaise vide lors d'une élection démocratique".
Ensuite, lors de ton élection en 2014, aux suffrages universels, vous n'avez pas pas reçu une sorte d'onction divine qui vous permettreait de faire tout et de de dire n'importe quoi ;
Nous ne sommes pas en 1789 à Versailles.
Et pour terminer avec un petit sourire, vous vous souvenez de ce qui est arrivé le 21 janvier 1789 à Louis XVI. C'est l'anniversaire aujourd'hui".
La réponse du maire Jean-Jo Allegrini-Simonetti était tout aussi cinglante. Après avoir souligné à plusieurs reprises que lui aussi n'avait pas de leçon à recevoir d'une personne comme lui et que les propos qu'il venait de tenir étaient à l'image du personnage, il ajoutait: " Si il y a un manque de courage, c'est bien le vôtre. Mais, comme ce n'est pas le sujet du jour, j'aurais l'occasion d'y revenir."
Au terme de 48 minutes de discussions, Le premier magistrat revenait enfin sur la première question à l'ordre du jour de cette réunion, celle du maintien ou non dans ses fonctions d'Antoine Guerrini, 5ème adjoint au maire, à la suite de sa demande du retrait de ses délégations. suivie le même jour par celle de Marie-Josée Capinielli et d'Isabelle Franceschini et celle plus tard de François Antoniotti.
" Je rappelle à l'assemblée que les courriers qui ont été adressés ont été tapé par le même ordinateur" souligne le maire et d'ajouter: " Contrairement aux rumeurs, ces délégations n'ont pas été retirées par le maire. Si nous sommes là aujourd'hui, c'est parce que c'est la loi qui nous l'impose et que se pose la question de savoir pourquoi M. Guerrini qui a remis ses délégations n'a pas démissionné de son poste d'adjoint, ce qui nous aurait évité cette réunion aujourd'hui. Une fois encore par une rumeur nauséabonde distillée en ville par un de nos collègues ici présent, qui vient de m'interpeller, j'ai entendu dire que si cette délégation était retirée, elle reviendrait à M. Hyacinthe Mattei. C'est indécent. Si demain Antoine Guerrini n'est plus adjoint, c'est dans la majorité que son successeur sera désigné.
Pour clore le débat sur la communauté de communes, j'ajouterai une fois encore qu'il n'y a jamais eu la moindre rencontre ente Hyacinthe Mattei et moi. Il y a eu tout simplement ce que j'ai toujours dit que c'est le maire de Monticello, Joseph Mattei que j'ai rencontré.
Je rappellerai à Vincent Orabona qui semble avoir une mémoire sélective que lors des discussions avec les collègues de la communauté de communes, vous avez vomi pendant des mois sur Lionel Mortini et sa gestion calamiteuse. Et, aujourd'hui vous êtes ses vice-présidents. Moi, je n'ai rien à dire contre Lionel Mortini , je n'ai rien à dire contre Madame la première vice-présidente. Je leur demande de travailler pour la commune et pour le futur".
Des propos qui étaient dénoncés avec force par Vincent Orabona et qui donnaient une fois encore un échange très vif entre les intéressés.
De son côté, Hyacinthe Mattei faisait observer qu'en 2015, le compte administratif de la communauté de communes affichait un déficit de 336 000€. En deux ans, ce chiffre est passé de plus 660 000 à moins 336 000€
Antoine Guerrini souhaite rester à son poste d'adjoint
Le maire coupait court à la discussion qui prenait des proportions folles et se tournait vers Antoine Guerrini pour lui poser la question de savoir s 'il souhaitait se maintenir à son poste d'adjoint, sans délégations ce qui n'avait pas trop de sens.
La réponse d'Antoine Guerrini était: "Oui !"
Antoine Guerrini s'exprimait sur le sujet: " Si nous en sommes là aujourd'hui, avec cette situation que je déplore, vous en êtes Monsieur le maire le seul responsable. Contrairement à ce que l'on veut faire croire, j'ai accompli mon mandat d'élu et d'adjoint avec dévouement et désintérêt . Les dossiers qui m'ont été confiés n'étaient pas trop lourds. En revanche, il y a des dossiers sur lesquels j'ai posé des questions, ce qui visiblement n'a pas plus.
La question du port, là encore j'ai posé des questions dérangeantes, ce qui a provoqué de votre part un premier retrait de mes délégations"
Un propos que Jean-Jo Allegrini-Simonetti rejetait avec force.
Reprenant de plus belle, Antoine Guerrini revenait sur ce dossier du port insinuant que les recettes n'étaient pas à la hauteur.
Là encore, le ton montait à l'extrême avec des propos d'une grande gravité.
Après bien des tumultes, on en venait au vote pour le maintien ou non d'Antoine Guerrini dans ses fonctions de maire.
Hyacinthe Mattei annonçait qu'il ne participait pas à ce vote qui concerne la majorité alors que Josette Ambrogi ne souhaitait pas participer.
Les élus passaient par l'isoloir et par 12 voix contre 7, le conseil se prononçait pour la destitution à son poste d'adjoint d'Antoine Guerrini.
Les questions à l'ordre du jour qui suivaient étaient expédiées très rapidement, ce qui rappelons-le n'a pas été le cas auparavant.
Prochaine réunion : le vote du budget.