Nicolas Zammataro (à gauche) en compagnie de Bernard Giudicelli, directeur de la Mission locale de Bastia
Il est faux de dire que « sur les 66 emplois déjà pourvus en Haute-Corse 100% l’ont été dans le secteur non marchand principalement dans les collectivités à savoir le conseil général, la Mairie de Bastia et la CAB ». En effet, pour la mission locale que je dirige, depuis le lancement du dispositif en novembre 2012, à ce jour, 28 contrats ont été conclus dont 15 dans les associations et 13 dans les collectivités dont 5 à la Mairie de Bastia et 2 à la CAB*. Le conseil général n’a pas encore commencé son recrutement. Voilà la vérité des chiffres.
Il est faux de dire que « le dispositif est censé orienter les jeunes vers le secteur privé » puisque les textes qui le régissent plafonnent à 10% seulement les contrats qui doivent être conclus avec le secteur privé défini par le niveau régional dans les métiers de l’environnement, des énergies renouvelables, des TIC et des structures pour personnes âgées. C’est bien le secteur non marchand Associations et Collectivités qui est visé comme c’est le cas.
Il est faux d’affirmer que « le recrutement est fait à l’aveugle, sans entretien ». Mr Simeoni ne connait pas la Loi et les textes que respectent les personnel de la mission locale qui vérifient l’éligibilité du jeune à l’emploi, élaborent avant la signature du contrat avec l’employeur un document tripartite qui prévoit les engagements de l’employeur à former et à tutorer le jeune recruté condition sine qua non de la conclusion du contrat, et suivent la réalisation du contrat dont la pénalisation peut aller jusqu’au remboursement des aides accordées par l’Etat.
Il est faux de dire que « les contrats n’ont aucune utilité réelle et qu’au terme du contrat le jeunes sera titularisé en surnombre soit il ne le sera pas ». En effet, pour les contrats conclus avec la Ville de Bastia et la CAB, les jeunes recrutés sont formés par des personnes qui partiront à la retraite et qu’ils remplaceront au terme du contrat ce qui permet la transmission des savoir faire sans aucun surcout pour le contribuable. Les premiers suivis réalisés montrent une réelle satisfaction tant des jeunes que des tuteurs. Ils en seront juges.
Il est faux et scandaleux de dire que « le système est complètement verrouillé » alors que le législateur a précisément voulu que le président de la mission locale soit le maire de la commune porteuse pour en faire un outil au service du développement et de l’emploi local et qu’Emile Zuccarelli se bat au quotidien pour le réseau régional des missions locales dont il est le président ce qui lui a valu d’être désigné au Conseil national des missions locales où il en charge de la politique de la Ville. Il est tout aussi faux de dire que c’est l’ADEC qui finance les formations quand c’est le rôle des organismes dont c’est la vocation (AGEFOS, UNIFORMATION, FAFSA) ou encore le CNFPT.
En vérité, la ville de Bastia n’attend pas Mr Simeoni pour se préoccuper de l’emploi des jeunes. Impliquée au quotidien sur le front de l’emploi des jeunes, la Mission locale qui existe depuis 30 ans, a permis en 2012 à 150 jeunes de faire des stages en entreprises, à 403 jeunes de trouver un emploi principalement dans le secteur marchand, à 108 jeunes de trouver un contrat d’apprentissage, à 298 jeunes d’entrer en formation et à 30 jeunes de raccrocher au système scolaire qu’ils n’auraient jamais dû quitter. Les jeunes, qu’il ne faut pas prendre pour des idiots, le savent bien et sauront eux séparer le vrai du faux.
Alors de deux choses l’une. Soit M. Simeoni est mal informé et on peut alors parler d’incompétence manifeste à gérer la chose publique. Soit il est bien informé et une fois de plus (…), Mr Simeoni se contente de critiquer sans apporter aucune proposition pour le quotidien des Bastiaises et des Bastiais. Quand aux vieux refrains de clientélisme, ils ne convainquent plus personne et d’ailleurs, la malice est souvent dans l’œil de celui qui la regarde. Les emplois d’avenir sont une vraie réponse au chômage des jeunes et ils méritent d’être soutenus, développés et encouragés. C’est ce que nous continuerons à faire.
