Retour sur les faits
La maison du drame. (DR)
Issu d’une famille pour le moins sans histoire, discrète et heureuse, le jeune homme est décrit comme un adolescent sans problème, d’un bon relationnel, aimant le sport et ayant de bons résultats scolaires.
Au milieu de cette dramatique nuit, vers 3h du matin l’adolescent se serait levé et s’emparant du fusil à pompe de son père, se serait rendu dans la chambre de ses parents qui dormaient, les tuant tous les deux, avant de réitérer le même geste dans la chambre de ses frères. Il aurait tenté ensuite de se taillader les veines, prenant conscience quelques instants de l’atrocité de son geste.
Puis Andy quittera la maison familiale, emportant avec lui du linge, de l’argent et quelques objets, errant toute la journée dans le maquis, envoyant des sms, puis racontant son geste à des amis et verbalisant l’envie de se suicider.
C’est un de ses oncles qui le retrouvera la nuit suivante sur une plage, choqué, vêtu d’un short, d’un tee-shirt les pieds nus et qui le conduira à la Mairie du village où les gendarmes viendront entendre les premières révélations de cette douloureuse et atroce nuit.
Trois collèges d’experts psychiatriques et autant de conclusions
Aucune explication n’a pu être donnée par Andy à ce moment là, sur les raisons de son geste. Les experts psychiatriques n’ont pu tomber d’accord sur les responsabilités de l’adolescent dans ce drame. Certains ont conclu à l'abolition totale du discernement et du contrôle de ses actes, alors que d'autres assuraient que le jeune homme ne présentait aucun troubles mentaux, ni psychiques lors des faits.
Psychiatres et psychologues se présenteront à la barre tout au long de cette première semaine d’audience, pour essayer d’éclairer le tribunal sur ces points, et afin de définir si Andy doit répondre pénalement de ses actes ?
Les membres de sa famille, grands-parents, oncles et tantes se sont constitué partie civile, toujours choqués et dans l’incompréhension.