Donatien Mary devant un planche de Commissaire Kouamé - Gallimard 2017
Rencontre
Le personnage est discret. Plutôt réservé même. Son univers si particulier l’a amené à être exposé au rez-de-chaussée du centre culturel. « Un véritable coup de cœur » pour Juana Macari, directrice d’Una Volta. L’exposition présente ses œuvres dont des planches originales mais aussi d’étranges boîtes magiques interactives faisant vivre et animer les personnages fantastiques qui peuplent son univers. Un univers qu’il a développé en choisissant très tôt de travailler « plusieurs techniques dont l’estampe, les pochoirs, la gravure sur bois ou encore l’eau forte. » Des procédés qui donnent forcément une couleur particulière à son travail. « Parce qu’en gravure, par exemple, on pousse son dessin jusqu’au bout. On travaille sans voir le résultat. Sauf à la fin. C’est alors réussi ou loupé. Il faut parfois tout recommencer. »
Festivals
« Je suis particulièrement heureux d’être à Bastia. Une exposition, c’est forcément particulier. Angoulême est un passage obligé mais j’aime aussi les manifestations plus “petites“ comme le Festival d’Aix ou celui de Nantes (Les Crayonantes, NDLR). L’occasion d’aller à la rencontre de son public et d’échanger avec d’autres illustrateurs. »
Corsica
S’il puise plutôt son inspiration en Bretagne comme dans son album Que la Bête Fleurisse – Cornelius Editions 2014 – qui se passe en mer à bord d’un baleinier, il a également des racines en Alsace et sur l’île de Beauté. « C’est un peu plus au sud de Bastia, à Penta di Casinca où vivent encore des cousins. Un village dont est originaire ma grand-mère et que j’ai découvert il y a quelques années. C’est la troisième fois que je viens en Corse. Mais la première fois à cette manifestation. »
Projets
A venir, pour ce jeune papa, un projet qui lui tient particulièrement à cœur : deux livres pour enfants. Il s’est déjà essayé au livre jeunesse avec Les Derniers Dinosaures – 2024 éditions, octobre 2010 – en collaboration avec Didier de Calan au scénario et entièrement réalisé à la gravure sur bois. Cette fois, la technique sera plus traditionnelle, celle de l’illustration classique, mais ça ne l’empêche pas de « vouloir créer un univers. De travailler des personnages. Il y aura un jeu entre le texte et l’image, un peu comme dans ces livres jeunesses des années 30 ou 40. » S’approprier les références ou les techniques du passé pour mieux les mettre au goût du jour, voir les moderniser. Et les rendre accessible au plus grand nombre par le biais de sa passion pour l’image illustrée. Donatien Mary n’en demande pas plus.
Le personnage est discret. Plutôt réservé même. Son univers si particulier l’a amené à être exposé au rez-de-chaussée du centre culturel. « Un véritable coup de cœur » pour Juana Macari, directrice d’Una Volta. L’exposition présente ses œuvres dont des planches originales mais aussi d’étranges boîtes magiques interactives faisant vivre et animer les personnages fantastiques qui peuplent son univers. Un univers qu’il a développé en choisissant très tôt de travailler « plusieurs techniques dont l’estampe, les pochoirs, la gravure sur bois ou encore l’eau forte. » Des procédés qui donnent forcément une couleur particulière à son travail. « Parce qu’en gravure, par exemple, on pousse son dessin jusqu’au bout. On travaille sans voir le résultat. Sauf à la fin. C’est alors réussi ou loupé. Il faut parfois tout recommencer. »
Festivals
« Je suis particulièrement heureux d’être à Bastia. Une exposition, c’est forcément particulier. Angoulême est un passage obligé mais j’aime aussi les manifestations plus “petites“ comme le Festival d’Aix ou celui de Nantes (Les Crayonantes, NDLR). L’occasion d’aller à la rencontre de son public et d’échanger avec d’autres illustrateurs. »
Corsica
S’il puise plutôt son inspiration en Bretagne comme dans son album Que la Bête Fleurisse – Cornelius Editions 2014 – qui se passe en mer à bord d’un baleinier, il a également des racines en Alsace et sur l’île de Beauté. « C’est un peu plus au sud de Bastia, à Penta di Casinca où vivent encore des cousins. Un village dont est originaire ma grand-mère et que j’ai découvert il y a quelques années. C’est la troisième fois que je viens en Corse. Mais la première fois à cette manifestation. »
Projets
A venir, pour ce jeune papa, un projet qui lui tient particulièrement à cœur : deux livres pour enfants. Il s’est déjà essayé au livre jeunesse avec Les Derniers Dinosaures – 2024 éditions, octobre 2010 – en collaboration avec Didier de Calan au scénario et entièrement réalisé à la gravure sur bois. Cette fois, la technique sera plus traditionnelle, celle de l’illustration classique, mais ça ne l’empêche pas de « vouloir créer un univers. De travailler des personnages. Il y aura un jeu entre le texte et l’image, un peu comme dans ces livres jeunesses des années 30 ou 40. » S’approprier les références ou les techniques du passé pour mieux les mettre au goût du jour, voir les moderniser. Et les rendre accessible au plus grand nombre par le biais de sa passion pour l’image illustrée. Donatien Mary n’en demande pas plus.
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