*Les autres collectivités qui ont engagé un jeune en contrat emploi d’avenir sont les communes de Luri (2), de Murato, de Patrimonio et de Pietracorbara et l’OPH2B.
Il est faux de dire que « le dispositif est censé orienter les jeunes vers le secteur privé » puisque les textes qui le régissent plafonnent à 10% seulement les contrats qui doivent être conclus avec le secteur privé défini par le niveau régional dans les métiers de l’environnement, des énergies renouvelables, des TIC et des structures pour personnes âgées. C’est bien le secteur non marchand Associations et Collectivités qui est visé comme c’est le cas.
Il est faux d’affirmer que « le recrutement est fait à l’aveugle, sans entretien ». Mr Simeoni ne connait pas la Loi et les textes que respectent les personnel de la mission locale qui vérifient l’éligibilité du jeune à l’emploi, élaborent avant la signature du contrat avec l’employeur un document tripartite qui prévoit les engagements de l’employeur à former et à tutorer le jeune recruté condition sine qua non de la conclusion du contrat, et suivent la réalisation du contrat dont la pénalisation peut aller jusqu’au remboursement des aides accordées par l’Etat.
Il est faux de dire que « les contrats n’ont aucune utilité réelle et qu’au terme du contrat le jeunes sera titularisé en surnombre soit il ne le sera pas ». En effet, pour les contrats conclus avec la Ville de Bastia et la CAB, les jeunes recrutés sont formés par des personnes qui partiront à la retraite et qu’ils remplaceront au terme du contrat ce qui permet la transmission des savoir faire sans aucun surcout pour le contribuable. Les premiers suivis réalisés montrent une réelle satisfaction tant des jeunes que des tuteurs. Ils en seront juges.
Il est faux et scandaleux de dire que « le système est complètement verrouillé » alors que le législateur a précisément voulu que le président de la mission locale soit le maire de la commune porteuse pour en faire un outil au service du développement et de l’emploi local et qu’Emile Zuccarelli se bat au quotidien pour le réseau régional des missions locales dont il est le président ce qui lui a valu d’être désigné au Conseil national des missions locales où il en charge de la politique de la Ville. Il est tout aussi faux de dire que c’est l’ADEC qui finance les formations quand c’est le rôle des organismes dont c’est la vocation (AGEFOS, UNIFORMATION, FAFSA) ou encore le CNFPT.
En vérité, la ville de Bastia n’attend pas Mr Simeoni pour se préoccuper de l’emploi des jeunes. Impliquée au quotidien sur le front de l’emploi des jeunes, la Mission locale qui existe depuis 30 ans, a permis en 2012 à 150 jeunes de faire des stages en entreprises, à 403 jeunes de trouver un emploi principalement dans le secteur marchand, à 108 jeunes de trouver un contrat d’apprentissage, à 298 jeunes d’entrer en formation et à 30 jeunes de raccrocher au système scolaire qu’ils n’auraient jamais dû quitter. Les jeunes, qu’il ne faut pas prendre pour des idiots, le savent bien et sauront eux séparer le vrai du faux.
Alors de deux choses l’une. Soit M. Simeoni est mal informé et on peut alors parler d’incompétence manifeste à gérer la chose publique. Soit il est bien informé et une fois de plus (…), Mr Simeoni se contente de critiquer sans apporter aucune proposition pour le quotidien des Bastiaises et des Bastiais. Quand aux vieux refrains de clientélisme, ils ne convainquent plus personne et d’ailleurs, la malice est souvent dans l’œil de celui qui la regarde. Les emplois d’avenir sont une vraie réponse au chômage des jeunes et ils méritent d’être soutenus, développés et encouragés. C’est ce que nous continuerons à faire.
*Les autres collectivités qui ont engagé un jeune en contrat emploi d’avenir sont les communes de Luri (2), de Murato, de Patrimonio et de Pietracorbara et l’OPH2B.