Depuis 2005, le concept novateur de « mini-entreprise » remporte un franc succès et continue de se développer à la vitesse grand V. Il faut savoir que les jeunes entrepreneurs ont l’opportunité, dans un projet pédagogique encadré, de créer et de faire vivre leur entreprise sur l’ensemble de l’année scolaire, et ce depuis leur idée d’un produit ou d’un service jusqu’à sa consommation.
La mini-entreprise, c’est un groupe de jeunes gens et jeunes filles (entre 10 et 20) qui travaille environ deux heures par semaine de septembre à juin en abordant toutes les étapes de création, à savoir l’idée, le projet, la gestion, la production, la commercialisation et la communication.
Une « affaire » qui marche
Il va sans dire que le groupe formé est soutenu par un parrain ou une marraine chef d’entreprise qui visite régulièrement et bénévolement la jeune entreprise pour apporter son expérience personnelle. Il y a également un encadrement qui est mis sur pied et utilise le guide pédagogique fourni par l’EPA qui décrit les différentes étapes pour mettre le projet en place et le faire avancer. La même Equipe d’encadrement s’appuie sur un salarié d’EPA qui rend visite à la mini-entreprise tous les deux mois.
« Ce dispositif innovant a fait ses preuves auprès des élèves et des enseignants » explique Serge Santunione, président du MEDEF Corse :
-Il donne un sens pratique aux connaissances et les transforme en compétences
-Il ouvre de nouvelles perspectives et fait découvrir des métiers
-Il initie à la vie économique et au travail de groupe
-Il révèle des talents chez les garçons comme chez les filles et leur donnent confiance en eux
L’expérience en Corse est en marche depuis plus de trois ans et le succès est probant au fil des années. Pour la présente année scolaire, trois établissements et plus de cinquante mini-entrepreneurs ont tenté l’aventure de la création d’entreprise. Il s’agit des lycées professionnels Jules Antonini et Finosello d’Ajaccio et l’école de la Seconde Chance de Bastia.
La finale s’est déroulée mardi à l’Hôtel Best Western d’Ajaccio, situé près du quartier d’Aspretto. En course, les élèves de 2e section ARCU du Finosello, de 1ère section du Lycée Antonini et des jeunes en insertion de l’école de la Deuxième Chance.
Les enseignants : Alexandra Bartoli (Finosello), Laurent Beveraggi, Françoise Sartori et Daniela Zini (Lycée Jules Antonini), Pierre Mattei, Paul Turchi-Duriani, Laetitia Mosca (Bastia).
Les parrains-marraines, chefs d’entreprise et adhérents Medef Corse : Caroline Leandri, Dominique Siacci, Jean-François Bianchi
Les membres du jury : Entreprises : Muriel Luciani, Sylvain Sammarcelli, Philippe Daumas, Patrick Bouis
Education nationale : Guy Monchaux, Nicole Noilhetas, Danièle Bartoli.
Au terme d’une compétition particulièrement disputée, ce sont Event'Finosello et I frutti secchi de Bastia qui représenteront la Corse à la finale nationale début juin à Paris. C’est déjà une immense avancée pour les organisateurs.
J. F.
La mini-entreprise, c’est un groupe de jeunes gens et jeunes filles (entre 10 et 20) qui travaille environ deux heures par semaine de septembre à juin en abordant toutes les étapes de création, à savoir l’idée, le projet, la gestion, la production, la commercialisation et la communication.
Une « affaire » qui marche
Il va sans dire que le groupe formé est soutenu par un parrain ou une marraine chef d’entreprise qui visite régulièrement et bénévolement la jeune entreprise pour apporter son expérience personnelle. Il y a également un encadrement qui est mis sur pied et utilise le guide pédagogique fourni par l’EPA qui décrit les différentes étapes pour mettre le projet en place et le faire avancer. La même Equipe d’encadrement s’appuie sur un salarié d’EPA qui rend visite à la mini-entreprise tous les deux mois.
« Ce dispositif innovant a fait ses preuves auprès des élèves et des enseignants » explique Serge Santunione, président du MEDEF Corse :
-Il donne un sens pratique aux connaissances et les transforme en compétences
-Il ouvre de nouvelles perspectives et fait découvrir des métiers
-Il initie à la vie économique et au travail de groupe
-Il révèle des talents chez les garçons comme chez les filles et leur donnent confiance en eux
L’expérience en Corse est en marche depuis plus de trois ans et le succès est probant au fil des années. Pour la présente année scolaire, trois établissements et plus de cinquante mini-entrepreneurs ont tenté l’aventure de la création d’entreprise. Il s’agit des lycées professionnels Jules Antonini et Finosello d’Ajaccio et l’école de la Seconde Chance de Bastia.
La finale s’est déroulée mardi à l’Hôtel Best Western d’Ajaccio, situé près du quartier d’Aspretto. En course, les élèves de 2e section ARCU du Finosello, de 1ère section du Lycée Antonini et des jeunes en insertion de l’école de la Deuxième Chance.
Les enseignants : Alexandra Bartoli (Finosello), Laurent Beveraggi, Françoise Sartori et Daniela Zini (Lycée Jules Antonini), Pierre Mattei, Paul Turchi-Duriani, Laetitia Mosca (Bastia).
Les parrains-marraines, chefs d’entreprise et adhérents Medef Corse : Caroline Leandri, Dominique Siacci, Jean-François Bianchi
Les membres du jury : Entreprises : Muriel Luciani, Sylvain Sammarcelli, Philippe Daumas, Patrick Bouis
Education nationale : Guy Monchaux, Nicole Noilhetas, Danièle Bartoli.
Au terme d’une compétition particulièrement disputée, ce sont Event'Finosello et I frutti secchi de Bastia qui représenteront la Corse à la finale nationale début juin à Paris. C’est déjà une immense avancée pour les organisateurs.
J. F.